19mai2015
Sarah
Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule. Les voitures grondent autour de toi tandis que tu te perds dans cette marée humaine. Le ciel gris t’oppresse. La ronde circulaire des autobus te bouscule.Ton esprit, endommagé par ces bruits assourdissants, ne sait plus où aller. La foule t'engloutit. Tu essaies d'avancer mais la cacophonie des moteurs t'écrase. Tu n'arrives plus à penser tant il y a de bruit. Tu essaies de sortir de cet enfer qui te retient prisonnier. Courant à travers Paris, tu cherches une issue. Toutes les rues sont submergées, si bien que tu es condamné. Ce tourbillon infernal qu'est la ville te fait perdre la tête. Tu suffoques, âme solitaire consumée par la vie. Dans cet océan humain, tu ne trouves plus ta place. Paris, rapide comme un éclair, fait défiler ta vie tandis que tu te noies.