L’heure est grave, la nouvelle est tombée…

vous êtes 40% à ne pas savoir quoi penser de l’affaire qui défraie la chronique depuis deux semaines déjà : " l’affaire Nabila ".

Je ne sais pas vous, mais moi, à chaque fois que j’entends son prénom (c'est-à-dire tous les jours en comptant les élèves ET la télé) je me mets à fredonner ce grand succès de la chanson française « je suis dingue de toi, Nabi Nabila ».

Oui, tu as bien lu, j’ai écrit « grand succès de la chanson française ». Je n’ai pas peur des mots, cette chanson est une magnifique déclaration d’amour à une femme, poétique, romantique et divinement bien écrite.

Je te sens sceptique…Tu ne me crois pas ?

Démonstration avec une petite explication de texte ! (déformation professionnelle, tu ne m’en voudras pas ! Et en même temps, cela me permet de répondre à la fameuse question ( aussi célèbre que Nabila ) « Madaaaame, ça sert à quoi le français franchement ? » « Franchement ? A comprendre la chanson sur Nabila ! » )

"(Refrain)
Dingue dingue dingue de toi
Nabi.. Nabila
Je suis fou de toi
Mais c'est plus fort que moi
Nabi.. Nabila
Dingue dingue dingue de toi
J'm'attendais vraiment pas à ca
Nabi.. Nabila
T'as trop de swag pour moi "

Dès le début de la chanson, Sofiane s’inscrit dans l’originalité et on sent déjà le succès !

 Je m’explique : j’ai une nouvelle fois fait appel à mon ami Robert (toujours pas mon voisin, mais toujours bien le dictionnaire)et il m’a informé que le refrain était une répétition de vers à la fin des couplets de la chanson. Et là, nous (enfin Sofiane plutôt) n’avons même pas commencé le 1er couplet que nous entamons direct le refrain ! Je t’avais dit : original !

Passons la maîtrise évidente des synonymes avec les expressions « dingue de toi » et « fou de toi » : le Bescherelle a sans aucun doute était son livre de chevet durant ses jeunes années.

Je sens que tu as hâte de lire la suite, alors je vais alléger tes souffrances, la voici :

"Quand j'ai maté ce boule qui valait de l'or
Easy easy j'ai compris que toi toi seule serais de taille."

C’est presque mon passage préféré : on sent le poète qui dort en Sofiane et j’en ai presque la larme à l’œil tant il a réussi à décrire son coup de foudre pour Nabila avec tant de…j’en perds mes mots, c’est dire ! Et manifestement, je ne suis pas la seule : notre ami Sofiane, pour échapper au trou de mémoire, a remplacé le mot « facile » par son homologue anglais ! Poète ET bilingue !

Revenons sur ce moment d’émotion ;-( que la lecture de ces deux vers provoquent irrémédiablement en moi. Il semblerait donc que Sofiane ne soit pas tombé amoureux de Nabila (quoi ! on nous aurait menti ???) ; je sais, c’est un choc mais les mots ne mentent pas ! C’est de son « derrière » dont il est tombé amoureux ! Et là, on atteint le comble du romantisme, le rêve de chaque fille de trouver son prince (qui lui, rêve de trouver sa paire de fesses ! ;-)) .Je savais qu’à peu près tout pouvait s’acheter dans le monde d’aujourd’hui, mais je ne savais pas que certains « boules » valaient chers (de l’or même, d’après Sofiane !). A quand le rayon « fesses » au supermarché ?

"Lady crois moi tu n'auras pas le choix
Besoin de ça rejoins moi sous les draps."

 Là, on ne peut qu'être admiratif de la parfaite maîtrise de la langue du chanteur, qui jongle entre l’anglais et le français avec un petit « lady » bien choisi.

Après la déclaration, il passe à l’action avec une invitation…dans son lit ! Toujours dans l’originalité, n’est-ce pas ? Moi, Nabila, je l’aurais invité au ciné ! Enfin, quand je dis invitation, je m’éloigne un peu car si l’on y regarde de plus près, il utilise un impératif (crois-moi) associé à une négation (tu n’auras pas le choix) : cela ressemble davantage à une obligation qu’à une invitation, tu en penses quoi ?

J’arrêterai là ma démonstration : tu dois admettre que j'ai raison. Je sais quand même reconnaître une belle chanson d’amour quand j’en entends une, non mais ! !-(

Avec tout cela, je me suis éloignée de mon véritable sujet : l’air fredonné toute la journée .Alors juste pour cela, j’aimerais dire merci à Nabila (et à Sofiane, que je n’oublie pas. Rendons à César ce qui est à César.) (Hein ? César ? Le BAM a encore disjoncté ou quoi ? On parle de Sofiane, d’un coup d’un seul, on passe à César, je comprends plus rien, moi ! ) .Grâce à cette chanson, mes journées sont égayées par cet air…agaçant, lancinant, énervant jusqu’à…ce que j’en trouve une autre !

Je suis sûre que tu comprends ce que je vis parce que toi aussi, tu as des airs de chanson qui te poursuivent toute la journée, tel un pot de colle dont on voudrait se débarrasser ! (je ne citerai pas de nom...!)

Alors, par altruisme, par amour des autres, moi, je partage mon « pot de colle musical ». On ne t’a jamais dit que l’égoïsme était un vilain défaut ? (que celui qui connaisse un « joli » défaut lève la main !)Au lieu de fredonner la chanson dans ma tête, je la chante à voix haute et là, tu peux être sûr (oui, je ne t’ai pas précisé, mais avant de la chanter à voix haute, assure-toi qu’il y ait du monde vers toi, sinon, ça n’aurait aucun intérêt !) d’entendre « Oh noooon ! Pas cette chanson ! Je vais l’avoir dans la tête toute la journée maintenant ! » Et hop ! M’en voilà débarrassée ! :mdr: )