Charybde et Scylla sont deux monstres invincibles.

Leur célébrité est telle que le langage a gardé ces deux créatures dans l’expression « Aller de Charybde en Scylla » qui signifie passer d’un danger à un autre ; se retrouver la proie d’un danger pire que le premier.

Circé, après avoir expliqué à Ulysse ce qu’il fallait faire face aux Sirènes, indique deux voies possibles sans pouvoir  dire laquelle choisir. Ulysse devra passer entre « deux hautes roches » 

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D’un côté, Scylla « est un monstre terrible et sa vue ne réjouit personne, pas même un dieu ». Elle a douze pieds difformes et six longs cous au bout desquels une gueule possédant une triple rangée de dents attrape les malheureux qui passent là.

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De l’autre, Charybde engloutit l’eau et la recrache trois fois par jour. Si Ulysse et ses compagnons passaient par là à ce moment, même Poséidon ne pourrait rien pour eux. Il vaut donc mieux perdre les six compagnons que Scylla ne manquera pas d’attraper.

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C’est ce monstre qu’Ulysse croit pouvoir affronter. Circé le détrompe aussitôt : « Malheureux, tu songes encore à combattre ? [...] Scylla n’est pas mortelle ; c’est un monstre cruel, terrible, inattaquable ! » Son orgueil de « dévastateur de citadelles »  n’a pas été encore vaincu. Il se comporte encore comme le guerrier qu’il était pendant la guerre de Troie. Il cherche encore à lutter inutilement contre les dieux, comme lorsqu’il pensait pouvoir jouer un bon tour de sa façon au cyclope Polyphème.

 

Ulysse, au moment de passer près de Scylla, assistera impuissant à la perte de ses compagnons.