A l'occasion de leur voyage dans le Vercors, les 4èmes 6 ont appris quelles étaient les conditions de vie des résistants de la Seconde Guerre Mondiale.

A leur retour, ils ont imaginé la lettre qu'ils auraient pu adresser à leur famille en de telles circonstances.

Le résultat est saisissant. 

Vous remarquerez que l'auteur de la lettre signe en indiquant un surnom, afin de ne pas être identifié lors de fouilles et surtout afin de protéger sa famille. 

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Lettre proposée par Damien:

Cher Frère,


Sache que même quand nous étions petits, je t'adorais pendant nos disputes et embrouilles, je t'adore toujours et chaque jour je pense à toi aux côtés de notre mère et père. D'ailleurs, pourrais-tu dire à papa et maman que je les aime très fort, que tout va bien ? Ils ne doivent s'inquiéter.

Cette dernière partie de lettre n'est que pour toi, je vais te raconter ce qui s'est passé ces derniers temps. Tout d'abord, un bruit d'explosions et d'avions militaires allemands à été entendu à 10 kilomètres environs. Cela fait peur lorsque l'on ne s'y attend pas. Je ne peux plus retourner au village car la milice y est déjà. La nuit dernière, en forêt, nous avons été attaqués par des avions. Par chance aucun de nous sommes blessés, nous avons un bon point de vue et nous sommes bien cachés. On attend un message pour savoir quand les alliés vont arriver. Je dois continuer à surveiller les environs mais j'ai encore un peu de temps. Nos conditions de vie sont très difficiles. Les villageois nous aident beaucoup.

Je t'adore je te le dis car je ne reviendrais peut-être pas à Paris. Profite d'être près de la famille, vous me manquez beaucoup.


Dartmoness

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Lettre proposée par Carla:


Chers parents, 

 Je vous adresse ce petit message pour vous dire que je suis encore en vie. Par moment, les conditions de vie ne sont pas si pénibles! Pendant l’hiver, nous nous mêlons à des activités comme le ski, souvent pour aller récupérer des vivres que les villageois nous donnent. Ces personnes sont vraiment agréables avec nous, elles nous abritent, nous nourrissent, nous cachent… Nous sommes extrêmement reconnaissants envers eux. Hier, Le fils de Monsieur Lapin Sauteur s’est fait interpeller par la milice pendant qu’il traversa la forêt. Ce jeune homme était porteur d’un message de rébellion. Pour ne pas que les miliciens ne le prennent, ni le lisent celui-ci le mangea ! Mes chers parents je ne saurais vous cachez la vérité ce pendant je me dois de vous l’annoncer. Pendant la nuit du 8 juillet les miliciens ont attaqué le village de la famille Renard Rose à l’aide d’explosions, d’armes à feu, de grenades… Ce fut un véritable désastre, le chaos absolu, la terreur. Plus de 140 morts. Je ne saurai vous dire s’ils sont encore en vie. Malgré cela je vous embrasse fort et vous dis à très bientôt.


Chat Sauvage
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Lettre proposée par Sami: 


Chers parents,   

   

   Cela fait trois ans que cette guerre a éclaté et je ne vous ai toujours pas retrouvés. Ce village de Muret qui me manque toujours, avec toute la famille que j'aime tant.

   

   Malheureusement, depuis que Hitler s'est mis dans la tête de conquérir "le monde entier", il n'y a plus que le chaos qui existe et persiste. Cela fait longtemps que je ne vois plus le soleil, à force de me cacher dans la forêt. Tout ce que je vois et entends, c'est le bruit strident des attaques et des explosions à répétition. Je ne vois que la sombre nuit qui me berce dans mon infinie tristesse.

   

   Malgré tous ces malheurs, j'ai réussi à former une fausse milice avec de vieux amis. Pour l'instant nous ne sommes qu'une douzaine de personnes avec le coeur rempli d'espoir. Mais bientôt, nous serons toute une armée qui renversera ce gouvernement allemand qui m'insupporte au plus haut point. Ne vous en faites pas, la guerre sera bientôt finie, c'est une promesse !

   


        PS: Quand tu auras fini de lire ce message, maman ou papa, détruis-le.

                                                                         

                                                                                                      Bisous, Meksa'peal


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Lettre imaginée par Mélanie:


Le 20 Mai 1844
A Sam et Fredia .


