Blog de l'UPE2A du Collège Jean Jaurès

"Chemins d'écoles, chemins de tous les dangers" est une série de documentaires évoquant le quotidien parfois dangereux d'enfants allant à l'école. Alors que ce moment de la journée correspond dans notre imaginaire à des trajets à pied plutôt brefs ou à l'utilisation de transports en commun, c'est ici une toute autre réalité qui est montrée. Dans certaines régions du monde, se rendre à l'école est une véritable aventure.

Chaque volet suit l'itinéraire d'un enfant, parfois accompagné d'un de ses parents pour faire face à la dangerosité du chemin. Il arrive qu'un écolier doive mener une expédition longue de plusieurs jours pour arriver à son internat. Illustrés par des images exceptionnelles, ces documentaires montrent les différences étonnantes que recouvre une même expérience : aller à l'école.

• Népal:

"Au Népal, le petit Ajit et ses camarades bravent tous les obstacles pour se rendre à l'école depuis leur village perdu de Kumpur, perché à 4 000 mètres d'altitude. Des bêtes féroces rôdent le long de leur chemin, et les enfants doivent traverser, au péril de leur vie, le fleuve le plus dangereux de toute la contrée : le Trisuli. Seule une nacelle montée sur un câble rouillé permet d'atteindre la rive opposée et les aînés sont chargés de veiller sur les plus petits. Une fois arrivés, une autre menace les attend : l'autoroute et son trafic infernal, où tous espèrent être pris en stop. Pendant deux semaines, Joachim Förster a partagé les trajets quotidiens de ces enfants au courage extraordinaire." Arte

• Himalaya:

Dans le village de Zangla, à 4000 mètres d'altitude, le jeune Motup doit marcher quatre jours pour atteindre la ville de Leh, où se trouve son internat.

• Nicaragua:

Dans l'Est du Nicaragua, les enfants doivent affronter moult dangers, aussi bien à pied que par bateau, s'ils souhaitent se rendre à l'école.

• Ethiopie:

"Situé dans le nord-est de l'Éthiopie, le désert du Danakil enregistre les températures parmi les plus hautes du monde, jusqu'à 60 °C au sol. Depuis des siècles, les Afar, des semi-nomades, y vivent dans de simples huttes. Leurs enfants doivent parcourir jusqu'à quinze kilomètres pour se rendre à l'école, sans ombre ni eau, alors que le soleil de plomb et les tempêtes de sable font régulièrement des victimes." Arte

• Kenya:

Au Kenya, le trajet des écoliers Massaïs s'apparente à un safari : sur leur chemin, ils doivent veiller à leur survie et se garder des lions, éléphants ou hyènes.

• Sibérie:

Avec une température moyenne de – 40° C en hiver, les cinq cents habitants de Oimjakon, en Sibérie orientale, veillent à ne pas rester dehors trop longtemps pour ne pas mourir de froid. Aliocha, 8 ans, part tout de même à l’école tous les matins emmitouflé dans plusieurs couches de vêtements chauds.  Seule exception : lorsque la température descend sous – 54° C, il est dispensé de cours…

• Mexique:

"Au nord du Mexique, dans les Barrancas del Cobre (les ravins du cuivre), une merveille de la nature, vivent les Tarahumara, l'une des dernières tribus amérindiennes. Les enfants sont habitués à escalader les parois des gorges pour se rendre à l'école, située tout en haut, sur un plateau. Ils réussissent à gravir 1 950 mètres en seulement une heure et demie, alors qu'un randonneur met souvent deux fois plus de temps. Lorsqu'il pleut, les pentes deviennent glissantes et il faut traverser un torrent déchaîné. Dans ces cas-là, les élèves préfèrent marcher pieds nus ou avec des sandales découpées dans des bouts de pneus." Arte 

• Papouasie-Nouvelle-Guinée:

"En Papouasie-Nouvelle-Guinée, les élèves doivent marcher jusqu'à sept jours à travers la jungle pour rejoindre l'école la plus proche. Quasi analphabète, la tribu des Kaluli (environ 2 500 âmes), qui vit dans les forêts tropicales du Grand Plateau papou, envoie deux de ses enfants dans un internat. Pour l'atteindre, il faut éviter crocodiles, rongeurs géants et serpents aux aguets..." Arte

• Mongolie:

"Peuple nomade d'origine turque, les Tsaatan ("ceux qui vivent avec les rennes") habitent les forêts du nord de la Mongolie. Même si en hiver ils se rapprochent des agglomérations, les enfants doivent parfois parcourir dix kilomètres à pied et traverser d'immenses étendues glacées pour se rendre à l'école - obligatoire. Un trajet éprouvant par moins 30 °C. Grands et petits redoutent surtout les terribles tempêtes de neige, les dzuds, et les rencontres avec des ours ou des loups affamés." Arte