Séance n°6 : Explication n°4

A mettre en // avec le retour du lac de Tazenat dans la première partie.
Passage totalement en point de vue interne. Représente nouvelle vison du monde Christiane :
Nombreux verbes de pensée. Passage divisé en deux parties : d'abord les souvenirs et réflexions de l'amoureuse, puis l'émergence de la figure de la mère.
Premier § nb adv ou locution adverbiale pour signifier intensité du moment « plus même que le soir où », « totalement », « tous » « sans que », « nul » « jamais ». ces locutions mettent en valeur le jugement.
I-Une plongée dans la conscience de Christiane :
1/narrateur fusionne avec son personnage :
-vb de pensée
--expression de sensations
→ Christiane paraît comme un personnage entier, dont l'âme et le corps ne sont pas séparables.
2/un basculement :
-construction du texte en deux parties distinctes
-importance des verbes employés au passé
3/un moment de révélation
-répétition de « elle comprit que »
-jeu de construction de phrase avec cause/ conséquence « elle sentit... par... par... que ». De longues phrases construites avec rigueur suggèrent l'anéantissement du personnage qui croule sous les souvenirs, est assailli de pensées, mais en ressort une vérité.
II-une méditation sur l'amour : vision dysphorique
1/une représentation de vérité sur l'amour :
-emplois de vbs au présent de vérité générale.
-ds dénominations très catégorisantes : « tous les hommes », « deux êtres », « celui en qui elle avait mis toute sa confiance »
2/fusion de la mère et de l'amante : ce passage réconcilie ces deux images de la femme pourtant considérées comme antagonistes.
-amour physique de la mère : champ lexical du corps de l'enfant.
--formules démonstratives : « cela c'était lui et elle »... avec répétition l'un et l'autre... fusion dans le 'il" "ses", son, càd dans les expressions de la troisième personne . Amour n'est donc pas fusionnel, il y a reconnaissance de l'enfant comme un être extérieur.
3/Une vision déceptive :
-les deux visages de la femme se succèdent
-l'adieu final
Conclusion : Christiane justifie ici son refus que sa propre fille s'appelle du nom du Christ, comme elle. Elle devient la femme sacrifiée au nom de toutes les femmes, qui ne montrera pas sa douleur.