L'influence d'un meurtre qui a marqué l'histoire et le cinéma

L'assassinat de JFK est un événement très marquant, autant pour les américains que dans le monde du cinéma, l'occasion parfaite pour De Palma, de composer autour de son obsession : Snake eyes en est le résultat.

L’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, ancien président des États-Unis, a été assassiné le 22 novembre 1963, date qui marquera a jamais les américains. Cet épisode poignant attire la curiosité de nombreuses personnes, de part la rapidité de l’enchaînement des événements : en effet, sa mort est annoncée seulement quelques heures après l’incident, et son potentiel suspect est arrêté et tué 2 jours après. La mort du président n’est pas quelconque, puisque le réel coupable n’a toujours pas été trouvé à ce jour et que la scène à été filmée.

Les seules images de cet assassinat ont été captées par Abraham Zapruder, un simple couturier vivant à Dallas dont le film muet de 26 secondes est LA référence en la matière. Il est utilisé par Hollywood depuis plus de 60 ans et inspire le cinéma de par sa forme. En effet, le couturier a capturé la scène d’une traite entrainant l’invention du plan séquence.

lien vers la vidéo de Zapruder ;

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« Snake eyes » est très clairement une référence à l’assassinat de JFK. Les 11 minutes de plan séquence en guise de scène d’ouverture, la copie parfaite de la célèbre Marylin Monroe (maîtresse de JFK), le meurtre du ministre étrangement similaire à celui du président…

 

 

 

 

 

 

 

De Palma nous fait passer un message subliminal. Cependant Brian de Palma, en contraste avec Zapruder, met en scène un meurtre auquel tous les points de vue étaient accessibles, exploitables et analysables à volonté ! Il règle ainsi généreusement le débat de plus de 30 ans d’une histoire sans fin. Merci de Palma !

 

Les années qui suivent, nombreux films, livres et séries retracent ou s’inspirent de l’événement. Encore aujourd’hui, les théories se multiplient et régalent les auteurs qui se penchent régulièrement sur le sujet. En observant, on distingue 2 façons de reprendre l’histoire :

- soit ils reprennent l’histoire en l’adaptant à l’univers créé comme dans les « X-men: Days of Future Past » où Wolverine retourne dans le passé pour arrêter le meurtrier de JFK ou comme Stephen King avec son livre « 22/11/63 ».

- soit en s’inspirant de la mécanique du meurtre comme le fait De Palma dans « Blow out » ou dans « Snake eyes ».

Mai-Ly TRAN, Madeleine MERY-JOUANNEAU et Zélie POZZO

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