A quel âge on commence la danse Hip Hop ? L’enfance

 

L’enfant à partir de 3 ans  pourra participer à des cours d’éveil corporel et de jeu. A cet âge la dimension sportive de progression et de compétition n’est pas encouragée.

 

Il y a déjà d’autres aspects que l’enfant doit assimiler.

Apprendre à bouger, prendre conscience de ses mouvements, de son corps, être en groupe et apprécier la musique sera suffisant.

Nous savons que votre enfant est un super héros mais il ne fera pas de figures de Break !

 

Différente figures au Hip-hop

 

Comme son nom l’indique, c’est l’enchaînement de six pas. Le danseur se met en position de départ. «Au sol, pas trop haut ni trop bas, en appui sur les semi-pointes, sur les mains et sur les pieds», conseille Junior. Dans un premier temps : on rentre la jambe droite entre la main droite et le pied gauche. Objectif : former un angle de 45 degrés. Puis, on rabat le pied pour le deuxième temps. Troisième temps : on change de main, on revient en face. Main gauche sur le côté, bien sur ses appuis. Quatrième temps, c’est le «hook», le «crochet» en Français: passer la jambe gauche devant le pied droit. Puis pour le cinquième temps, on replie la jambe droite vers l’arrière. Enfin, sixième temps: on ramène sa jambe gauche pour revenir en position de départ. «L’important c’est la fluidité et le style que l’on va donner au mouvement. Chacun doit trouver sa patte.

Cette figure me donne l’impression de voler», explique Willy. Départ debout. Willy se lance sur la main droite (il est droitier). Pousser ensuite sur la main droite pour atterrir sur la main gauche. «Une manœuvre difficile car le bras gauche est souvent moins fort», explique le danseur.

Et ainsi de suite si l’on veut continuer à tourner, en accélérant grâce au mouvement des jambes. «Quand je m’entraînais, j’avais tendance à être trop lourd. La solution, c’est de mettre le corps dans la position d’un avion qui décolle, plutôt que d’être tout droit», conseille Willy. «Cette position fait tout

 

 

C’est un classique du break: on l’appelle aussi le windmill. Première étape: «On met son coude, celui de la main la plus forte, sous le ventre. Il faut le placer au centre, pour qu’il puisse porter le corps, à équidistance de la tête et des pieds.» Avec la main gauche à l’avant, on aide à pousser le corps vers l’arrière. «Le plus dur c’est la synchronisation», rappelle Junior. «Le danseur doit bouger en même temps la main, l’avant bras et l’épaule, tout en levant une jambe vers le haut et en fouettant avec l’autre jambe.» Une bonne coupole, c’est quand il y a le moins de surface du corps possible en contact avec le sol. «L’important c’est d’avoir une bonne posture, de la fluidité et de la synchronisation.

 

Le Ninety Nine ressemble à un poirier. Un poirier dans lequel le danseur doit tourner sur une main. Le départ le plus connu est l’écart américain. Il faut se lancer dans le sens inverse de celui où on veut aller. Pour cela, Junior conseille de «fouetter l’air par un coup de pied, comme en capoeira. On pose en même temps la main gauche puis la jambe droite pour se retrouver en position de piquet. Le plus difficile c’est de mettre le coup de pied et réussir à tenir en équilibre», prévient-il. Le record actuel du Ninety Nine est de 30 tours. «Il y a 15 ans, quand on en faisait deux ou trois, on était le roi», remarque Junior. 

 

Avant de se lancer, il est conseillé de se munir d’un bandana, d’une casquette ou même d’un casque pour éviter de se faire mal. «Pour commencer, il faut apprendre à faire des sketchs. » Comprendre : pousser avec les mains pour tourner. «C’est comme ça qu’on comprend comment fonctionne l’équilibre du spin.» Tête contre le sol, tout le corps doit être bien positionné. «Le dos est droit, dans l’alignement de la tête, et jusqu’aux fesses. Comme un pilier.» Jambes écartées ou genoux ramenés, ce sont les bras qui font tout le travail d’équilibre. «C’est comme quand on marche sur un fil.» Puis c’est le moment d’essayer de prendre de la vitesse, progressivement sans forcer. Le meilleur dans le domaine, c’est Benny Kimloto. Ce breaker membre du  crew Flying Steps, détient depuis l’an 2000 le record du monde de headspin [spin tête] avec 60 tours sur la tête! 

 

 

 

 

Le vocabulaire du hip-hop

 

 

Crew : Un groupe de danse, un groupe de graffiti, un groupe de rap.

 

Battle : Défi de danse, de rap, de graff ou de DJ entre deux crew ou de personnes.

 

Bite : du verbe “ to bite ” en anglais (morde) : action de recopier ou de voler littéralement un mouvement, une lettre, une rime d’un autre danseur, graffeur, rappeur etc. Equivalent français : pomper”. Cela est très mal vu dans le monde du Hip- hop, car tout repose sur la création et l’originalité ! pomper ” est le meilleur moyen de s’attirer les foudres de nos pairs.

 

Style: Concept de base sur l’attitude à avoir, la mode vestimentaire à respecter, l’originalité et le style à revendre dans la danse ! C’est la base du danseur, avoir du style reste la chose la plus importante pour les B-Boys (idem pour les autres éléments du Hip-hop ) les B-Boys se doivent d’être toujours “ stylés ” dans leur façon d’être, d’agir, de marcher, de se déplacer.

 

 

 

Créé par Mickaël Aldana et Andy Andriamparany.