Après avoir découvert le talent extraordinaire de Raymond Devos, les élèves se sont amusés à imaginer un échange entre deux personnes qui ne se comprennent pas : "donner sa langue au chat", "avoir une langue de vipère", "avoir l'estomac dans les talons" est compris au sens propre par l'un des deux interlocuteurs.
L'exercice était difficile. Seuls les volontaires étaient invités à publier leur texte. Bravo à eux !
Voici celui de Victor:
Hier, j’ai fait une devinette à mon ami, et il a dit qu’il donnait sa langue au chat ! Alors, moi, je lui ai dit qu’il n’avait pas de chat mais un chien !! Il m’a regardé bizarrement et il est parti en riant ! Le soir, justement, j’ai mangé de la langue de bœuf. J’ai eu une bonne idée !! Si j’allais lui donner cette langue pour remplacer celle qu’il avait donnée au chat !! Je suis allé chez lui pour lui proposer une nouvelle langue. Et vous savez quoi, il n’avez pas l’air de trop aimer… il a même tiré la sienne !!!!
Voici celui de Nathan
Passer du coq à l’âne
J’avais invité mon patron à diner. Il était venu avec son coq.
Il disait des âneries. Donc je lui dis de ne pas faire l’âne. Juste après cela il se mit à dire des mots savants. On aurait pensé qu’il faisait son coq. Ce fut alors que ma femme apporta des œufs à la coque. Mon patron commença à s’énerver. Je proposai donc qu’il passe du coq à l’âne.
Le lendemain il revint mais cette fois avec un âne. Son âne rit d’une façon bizarre. Ce qui me poussa à lui demander pourquoi il avait fait cette ânerie. Il me répondit que son coq après avoir pris de la coqueline pour ne pas avoir mal au cœur, avait eu la coqueluche. Il y avait une autre raison qui était que je le lui avais demandé. Donc je lui expliquai que c’était une expression qui signifiait passer à autre chose. Et n’ayant pas toute ma tête, je m’adressai à l’âne et lui dit:
«Tu veux un coca l’âne ? »