Vous avez tenté de convaincre Eugène de Rastignac de ne pas écouter la vicomtesse, une femme sans scrupules qui considère les êtres comme des outils permettant de s'enrichir. Voici les conseils qu'elle donne à Eugène pour qu'il soit accepté dans la haute société :

"[...]monsieur de Rastignac, traitez ce monde comme il mérite de l'être. Vous voulez parvenir, je vous aiderai. Vous sonderez combien est profonde la corruption féminine, vous toiserez la largeur de la misérable vanité des hommes. Quoique j'aie bien lu dans ce livre du monde, il y avait des pages qui cependant m'étaient inconnues. Maintenant je sais tout. Plus froidement vous calculerez, plus avant vous irez. Frappez sans pitié vous serez craint. N'acceptez les hommes et les femmes que comme des chevaux de poste que vous laisserez crever à chaque relais, vous arriverez ainsi au faîte de vos désirs. Voyez-vous, vous ne serez rien ici si vous n'avez pas une femme qui s'intéresse à vous. Il vous la faut jeune, riche, élégante. Mais si vous avez un sentiment vrai, cachez-le comme un trésor, ne le laissez jamais soupçonner, vous seriez perdu. Vous ne seriez plus le bourreau, vous deviendriez la victime. Si jamais vous aimiez, gardez bien votre secret ! ne le livrez pas avant d'avoir bien su à qui vous ouvrirez votre coeur. Pour préserver par avance cet amour qui n'existe pas encore, apprenez à vous méfier de ce monde-ci .

Nous avons vu Eugène de Rastignac s'admirer dans le miroir, tandis qu'il venait de revêtir ses atours de bal. L'apparence compte plus que tout pour lui, puisqu'il suffit d'avoir une belle enveloppe pour être accepté parmi les membres de la noblesse.

Comment les élèves ont-ils fait pour essayer de convaincre le jeune vaniteux ?

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                                                                                                                                                      A Versailles,

                                                                                                                                                      Le 23 mars 2012


                                                                                               Mon cher fils,


    J'ai entendu dire que vous vous êtes entretenue avec votre cousine et que vous êtes entré dans la haute société.  Je suis joyeuse pour vous !
    Voici quelques conseils qu'une bonne mère peut donner à son fils : ne jamais faire confiance en votre cousine car elle est malsaine, elle vous mènera au malheur. Ecoutez des personnes droites, elles, vous mèneront au bonheur. Aimez une femme qui vous aimera et  vous aidera. Etre poli et aimable. Se tenir droit, s'exprimer convenablement et prenez des cours de danse. Cultivez-vous avec soin.  Appliquez tous ces conseils et je vous garantis que vous ferez bonne impression.
    A très vite et au plaisir de vous lire prochainement!
    Votre chère mère, qui vous aime très fort.

(lettre de Safaa)

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                                                                                                                                    Mardi 22 décembre 1845
 
 
                                                                    Monsieur de Rastignac ,
 
    Je suis la vicomtesse de Paris, je me nomme madame Charlotte de Beauséant. Je suis votre cousine, ma soeur Madame de Rastignac, m'a parlé de vous, elle m'a dit que vous aviez obtenu votre richesse en vous servant des plus faibles ce qui à mon avis inadmissible.
    Je suppose que tout cela vient d'elle car celle-ci a passé toute sa vie a corrompre de nombreuses personnes. C'est donc de cette manière qu'elle possède le titre de vicomtesse qui n'est pas méritée. Toute sa vie n'est que méchanceté, égoïsme, trahison et bien d’autres vices lui ont servi à obtenir cette position.
Pour le moment, vous n'avez qu'un seul exemple pour vivre votre vie telle que vous le souhaitez et je trouve dommage de parvenir à vos fins comme vous le faites.
    Vous, qui à l'époque ne pouvez supporter toutes violences et méchancetés, désormais c'est vous qui la faites subir. Moi par exemple, j'ai le coeur blanc, remplis de gentillesse et d'amour. J'aide les plus faibles et désormais, je possède le même  titre que ma soeur. Pour vous  montrez que la vie est pleine de surprises et qu'elle vous réserve de nombreuses choses a ne pas manquer. Alors s'il vous plaît, je vous en  prie,  arrêtez de vous faire souffrir inutilement et de faire endurer cette souffrance aux autres.
    J'espère que cette lettre vous fera réfléchir et changera votre attitude.
              
                                                       Charlotte de Beauséant

(lettre de Zahra)

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                                                                                                                                        Paris, lundi 31 mars 1831

                                                            Mon cousin Eugène,

    En ville, on raconte que vous êtes prêt à tout pour arriver à vos fins même jusqu'à mentir. On raconte aussi que vous utilisez des gens et la corruption mais tout cela est-il vraiment nécessaire ? Mes compétences ainsi que mes mon travail acharné sont les seuls fruits de ma richesse. La vicomtesse de Béausant, qui est ma sœur,  fut un certain temps une femme battue et fut aussi escorquer par son ancien amant, voilà pourquoi elle vous demande de traiter ce monde comme il le mérite. Je n'ai ni menti ni utilisé la corruption pour entrer dans la haute société. Préférez-vous avoir comme moi l'esprit libre ou bien l'esprit plein de mauvaises pensées ? Je vous ne vous reconnais plus, où est donc passé le jeune homme ambitieux et honnête qui rêvait de se marier et de former une famille ? Utilisez jamais les gens comme des chevaux de poste car il se vengeront tôt ou tard.
    C'est pourquoi, je vous demande ne jamais regarder la haute société avec des yeux surpris et envieux. La vicomtesse de Béausant est dépressive et veut vous entraîner avec elle dans sa chute. Vous qui faites des études de droit, n'est- ce pas interdit d'utiliser la corruption ? Vous croyez sûrement que vous êtes le bourreau mais c'est faux, vous êtes en réalité la victime.

Je vous laisse méditer sur ces quelques réflexions …

                                                                                Votre cousine

(lettre de Myriam)

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                                                                                                             Château de Grangeon le 26 août 1834   
Chers Mr De Rastignac

Je me nomme Jules Grangeon,je vous envoie cette lettre pour vous informer que je ne suis absolument pas d’accord avec le jugement de la Vicomtesse. Moi  je pense que nous n’avons besoin de personne pour s’enrichir, je pense que le jugement de la Vicomtesse est cruel vis-à-vis de toutes les personnes que vous devriez exploiter alors que pour moi, si je puis me le permettre, je pense que vous avez toutes les qualitès possibles pour réussir dans la haute société.
Merci d’avoir lu ma lettre.   
                                                                                                            
PS : J’espère que vous prendrez mes mots en  considération.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      
                                                                            Jules Grangeon   

(lettre de Steven)

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