Centon de Charlotte 4A
Par KEPEKLIAN VERONIQUE (Collège Maurice Genevoix, Montrouge ( 92 )) le 29 mars 2017, 19:47 - Lien permanent
Autrefois
j'aurais passé près d'elle inaperçu.
Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent
que j'avais de si près tenus
côte à côte, le long des chemins
Suffit-il que tu paraisses
de ce rêve déconcertant
Où tu m'apparais seule
A ces mondes dont je parle souvent.
Que nous sommes-nous donc fait l'un à l'autre
pour que jamais ton sourire
et la douleur qui vient d'ailleurs
étale au soleil notre vulgaire trésor
Eblouissante douleur du silence