Pour écrire, les élèves butinent de fiche en fiche pour choisir leurs mots. C'est un peu comme si, munis d'une palette d'artiste, ils essayaient de nous montrer ce qu'ils voient. Les mots sont un peu comme les couleurs du peintre, non ?

Laissons-les s'exprimer: 

   Mais les vacances, c’est aussi une odeur. Les grandes vacances bien sur, cela sent la tranquillité le repos.
Quand elles sont là depuis plusieurs jours, semaines, on va à la plage, on se promène sur le sable et cela me donne l’impression d’être à l’autre bout de la terre, et c’est très délicat.
  Cela donne aussi envie de plonger dans l’eau et nager très loin, pour entendre le bruit charmeur de la mer, le bruit joyeux des dauphins, bref tous les bruits agréables pour bien se détendre.
Parfois les grandes vacances on s’ennuie et cela signifie déjà le fin des vacances, et cette odeur n’est plus délicate, agréable.
Elle est amère, agressive, écœurante et capiteuse.
C’est tout à fait les grandes vacances.

Jessica

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.....J’errais dans un des nombreux couloirs de ce château. Je pensais m’être perdu car je n’étais là que depuis quelques jours. Je compris soudain où j’étais en voyant une des grandes et nombreuses fenêtres qui donnaient sur la Loire et ses bancs de sable estivaux. En regardant par la fenêtre ses petites îles. Je vis le ciel rose-orange de la fin d’après-midi. je me sentais fatigué et décidait de rentrer dans ma chambre afin de me coucher. Je ne voulais pas me sentir fatigué car j’avais prévu d’aller voir un spectacle se soir. La fatigue m’emportais peu à peu. J’entrepris donc d’aller me coucher. Je tournais à gauche et passa devant une merveilleuse peinture de François Ier. Il était dans un habit de soie et taillé à l’Italienne. Le fond était bordeaux. Je montais un escalier me ramenant en haut du château. Je traversais un couloir de plus en plus sombre. Le ciel s’assombrissait et je pus voir Vénus, plus communément appelée « étoile du berger ». en arrivant dans ma chambre, cinq minutes plus tard, elle était noire. Je sortis sur le balcon et vis le reflet rouge de Mars. Une nuit sans lune propice à l’observation des astres. Je laissai la fenêtre ouverte et me mis au lit. Aussitôt, je m’endormis.

Martin.

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.....Cela se passe à la ville de Cabourg , au bord de la mer , à côté d'un grand pont de pêche qui est juste devant une étendue infinie de sable en face de l'horizon. Je vais bientôt voir un coucher de soleil , tous les plus hauts nuages sont colorés d'un orange clair.

.....Au fur et à mesure qu'ils sont bas , ils deviennent d'un orange marbré.En regardant le soleil disparaître derrière l'horizon , c'est comme une grosse balle de tennis qui coule ou encore le soleil qui coulait et s'éteignait au contact de l'eau. La nuit tombe et les nuages sont encore illuminés par la lumière du soleil couchant.

Thiffany

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.....A ce moment exact de la journée, même les oiseaux ne sont pas encore réveillés. D'ici jusqu'à l'horizon,l e ciel est plongé dans un noir aveuglant, désespéré. On ne distingue plus la limite de la mer et du ciel. Celui-ci paraît, lui aussi, dormir profondément. Aucun signe de vie y règne. Tout-à-coup, une ligne de lumière perçante se dessine à l'horizon. Elle est si éclatante, donnant vie à tous les éléments de la Terre, reflétant sur l'eau ses incroyables rayons, pareils aux fils d'or par milliers. On a curieusement l'impression de renaître, ou du moins d'avoir effacé tous nos soucis. L'espoir remplit le coeur de tous les êtres, éliminant les impuretés de ce monde, leur disant qu'ils n'ont pas leurs places ici. Cette lumière remet l'ordre dans le monde, même si tout cela est juste une impression ou une imagination qui ne peut jamais devenir réel. Mais on a envie d'y croire. Car cette lumière ne peut être remplacée par autre chose, elle crée des étincelles dans nos petits coeurs qui n'ont peut-être pas vraiment d'importance comparés cet immense monde. Et cette fameuse source de toute vie, c'est le Soleil. Moi, assise sur cette plage, écris mes plus profondes pensées, et cependant, le soleil a déjà monté beaucoup de marches pour arriver tout là-haut, loin loin d'ici dans le ciel, faisant vibrer le monde avec ses incomparables éclats magiques.

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.....Quand j'étais petite, ma famille et moi avions loué une belle grande et spacieuse maison qui appartenait à quelqu'un qu'on aimait beaucoup. Cette maison était aussi composée d'une énorme étendue d'herbe vert émeraude d'une fraîcheur inoubliable comme de l'eau que l'on s'étalait sur la figure. Elle était magnifique au milieu de la journée, il y avait des fleurs multicolores comme un arc-en-ciel. Elles avaient une agréable odeur :certaines une odeur de myrtille ,d'autres un délicieux parfum de violette. Il y avait un petit ruisseau avec un agréable chant comme une troupe d'oiseaux qui chantonnaient dans les arbres. A propos d'arbre, il y en avait beaucoup:des arbres fruitiers ainsi que des arbres fleuris. On aurait dit le paradis.Mais ce n'ait pas tout: des animaux gambadaient aussi, souvent mon petit chat Papyrus courait après les mulots pour jouer avec. Un agréable vent recouvrait ce petit monde de bonheur.

