L'atelier d'écriture

Pierre, c'était le nom de ce nuage. Je l'avais tout de suite deviné lorsqu'il était apparu. Il commença alors à parler. Après ce qu'il s'était passé, un nuage qui parlait ne m'étonnait pas plus que ça, pourtant, lorsqu'il commença à expliquer que ce n'était pas fini, cela m'énerva. J'en avais assez, je m'étais fatigué à trouver les trois boules et voilà que celui qui était censé annuler le vœu me disait qu'il fallait que je trouve encore une boule.

Je lui coupai la parole et je partis loin de ce nuage. Je m’aperçus alors que le nuage avait glissé un mot dans mon sac avec les instructions pour annuler le vœu, mais avec un mouvement de dédain, je l'écartai et continuai ma course. Plus que trois heures, c'était ce qu'indiquait ma montre que j'avais programmé pour les vingt-quatre heures de recherche .

Cela me fit rire. J'avais mis 21 heures à chercher ces boules pour finalement me retrouver avec un nuage.

Arrivé en ville, je commençai par aller au cinéma puis je partis vers un restaurant où les serveurs, les cuisiniers étaient des enfants. C'est vrai que depuis que j'avais fait le vœu, je n’avais vu que des enfants en ville. Ils faisaient le travail des adultes.

En sortant du restaurant, quelque chose attira mon attention. Je me dirigeai alors vers le coin où je l'avais vu puis partis vers la forêt où l'éclat était en train de se diriger. Je finis par arriver dans une clairière. Sombre, ténébreuse effrayante, étaient les mots pour la définir. Les arbres qui l’entouraient étaient plus secs et plus petits que les autre arbres de la forêt. La clairière était entourée de buissons épineux et des ronces recouvraient une pierre. Cette clairière était lugubre.

Et là, sur cette pierre, il y avait une boule.