Un joli moment, qui nous apprend à apprivoiser notre corps ! Bravo et merci !
M. DUBRUILLE, professeur d'EPS
15 décembre 2014
Par Yelena SUSIC le 15 décembre 2014, 15:05 - Sur le fil
Un joli moment, qui nous apprend à apprivoiser notre corps ! Bravo et merci !
M. DUBRUILLE, professeur d'EPS
Par Yelena SUSIC le 15 décembre 2014, 14:52 - Retours sur la représentation
Un beau texte, pour comprendre, autrement que par les livres d'histoire, comment échapper à la folie des hommes.
M. FOLLAIN, professeur d'histoire-géographie
Par Yelena SUSIC le 15 décembre 2014, 14:20 - MUTIN ! DANS LES YEUX D'ADER
Un grand merci à tous les artistes qui nous ont fait l'honneur de leur présence au lycée en novembre et décembre !
L'équipe des professeurs02 décembre 2014
Par eleveheros3e le 02 décembre 2014, 14:31 - Ateliers d'écriture
Cet article est rédigé par Lucile et Yolène
Le lundi 1er décembre 2014, nous avons fait une séance de travail d'écriture avec Luc Tartar, l'auteur de la pièce Mutin!. Nous avons réalisé des acrostiches à partir de lettres de Poilus. Ces lettres ont été censurées car elles contenaient trop d'informations péjoratives sur la guerre. En voici quelques extraits du recueil de Lionel Lemarchand, L’Harmattan, 1917:
" Maintenant partout on entend dire quand cela sera-t-il fini ? On le dit tout haut et personne ne cache plus ses idées. "
" Des légions de rats énormes nous bouffent tout et ne nous laissent pas dormir une minute. "
Ces lettres montrent que ces soldats sont à bout, ils sont contre leur patrie et veulent mettre fin à cette guerre.