Chers parents , chers frères ,


Je viens d'arriver au village de Saint-Andéol ce matin .Le camp se trouve dans la montagne .On ne voit que la neige, les arbres, et quelques maisons...Cela change beaucoup de la ville !
Il faut rester caché et se méfier de toutes personnes . Les autres résistants sont gentils mais je ne les connais pas vraiment car il vaut mieux rester anonyme et ne rien dire sur soi .Si jamais la milice nous arrête, moins on en sait mieux c'est ! Du coup entre nous on parle plutôt de l'avenir, de nos projets, on essaie de penser à autre chose que la guerre .
La nuit on se méfie des attaques et des explosions, on ne dort pas vraiment. La journée , des villageois anonymes nous apportent de la nourriture a un endroit précis. Ils ne viennent pas nous voir par peur de se faire prendre. Tous les jours un enfant nous apporte un message qui vient d'autres camps. Il y a beaucoup de gens pour nous aider !
J'ai très peur de ne pas m'en sortir mais je reste fort et je suis fier de défendre mon pays ! Vous me manquez énormément, je pense à vous tout le temps ce qui me donne la force de continuer. Je vous embrasse fort. Je vous aime ! A bientôt !

Bébert.

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Lettre imaginée par Léna:

Le 10 août 1939,

Très chers parents,

Je vous envoie ce message pour vous raconter un peu ce que je vis. J'écris cette lettre dans une forêt, pas très loin d'un village, il fait nuit. Nous avons eu droit à une petite pause, nous sommes en pleine attaque ! J'ai très peur, j'entends le bruit des mitraillettes, des femmes et des enfants qui crient ! La neige est abondante, il faut bien se couvrir et rester cacher parce que si la milice m'attrape elle n'hésitera pas à me tuer ! Plusieurs de mes amis ont péri dans cette affreuse guerre. La population quitte les habitations et vont dans d'autres villes, seuls les hommes volontaires restent .

La peur m'envahit de plus en plus, j'ai un assez bon armement. Malgré le fait que la température soit rude les conditions difficiles, je tiens le coup ! je trouve qu'il y a une bonne ambiance, les autres résistants sont sympathiques et nous essayons tous tant bien que mal de nous occuper un maximum !

Ne vous inquiétez pas, je suis très courageux et beaucoup de personnes nous " protègent". Je pense très fort à vous et je vous aime beaucoup, sachez-le !

                                       Bernard l'oiseau qui vole.

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Lettre imaginée par Aysel:

Chers Parents,


Je vous écris cette lettre espérant qu’elle ne sera pas la dernière. Depuis votre départ la situation a empiré. Nos villages maquisards ont été repérés. La milice a été renforcée, au point de la voir dans tous les coins de la région. Notre bon cher voisin M. Beld, a été arrêté et emmené dans un camp de travail. La peur règne dans tout le village maintenant. La peur de plus jamais revoir l'un de nos proches ou l'un de nos voisins. Des explosions ont lieu chaque nuit.

Un message nous a été livré de la part du Général de Gaulle lui même. Le voici :

« Les montagnards doivent continuer à gravir les cimes ». C'est très mystérieux, mais le message a été compris par l'un de nos lieutenants et la signification reste secrète pour le moment. Une attaque a été bien élaborée par tous nos résistants. Nous allons détruire les camps miliciens près de Saint-Andéol. C'est une affaire très secrète. Alors pas un mot !

La résistance est toujours parmi nous. Je vous aime ! Continuez à vous battre pour la France. A bientôt.


En vous souhaitant bon courage.


Petit Flocon

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Lettre imaginée par Adrien:

Chers parents, 

Je me trouve dans un endroit que je ne peux pas vous révéler. Toutes les autres personnes viennent se réfugier en tant que résistants. Je ne suis pas le seul à en être un, c'est pour cela que je dois me méfier des traîtrises de toute autre personne.

La terreur règne dans  notre camp, des gens meurent de froid, de faim et d'autres sont tués par les miliciens. Lorsque la nuit commence à tomber, il fait généralement froid. De plus, je n'ai plus grand chose à manger. Les miliciens s'approchent de plus en plus vers nous avec leurs armes plus puissantes que les nôtres. 


