Il fallait bien prendre en compte les enjeux de l'expression « objet poétique », se souvenir que la poésie est un art des mots, dans lequel la musique et le rythme sont importants. Ainsi, on pouvait consacrer une sous-partie à la partie du corps comme composant d'une musique propre au poème, en remarquant que dans les trois textes des anaphores rappellent sans cesse l'importance de cette partie du corps, et construisent en même temps un refrain musical dans le poème.
Attention à ne pas confondre redondance et anaphore.
Rappel de méthode : la réponse à une question de corpus se compose de trois paragraphes, d'une intro et d'une conclusion. Sa longueur devrait être au maximum d'une quarantaine de lignes (pour une écriture qui place une moyenne de 10 mots par ligne). On essaye, pour bâtir les paragraphes de trouver des idées transversales aux différents textes du corpus, et, à l'intérieur du §, on voit les différences entre les textes.
Dans la mesure du possible, montrez votre culture en essayant de trouver une accroche à votre intro de corpus (une accroche est la première phrase de l'intro, qui vise à "accrocher" le lecteur, à le mettre en situation d'accueil favorable). Ici, vous pouviez partir de ce que vous connaissiez sur le blason, mais aussi du lien entre poésie et amour, du mythe d'Orphée. Essayez d'être original et cultivé !
Trois arguments pour répondre à cette question :
1/une partie du corps est mise en valeur par la forme poétique du sonnet dans ces trois textes. Le mot qui évoque cette partie participe même à l'élaboration d'une musique intérieure au texte.
2/La partie du corps est l'objet de louanges esthétiques, dont le sens est renforcé par la forme versifiée: beaux yeux en tête de vers, diérèse et mise à la rime pour gracieux (sonnet 3)...
3/A travers le corps, le poète dit son attachement à une femme ; il reprend donc une des fonctions principales de la poésie.