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fév. 8

LE THEATRE: "Quelles sont les spécificités du genre théatral?" "Théâtre et cinéma" : EVALUATION LE 15 FEVRIER.

Thème terminé en classe le 8 février :-)

ÉVALUATION TYPE BEP LUNDI 15 FÉVRIER, sur le THÉÂTRE. RELISEZ BIEN TOUT VOTRE COURS, ET LES PHOTOCOPIES d' EXTRAITS DE PIÈCES DE THÉÂTRE.

N'hésitez pas à me poser des questions si vous en avez :-)

Le cours est téléchargeable en bas de ce billet.

Activités sur le livre que vous avez lu pendant les vacances ( Les Fourberies de Scapin), ainsi que divers extraits d'autres pièces de théatre:

-Scène d'exposition de " Le diner de cons" de Francis Veber.

Vous pouvez trouver le texte intégral du diner de cons en libre disposition ici : cliquez sur le lien ci dessous:


ledinerdecons.pdf


Voici la trame informatique de la séquence 3 sur les spécificités du genre théâtral : cliquez sur le lien:

Quelles_sont_les_specificites_du_genre_theatralbep.doc


Et voici la séquence 4 sur Théâtre et Cinéma: cliquez sur le lien:

theatre et cinema
déc. 5

Quelques rappels en vrac sur la poésie.Evaluation lundi 7 décembre. 2h

:-)

Quelques rappels :

Une strophe de 4 vers s'appelle un QUATRAIN.

Une strophe de 3 vers sappelle un TERCET.

Un SONNET ( type de poème) est composé de 2 quatrains et 2 tercets.

Les rimes peuvent être:

-plates : "aabb"

-embrassées: "abba"

-Croisées: "abab"

L'étude des rimes , des allitérations et des assonances, ainsi que des métaphores et comparaisons sont très importantes pour dégager le sens d' un poème.

Un autre SONNET: "PARFUM EXOTIQUE" de Charles Baudelaire.


XXII - Parfum exotique

Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone;

Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l'œil par sa franchise étonne.

Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tout fatigués par la vague marine,

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.


Charles Baudelaire.

Peinture 1et 2 : Paul Gauguin.

Peinture 3: "Le rêve" .Le Douanier Rousseau.1910.The museum of modern Art, New York.

Peinture 4: Catherine Théodose,Fort de france. Martinique.

Peintures 5 et 6 : fresques du Nicaragua.

sept. 30

"Enfant de la ville" Grand Corps Malade.

En complément du thème étudié en ce moment en classe:

"LA VILLE : OBJET LITTERAIRE, SUJET D'INSPIRATION INEPUISABLE"

Un autre texte de Grand Corps Malade: " Enfant de la ville":


J’avoue que c’est bon de se barrer à la mer ou à la campagne
Quand tu ressens ce besoin, quand ton envie de verdure t’accompagne
Nouvelles couleurs, nouvelles odeurs, ça rend les sens euphoriques
Respirer un air meilleur ça change de mon bout de périphérique
Est-ce que t’as déjà bien écouté le bruit du vent dans la forêt
Est-ce que t’as déjà marché pieds nus dans l’herbe haute, je voudrais
Surtout pas représenter l’écolo relou à 4 centimes
Mais la nature nourrit l’homme et rien que pour ça faut qu’on l’estime
Donc la nature je la respecte, c’est peut-être pour ça que j’écris en vers
Mais c’est tout sauf mon ambiance, j’appartiens à un autre univers
Si la campagne est côté face, je suis un produit du côté pile
Là où les apparts s’empilent, je suis enfant de la ville
Je sens le cœur de la ville qui cogne dans ma poitrine
J’entends les sirènes qui résonnent mais est-ce vraiment un crime
D’aimer le murmure de la rue et l’odeur de l’essence
J’ai besoin de cette atmosphère pour développer mes sens

Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit
J’aime la foule quand ça grouille, j’aime les rires et les cris
J’écris mon envie de croiser du mouvement et des visages
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages

Je trempe ma plume dans l’asphalte, il est peut-être pas trop tard
Pour voir un brin de poésie même sur nos bouts de trottoirs
Le bitume est un shaker où tous les passants se mélangent
Je ressens ça à chaque heure et jusqu’au bout de mes phalanges
Je dis pas que le béton c’est beau, je dis que le béton c’est brut
Ca sent le vrai, l’authentique, peut-être que c’est ça le truc
Quand on le regarde dans les yeux, on voit bien que s’y reflètent nos vies
Et on comprend que slam et hip-hop ne pouvaient naître qu’ici
Difficile de traduire ce caractère d’urgence
Qui se dégage et qu’on vit comme une accoutumance
Besoin de cette agitation qui nous est bien familière
Je t’offre une invitation pour cette grande fourmilière
J’suis allé à New York, je me suis senti dans mon bain
Ce carrefour des cultures est un dictionnaire urbain
J’ai l’amour de ce désordre et je ris quand les gens se ruent
Comme à l’angle de Broadway et de la 42ème rue

Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit
J’aime la foule quand ça grouille, j’aime les rires et les cris
J’écris mon envie de croiser du mouvement et des visages
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages

Je me sens chez moi à Saint-Denis, quand y’a plein de monde sur les quais
Je me sens chez moi à Belleville ou dans le métro New-yorkais
Pourtant j’ai bien conscience qu’il faut être sacrément taré
Pour aimer dormir coincé dans 35 mètres carrés
Mais j’ai des explications, y’a tout mon passé dans ce bordel
Et face à cette folie, j’embarque mon futur à bord d’elle
A bord de cette pagaille qui m’égaye depuis toujours
C’est beau une ville la nuit, c’est chaud une ville le jour
Moi dans toute cette cohue je promène ma nonchalance
Je me ballade au ralenti et je souris à la chance
D’être ce que je suis, d’être serein, d’éviter les coups de surin
D’être sur un ou deux bons coups pour que demain sente pas le purin
Je suis un enfant de la ville donc un fruit de mon époque
Je vois des styles qui défilent, enfants du melting-pot
Je suis un enfant tranquille avec les poches pleines d’espoir
Je suis un enfant de la ville, ce n’est que le début de l’histoire