Votre fils adoré, 

Le Renard.


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Lettre imaginée par Camille:


Chers parents,


An village les miliciens sont arrivés. Cela s'est passé il y a une semaine environ. Ils nous suspectent tous. Au moindre faux pas, nous pouvons être interrogé et si nous ne parlons pas,nous sommes torturés. Autant vous dire que la terreur règne parmi nous. Personne ne fait confiance à personne. Cela est un peu embêtant car nous préparons une attaque. Nous avons besoin de coopérer mais ces miliciens nous en empêchent.

Mais ce n'est pas pour vous conter cela que je vous envoie cette lettre, c'est pour vous prévenir. De quoi, me diriez-vous ? Et bien, ma foi, je veux vous dire que la nuit dernière un message est parvenu à nous. Quel message ? Il s'agit d'un message secret pour nous avertir que les soldats allemands vont arriver d'un instant à l'autre.

L'autre jour nous avons entendu plusieurs explosions qui nous ont alertés. Ce n'était pas les soldats, finalement. Quoi d'autre ? Je ne sais pas. Personne non plus d'ailleurs. Cela restera un mystère.

Quelques uns de nos soldats se sont cachés dans la forêt pour pouvoir surprendre les allemands. J'ai peur.

Je ne vous le cache pas plus longtemps : je n'ai pas beaucoup de chance de m'en sortir. Je m'y suis déjà préparé. Vous me manquez et le fait que je risque de ne jamais vous revoir me brise chaque jour un peu plus.

Tout compte fait, je ne vous envoie pas cette lettre pour vous prévenir. Je tiens plutôt à vous dire que je vous aime une dernière fois.

Lorsque cette bataille arrivera, je ferai tout mon possible pour sauver la France. Je résisterai jusqu'au bout et ne céderai pas. Jamais.

Si j'ai de la chance, je vous reviendrai, mais je n'y crois pas.

Sachez que ma dernière pensée sera pour vous.

Ne pleurez pas parce que je ne vous verrai plus mais souriez parce que j'ai été là.


Je vous aime,


Le lapin des forêts.

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Lettre imaginée par Alexis:

Chère mère,
Est-ce que vous vous portez bien ? Papa et moi sommes bien arrivés au maquis. Les villageois nous ont beaucoup aidés et c'est seulement grâce à eux que nous sommes arrivés à destination. La nuit dernière nous avons entendu une explosion qui venait de la forêt au loin je crains une attaque imminente des allemands. De plus,la milice nous traque et torture des villageois pour apprendre des informations sur nous. J'ai peur pour nos vies. Mais il nous reste un espoir, nous avons reçu un message disant que les américains ont débarqué. Cachez-vous bien, je vous aime et je tiens vraiment à vous.
               Skylers
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Lettre imaginée par Océane

Chers parents,

Je vous écris ce message pour vous prévenir qu'il y aura une attaque à la maison. Ne vous inquiétez pas, je vais bien mais la crainte d'être trouvée par la milice reste avec moi toutes les nuits. Depuis quelques jours, je suis dans un petit village du nom de Saint-Andéol.

Hier matin, j'étais dans une forêt quand au loin j'ai aperçu une explosion. Les autres résistants et moi étions apeurés au plus haut point. Nous ne savons toujours pas à quoi cela était dû et nous le saurons sûrement jamais.

Je me réveille au crépuscule tous les matins pour aller chercher du bois. Et à chaque fois, mon cœur est rempli de méfiance. Nous avons hier soir entendu que l'Amérique s'était enfin décidée à rentrer en guerre après la destruction de Pearl Harbor par les Japonais. C'était pour la première fois une bonne nouvelle, nous étions heureux.

Vous me manquez énormément, je souhaite revoir le sourire de papa quand il se moque gentiment de maman. Je voudrais retrouver l'odeur si précieuse de la nourriture de maman mais je combats pour la France et pour le peuple. J'espère vous revoir bientôt.

                                                          Je vous aime,

Fille de la forêt

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Lettre de Lucie: 

    Chers Parents, 14 mars 1942

Je vous écris cette lettre, dans la forêt, par cette nuit sombre, car vous me manquez terriblement. Je me réveille chaque matin, lassée de ce qui m’entoure : derrière moi il n’y a que de la végétation sauvage. Au loin, je peux voir des villageois effrayés redoutant une attaque. Chaque nuit, je m’endors, soulagée car je n’ai pas aperçu la milice, ni entendu aucune explosion.

