L'œuvre de Louise Labée « Je vis je meurs... » écrite en 1555 est un poème construit en décasyllabes (vers de 10 syllabes). Il est composé de quatorze vers répartis en 4 strophes. Les deux premières sont des quatrains et les deux suivantes sont des tercets. Cette construction fait donc de ce poème un sonnet. Les rimes sont embrassées, elles suivent le modèle abba abba cdc cdd.
Ce poème traite de la contradiction des sentiments amoureux. En effet « Puis, quand je crois ma joie être certaine, » Ce vers exprime l’hypothèse de sa joie amoureuse
« Tout à un coup je ris et je larmoie » De même ce vers exprime le malheur de l’amour par ce jeu d’antithèses des verbes rire et larmoyer. La répétition du pronom personnel « je » accentue cette tristesse
Hugues Rambosson