01 décembre 2014
Par Eve PILLOT le 01 décembre 2014, 23:16 - Ateliers d'écriture


Par eleveheros3e le 01 décembre 2014, 14:14 - Ateliers d'écriture
Nous avons travaillé sur des mots issus de lettres de poilus censurées. En voici quelques exemples...
Virulente est la guerre, nous périrons dans une
Intensité terrible,
Exécrables seront les souvenirs des survivants
------
Ma petite chérie adorée
Il est temps que je te vois
Mon cœur en peine, ne cesse de pleurer
Il faut que ça s'arrête
------
Porté par le patriotisme
Apeuré par la guerre
Interminable guerre, je suis devenu
Xénophobe à cause de cette guerre
------
Fatigué de la guerre
On en a marre
Un jour, elle s'arrêtera
Tout cet enfer s'arrêtera
Un jour on pourra
Sourire et rentrer chez soi
------
Souvent je suis triste
Après tout ce que l'on a vécu
C'est difficile de sourire
Rester calme et tranquille
Il ne faut pas que je m'inquiète pour vous
Faibles nous sommes tous
Incendie et explosion font partie du quotidien
Ces fichus obus tombants du ciel
Effrayants tels des rapaces
Sache que tu me manques énormément
-------
Ici rien ne va plus
Demain je monte à l'assaut
Entre deux combats, nous imaginons
Emporter ce peu que nous avons, fuir,
Survivre ailleurs qu'ici
-------
Bien à toi
Oh ma chérie bien-aimée
Ne cessant de penser à moi. Je ne ressens qu'un
Horrible vide quand je ne suis pas avec toi. Mais tu
Es pour toujours
Un incroyable bonheur m'appartenant et me faisant
Rayonner de plaisir
19 novembre 2014
Par eleveheros3e le 19 novembre 2014, 13:03 - Théâtre
Sur la représentation:
Quel était le rôle de la fildefériste?
Bonjour, chers élèves du collège Ferdinand Buisson, je réponds avec plaisir à vos questions :
La présence dans le spectacle de Jenny, équilibriste sur fil mou, est une volonté de Gil Bourasseau, metteur en scène de la pièce. Je suis sûr que vous avez une petite idée de ce qu'elle représente dans la pièce... Ce n'est pas si difficile à trouver et il n'y a pas une seule "bonne" réponse possible. Alors, que pourrait-elle bien représenter cette équilibriste ? Elle est entre la terre et le ciel, elle peut donc représenter Cerise, l'oiseau, mais aussi la vie, la mort, le destin... Il y a beaucoup de réponses et à chacun son interprétation. Etre spectateur, c'est se laisser "traverser" par l'émotion suscitée par le spectacle. Sans chercher à tout prix à TOUT comprendre. Etre spectateur, ça se passe dans le coeur, pas dans la tête...
A-t-elle fait exprès de tomber ?
Sa "chute" est effectivement prévue. C'est une façon un peu "brusque" de terminer la scène, et c'est bien sûr voulu par le metteur en scène. Dans un spectacle, il y a peu de place pour le hasard. Ou plutôt, pour le dire autrement, beaucoup de choses sont travaillées, décidées, répétées et fixées entre le metteur en scène et les comédiens. C'est dans ce cadre là que les comédiens trouvent leur liberté.
Pourquoi portait-elle un masque d'indien à la fin de la pièce ?
Anselme, le fantôme du jeune mineur, dit au début de la pièce avoir vu passer dans les couloirs de l'ossuaire des fantômes de toutes sortes de soldats. "J'ai vu de mes yeux vu les soldats de l'Empire puis passer des Sarrasins qui demandaient leur chemin. Quelquefois je vois des Samouraïs des Cosaques des Comanches..." Les Comanches c'est un groupe d'amérindiens. C'est en écho à ce passage que Gil Bourasseau a voulu faire apparaître un indien à la toute fin du spectacle.
Pourquoi le personnage de Jacquot ne meurt pas quand il reçoit une balle ?
Il pourrait mourir, mais le destin, représenté par Jenny l'équilibriste, en décide autrement et lui "redonne vie", comme si Gus n'avait pas tiré finalement...
Qui était la colombe et quel était son rôle ?
La colombe, c'est Cerise, c'est l'un des oiseaux de Jacquot. Les pigeons ont été utilisés en temps de guerre, et notamment pendant la première guerre mondiale. Leur rôle était de transporter les dépêches et les messages codés. Dans Mutin ! Cerise transporte le fil dont a besoin Gus pour recoudre son bouton et ne pas mourir dans le déshonneur. Mais ça ne marche pas. Cerise n'arrive pas à temps et Gus est fusillé...
A Luc Tartar en particulier: Qu'est-ce qui vous intéresse dans la comédie ?
J'aime le théâtre depuis tout petit. Dès six ou sept ans je voulais en faire mon métier. Le théâtre, et notamment l'écriture, c'est une façon pour moi d'entrer en dialogue avec le monde et avec mes contemporains. C'est investir mon imaginaire et questionner la marche du monde. Représenter, jouer, c'est mettre en perspective tel ou tel aspect de notre vie en communauté. Pour lui donner du sens. Et de la poésie. Le théâtre, comme tout art, ne cherche pas à expliquer le monde mais il en donne une lecture émotionnelle. C'est cette traversée de l'émotion (toutes sortes d'émotions, le rire, les larmes...) qui me bouleverse et me fait avancer.
Pourquoi avoir choisi ce côté-là de la guerre ?
Parce que c'est encore un tabou en France, en 2014, et je trouve ça dommage. Je connaissais mal les fusillés de le Grande Guerre et je me suis donc beaucoup documenté pour écrire la pièce. Ce que j'ai découvert m'a réellement passionné en même temps que bouleversé. Cette question des fusillés touche notre humanité et notre relation au devoir, à la peur, au courage. Qu'est-ce que c'est le courage ? Qu'est-ce que c'est que le sacrifice, la patrie ? Suis-je un héros si je me bats ? Suis-je un salaud si je m'enfuis ? Ces questions presque philosophiques traversent la pièce et il m'a semblé que ce thème des fusillés devait être mis en lumière, qui plus est en période de grave crise économique, qui provoque, comme en temps de guerre, la déshumanisation des individus.
Luc Tartar
Questions aux comédiens: Pourquoi avez-vous accepté de jouer cette pièce ?
Bonjour à tous et toutes,
D'abord, je souhaite vous féliciter pour votre écoute lorsque vous êtes venus voir Mutin!. Cela compte beaucoup pour les acteurs et pour la qualité de la représentation. Votre écoute a été attentive et vive. Elle a contribué à faire de ce moment un moment unique, plein d'échanges vivants.
Personnellement, j'ai accepté de jouer dans Mutin! car j'ai aimé tout de suite l'histoire, la langue de l'auteur et le personnage de ROSE. C'est très rare de pouvoir jouer un personnage qui traverse le temps (de 20 ans jusqu'à sa mort). J'ai immédiatement senti que j'allai l'aimer. Et puis, il y a le travail avec Gil Bourasseau, le metteur en scène. Cela fait 15 ans que nous aimons travailler ensemble.
Comment vous sentez-vous quand vous jouez?
C'est un moment particulier, en dehors du temps et de la vie ordinaire, dans l'espace protégé du théâtre.
C'est un moment plein d'émotions mêlées : d'inquiétude ("Est-ce que je vais y arriver ?"), d'excitation ("Comment ça va se passer ce soir ? Comment va être le public ?"), de plaisir (Plaisir d'enfiler son costume, d'être sous les projecteurs, de retrouver ses camarades de jeu, de raconter ensemble l'histoire, d'être à l'écoute, de retrouver les personnages, de JOUER...).
C'est aussi un moment de maîtrise. On a répété et donc on sait ce que l'on doit faire. Tout est "caler" : déplacements, intentions de jeu, rythmes...On a appris les techniques qui permettent cette maitrise. On est heureux de faire son métier et on cherche a améliorer soir après soir la qualité de l'interprétation.
Et chaque soir, c'est différent. Chaque soir, il faut réinventer, chercher a recréer la vie (en plus concentrée et en plus vivante que dans la vraie vie).
On y arrive pas toujours, mais quand on y arrive, c'est la JOIE.
Comment les comédiens font-ils pour apprendre tout leur texte?
Certains enregistrent leur texte pour l'écouter, d'autres ont besoin de l'écrire, d'autres l'apprennent en marchant et en le disant à haute voix (c'est mon cas)... Cela prend du temps, car il ne s'agit pas seulement de l'apprendre comme un perroquet, il faut que le texte résonne en nous, qu'il nous imprègne. Apprendre son texte, c'est la partie la plus facile du métier de comédien. Chacun doit trouver sa méthode et avoir un peu de courage.
Combien d'années faut-il pour être comédien?
Toute une vie d'homme ou de femme.
A bientôt,
Cécile Tournesol
Merci de vos réponses!
17 novembre 2014
Par Stéphanie SOURY (Collège Ferdinand Buisson, Juvisy-sur-Orge (91)) le 17 novembre 2014, 13:12 - Ateliers d'écriture
14 novembre 2014
Par eleveheros3e le 14 novembre 2014, 14:09 - Théâtre
12 novembre 2014
Par Stéphanie SOURY (Collège Ferdinand Buisson, Juvisy-sur-Orge (91)) le 12 novembre 2014, 19:14 - Théâtre

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