catablogue de la 3e5

Dans les pages 129 et 130, un presse-papier est décrit de la façon où Winston  le perçoit. Winston est émerveillé par cet objet ancien qui date d’avant la révolution.

Le vendeur souligne que personne aujourd’hui, ne « s’intéresse aux antiquités authentiques » ce qui laisse penser que si des antiquités existent encore, elles auraient pu être créées de toute pièce par le Parti pour réinventer le passé.

Posséder cet objet est signe de désobéissance vis-à-vis du Parti.

Winston est aussi fasciné par le presse-papier :

- par sa beauté : « un objet rond et lisse qui brillait doucement à la lumière de la lampe »

- par sa texture : « douceur particulière, rappelant celle de l’eau de pluie »

- par le rêve du voyage qu’il représente : « C’est du corail », « il doit provenir de l’Océan Indien »,

- mais surtout par son « apparente inutilité ».

 Je pense que ce presse papier peut avoir un rôle important dans la suite du livre car sa possession peut donner envie à Winston de partir loin pour fuir la dictature ou de commettre d’autres petits « délits ».

Le message que fait passer ce passage est un message de liberté, de résistance et de protestation.

Bonus 5.