29 mars 2014

Garin rencontre une panthère...

C

’était un beau jour de printemps, Garin se trouvait à pied dans la forêt, dépité, car le matin de cette belle journée, il  avait rencontré un brigand fourbe et malhonnête. Ce dernier arriva à pleine vitesse sur Garin en le mettant à terre pour lui voler ses biens. Garin fut touché à l’épaule droite, il ne put se relever et, le vilain partit avec le palefroi et l’armure de Garin en montant sur le cheval volé et laissant galoper son destrier à côté de lui.

Un paysan vit Garin à terre, l’aida à se relever et lui banda l’épaule. Le paysan repartit et Garin, après avoir été soigné, déambulait dans la forêt sans armure et sans épée. Soudain il vit un animal qui ressemblait fort à une panthère, avec des tâches sur le corps, mais avec la corpulence d’un lion. Son pelage n'avait rien d'ordinaire; il était parsemé de tâches multicolores. L’imposant animal se rapprochait pas à pas de Garin, et ce dernier prit peur et recula de quelques mètres. Tout d’un coup, un énorme chimpanzé descendit de son arbre et bondit sur la sorte de panthère, en lui adressant de terribles coups. Malgré sa réticence, Garin décida de s'interposer et prit la défense de la panthère. II sortit sa dernière arme qui se trouvait derrière son talon, un couteau que le roi Arthur lui avait confié en signe de gratitude. Garin lança son couteau qui virevoltait dans les airs et qui transperça la peau du singe. Le primate mourut sur le coup.

La panthère réussit à se redresser sur ses pattes, les deux êtres se fixèrent pendant plus d’une minute. Puis la panthère fit le premier pas et s’avança vers Garin. Il fit de même et caressa la panthère qui avait l’air reconnaissante et rassurée. L’énorme bête se baissa laissant Garin monter sur son dos. La panthère se mit à courir, dévalant la forêt avec son nouveau maître.

Ensemble, ils prirent part à de nombreux tournois et vainquirent de nombreux chevaliers.

Ils vécurent de nombreuses aventures.

 

 

FIN

 

A suivre… 

 

14 février 2013

Le combat de Garin du Lac


 

   C’était un beau jour de printemps, ensoleillé, mais Garin ne s’arrêtait pas pour autant de s’entrainer à l’épée et à jouter. Il parcourait la forêt sur son brave destrier quand il rencontra un faible paysan, assez âgé qui était assez grand, roux, et avec de grands pieds très larges; il était en balade sur son palefroi, Garin l’interpella :

 -Bonjour, dit Garin, je ne vous ai jamais vu ici, que faites-vous ?

-Ca ne se voit pas ? Je me balade sur mon palefroi et puis, d’ailleurs, part de la, ici c’est mon territoire, répondit le paysan.

-Ici, ce n’est pas plus chez toi que chez moi, répliqua Garin, si tu veux rester ici seul, alors il faudra me battre à l’épée vu que ton cheval n’est pas un cheval de bataille.

-Mon cheval est tout à fait capable de combattre, rétorqua le paysan.

-Alors commençons le combat, dit-Garin.

   Les deux hommes se préparèrent, le paysan n’avait point d’armure, Garin fut serviable et lui en prêta une, qu’il avait gagné au comte de Champagne lors d’un terrible duel.

   Quand le paysan fut prêt, les deux hommes s’élancèrent et Garin commença à attaquer et d’un coup, il brisa sa lance en deux mais l’armure du paysan n’eut guère de fissure. Le paysan tomba tout de même de son cheval ce qui fut plaisir à Garin car il n’avait pas envie de se battre avec un bout de bois. Garin, étant un preux chevalier, descendit de son cheval et sortit son épée. Le paysan fonça sur Garin en essayant de lui porter des coups sur le plastron mais Garin se défendit en essayant de toucher le haubert de son adversaire. Garin fut étonné du courage de son adversaire car il combattait en s’engageant et en prenant des risques.                                                                                                                                                           

   Les deux combattants se donnaient de si terribles coups qu’on aurait pu entendre le son des épées touchant les armures à dix kilomètres à la ronde. Garin se faisait dominer par un vieux paysan qui le frappait de plus en plus fort. Puis Garin fou de rage et en sang, avec des entailles dans le pied, sauta et donna un terrible coup sur le casque de son adversaire qui fut brisé. Le paysan tomba au sol, à moitié assommé et en sang se releva puis asséna un coup sur le bras de Garin, avant de tomber, mais cette fois sans se relever. Garin partit sans rancœur sur son destrier, laissant à terre le vilain qui ne se relèvera jamais et qui mourut dans « son territoire. »