Éloïse

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.....La montagne en face de moi varie de toutes les couleurs : vert pomme, indigo, bleu saphir, violet, rouge coquelicot. Les senteurs des fleurs sont dans l'air, le soleil éclaire les montagnes, projetant leurs ombres dans la vallée.

.....A côté, il y a un lac aux reflets d'argent. Les ombres nous jouent des tours, des oiseaux deviennent gros comme des sapins et des sapins gros comme des montagnes. Le soleil s'est couché et on voit les étoiles qui scintillent dans le ciel.

.....On entend le sifflement des marmottes qui s'apprêtent à rentrer dans leur terrier. Les oiseaux chantent pour la dernière fois de la journée. Tous les bruits disparaissent, il n'en reste plus que la pâle lueur de la lune qui éclaire un peu et se reflète dans le lac.

Guillaume H.

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.....Le soir, de ma fenêtre, lorsque le soleil faiblit, le ciel reflète des couleurs féeriques.

Un rose pareil au plumage des flamants roses apparait dans un ciel bleu pur.

Puis les couleurs s'atténuent,le bleu devient grisâtre et le rose, blanchâtre.

Et toutes ces incroyables couleurs disparaissent .

.....Laissant place à l'obscurité, le ciel est alors noir de jais, parsemé de tâches

blanches: les nuages.

.....Bien plus tard, lorsque le soleil aveuglant est remplacé par la lune,

le ciel est tacheté de millions d'étoiles qui illuminent le ciel,

pareil à des millions de lueurs de vie!

 Alexia

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Le soleil, d’un rouge mêlé de rose pâle, anormalement rond et sublime ressemblait à Saturne, car il y avait une lumière crue autour de Lui, comme celle de l’anneau de cette planète sacrée. Le ciel se confondait d’étoiles vives et blanches. J’ai toujours aimé les étoiles car elles sont indépendantes, elles diffusent leur propre lumière. Un dauphin, noir dans cette pénombre jouait dans cette eau aux reflets rose nacré et fuchsia. Il était gracieux comme un cygne et le contraste du ciel mettait en valeur sa couleur obscure. Les palmiers desséchés regardaient le coucher de soleil comme si tout était irréel et qu’ils allaient se réveiller au bout d’un certain temps. Au loin on apercevait des montagnes aux cornes de rhinocéros. La lueur du soleil les camouflait légèrement et on ne les distinguait pas bien, on aurait dit un mirage. Je vis un instant magique.

Nelly

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.....En m’approchant du château, je m’apercevais qu’en fait les petites lumières fluorescentes étaient des lucioles. Le château faisait trois étages plus la tour. Sur sa façade je voyais des sculptures gris éléphant et des inscriptions indéchiffrables. J’avais peur, mais je suis comme même rentrée. J’avais ouvert les immenses portes noires du château quand j’ai découvert le couloir qui menait au salon, à la salle à manger, à la cuisine et à l’escalier plein de toiles d’araignée et de poussière. Je suis montée au premier étage. Des tableaux et des armures étaient dans le couloir qui menait au cinq chambres, cinq dressings et cinq salles de bains. Au deuxième étage il y avait une gigantesque chambre. En revanche au troisième étage le couloir et les chambres étaient laids. Je me suis dit que c’était ici que dormaient les cuisiniers, les femmes de ménage et les servants du roi. Enfin, je suis montée à la tour où j’ai découvert des milliers de passages secrets. Je me suis bien amusée! Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, je devais partir; j’ai emprunté un passage qui descendait. Malheureusement, je me suis retrouvée dans la prison du château. Il y avait des centaines de squelettes. Alors je suis sortie le plus vite possible et je ne suis plus jamais revenue dans ce château.

Judith

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Montorgueuil

Dans les Pyrénées, près du village ariégeois de ma grand-mère, il y a une petite montagne appelée Montorgueuil. Je reconnaîtrais son profil entre mille. Tout en haut, une tour à moitié détruite se dresse, comme un gardien très ancien qui voudrait absolument continuer son travail de protection des habitants de Saurat. C’est un but de promenade très agréable et facilement accessible. Il y a juste une montée plus dure en arrivant à la tour, et si on prend par la gauche, on peut même faire une petite escalade ! Dès qu’on a dépassé la tour, la vue est magnifique, on voit tout le village et la vallée jusqu’au Col de Port.

Quand on y arrive en milieu d’après-midi par beau temps, l’air est transparent et le ciel d’un bleu très profond. On distingue parfaitement tous les sommets alentours : le Relais derrière, Calames en face, le rocher de Carlon de l’autre côté aussi mais plus haut, et toutes les crêtes jusqu’à l’Estibat et au Pic de la Journalade, qui se découpent sur le ciel comme une scie aux dents inégales. Ce sont des montagnes bien plus hautes que Montorgueuil. A partir d’une hauteur très nette, les forêts vertes cèdent la place aux forêts plus foncées de sapins, et encore au dessus, il n’y a plus rien, que des fougères et des espaces pelés.

C’est une promenade que je connais par cœur et que je peux faire seule. En redescendant, on cueille des fleurs, des pissenlits, des marguerites, des clochettes mauves et des tremblants. Leur mariage est ravissant.

Clara