La vie dans le maquis, à part la peur et la solitude, est plutôt agréable. Jamais, dans mon enfance, je n’aurais imaginé être aussi autonome qu’aujourd’hui. Mes camarades et moi, nous vivons chaque jour une vie paisible.

Si un matin, les armées ennemies s’approchent, je serai, dès l’aube, au seuil de la maison. Nous partirons ensemble. Après tant d’années où vous m’avez protégée, je me dois de vous emmener loin d’ici. Loin de cette oppression.

Envoyer ce message n’est pas sans danger. Il me permet au moins de vous dire que je vous aime et que j’ai hâte de vous revoir

Votre chevreuil solitaire.

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Lettre proposée par Juliette: 

Chers parents,
Cela fait bien longtemps que je ne vous ai donné de mes nouvelles. Mais je voulais vous raconter ce que j'ai vécu la nuit dernière.
Hier matin, nous avons reçu un message : Les Allemands devaient attaquer dans notre région le soir-même. Moi et les autres villageois avons donc décidé de nous réfugier dans la forêt. Tard dans la nuit, nous étions cachés lorsque nous avons entendu des explosions venant du village. Nous entendions des cris, des pleurs, des hurlements, nous avions tous très peur. Au début , les explosions étaient lointaines, nous n'avions rien à craindre, puis elles sont devenues plus fortes, plus rapprochées. Nous nous sommes mis à courir dans le bois. Nous nous sommes arrêtés car nous étions fatigués. Il faisait sombre et très froid. Puis n'entendant plus aucun bruit, nous nous sommes dirigés vers le village. C'était terrible tout était détruit.
Maintenant que nous n'avons plus d'endroit où loger, nous allons dormir dans les tentes que nous avions emmenées avec nous, avant l'attaque.
Ne vous inquiétez pas pour moi, je vais bien. Maintenant, il faut que nous nous en allions, il parait que la milice rôde par ici. Vous me manquez terriblement, je vous aime.
Votre petit chamois adoré...
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Lettre proposée par


Chers Parents,
 

        Je vous écris ce message pour vous tenir au courant de mes conditions de vie. Notre camp se situe à trois cents mètres de la ferme de notre grand-mère adorée  . Je peux tout observer d'où je suis. Je vous dis cela car j'ai vu un planeur se poser non- loin de la ferme et les militaires allemands ont malheureusement tué grand-père. Je suis très inquiet pour grand-mère qui peut subir le même sort à tout moment. Me venger de grand-père est la première idée qui m'était venue mais un sentiment de terreur m'est parvenu à l'esprit et je fis demi-tour.
        Le village dans lequel notre camp se ravitaille est assez paisible. Par contre, les montagnes qui encerclent notre plateau résonnent des bruits d'explosions. La nuit, on enchaîne les tours de garde pour vérifier s'il n'y a pas de miliciens dans la forêt.

         Tout va bien,vous me manquez, je vous aime fort.
                                                                                     
                                                                                                                                                                         PETIT-AIGLE  

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Lettre proposée par Augustin:

Le 1er mars 1941,


Chère soeur,

Je viens de quitter le village où nous habitions avec nos parents pour rejoindre les maquisards car les miliciens arrivent. Nous avons été prévenus par message de l'attaque des allemands. Mais nous avons aussi entendu des explosions pendant la nuit ce qui nous a mis la puce à l'oreille.
Je t'écris cette lettre depuis une forêt sur le flanc de la montagne. Je suis terrorisé. J'ai peur car j'ai souvent entendu les plus vieux du village parler de l'atrocité de la guerre 14-18. J'entends les bruits des avions de guerres nazis, le bruit des mitraillettes, le bruit des obus qui sifflent en tombant des bombardiers allemands.
A part cela je vais bien, j'écris aussi régulièrement à papa et maman pour les rassurer et leur dire que tout va pour le mieux. Ils me manquent beaucoup tout comme toi et notre frère ( à qui j'écris aussi régulièrement ) !! Je pense que je ne pourrai t'écrire aussi souvent qu'avant car il est très difficile d'envoyer une lettre depuis le maquis.
Je t'embrasse

                                                                                                                        
                                                                                                                     Ton petit frère 
                                                                                                                        qui t'aime
                   
                                                                                                                             Jean
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Lettre imaginée par Elisabeth:


  Chers parents,                                                                          le 13 Janvier 1943



Ici, dans notre camp, nous nous cachons. Les miliciens sont passés mais ne nous ont pas trouvés. La nuit dernière, une personne du camp est allée chercher des victuailles et des informations. Elle n'est pas revenue. Nous avons peur. Nous ne sortons plus de la forêt. L'autre jour, une explosion a retenti. Nous ne savons pas d'où ni de qui elle provient. Nous ne voulons pas savoir. Nous ne sommes pas les seuls à être craintifs. Le village et ses habitants le sont aussi. Nous redoutons une attaque.


Ne vous en faites pas pour moi. Je suis en train de vivre une aventure exceptionnelle que je ne revivrai jamais. A part ces moments de crainte, nous allons bien. Nous vivons aussi des moments drôles, comiques, où nous sommes heureux. Nous ne les oublierons jamais.

Nous avons reçu un message d'un autre camp de résistants qui nous appellent à l'aide. Nous aimerions les aider, faire notre possible pour eux. Nous ne savons pas si nous pourront les secourir.
Je pense très fort à vous, nous vous promettons que nous n'abandonnerons pas! Comptez sur nous, faites nous confiance! Je vous promets qu'un jour, nos idées triompheront. Je vous aime et espère vous voir bientôt.        

Petit chevreuil

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Lettre imaginée par Paul:

Chers parents,

Aujourd’hui, je suis descendu au village voisin porter un message très important sur nos futures actions dans les parages. Les allemands seront bientôt là, et, je devrais me battre dans un combat déjà perdu d’avance. Pour en revenir au message que je devais porter, il indique aux habitants de tendre une embuscade à la milice lors de leur prochain passage au village et nous nous chargerons ensuite nous même de leurs cas.

Après avoir porté mon message au maire du village, je retourne dans mon camp maquis sur la falaise. Sur le chemin, j’ai entendu des explosions. Elles provenaient surement du village voisin, et était bien évidement causé par cette milice qui étant de plus en plus présente nous obliger à nous cacher de temps à autres dans la forêt la plus proche, de jour comme de nuit.

Sinon je vais très bien : Je mange bien et j’ai de très bons camarades dans mon camp. Et vous, comment allez vous ? Que faites vous en mon absence ? Cachez vous toujours cette enfant ? J’espère que vous n’avez aucun souci avec la milice.

Je vous embrasse

Neige du matin

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Lettre imaginée par Julie: 

Chers parents,
Je suis dans le Vercors dans le village de Saint-Andéol. En ce moment ou j'écris  je suis dans la forêt. La nuit va bientôt tomber. Dans le village il y a beaucoup de milices qui questionnent les habitants. Il faut que je reste discret car j'ai un message à faire passer. J'entends au loin des explosions, il y a une attaque!
Tous les jours, je vous mourir sous mes yeux des résistants. Je suis terrifié ! Hier quatre de nos hommes sont morts a cause d'un milicien. Cela aurait pu être moi. Je vous écris en pensant très fort à vous et j'espère que ce ne sera pas ma dernière lettre.
Demain sera une grande journée nous allons nous battre en espérant que personne de meure. Nous avons déjà perdu beaucoup de nos hommes depuis le commencement de la guerre. Je dois terminer cette lettre ça j'entends des pas qui approchent. Je vous aime et pense très fort à vous.

Petite pêche 
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Lettre d'Alexis
Chère mère,
Est-ce que vous vous portez bien ? Papa et moi sommes bien arrivés au maquis. Les villageois nous ont beaucoup aidés et c'est seulement grâce à eux que nous sommes arrivés à destination. La nuit dernière nous avons entendu une explosion qui venait de la forêt au loin je crains une attaque imminente des allemands. De plus,la milice nous traque et torture des villageois pour apprendre des informations sur nous. J'ai peur pour nos vies. Mais il nous reste un espoir, nous avons reçu un message disant que les américains ont débarqué. Cachez-vous bien, je vous aime et je tiens vraiment à vous.

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