Rappels : langue/expression

On ne doit jamais employer la première personne du singulier « je », « selon moi » ou « à mon avis » par exemple, dans un devoir de bac. En effet, ce serait un signe de subjectivité alors que vous essayez d'adopter une démarche objective. Utilisez donc le pronom indéfini « on » ou éventuellement la première personne du pluriel « nous » qu'on emploie souvent dans l'annonce du plan. S’il s’agit de donner un avis, préférez toujours « on peut penser » à toute forme qui vous impliquerait. 

Petite difficulté avec le déterminant ce. Devant un nom masculin commençant par un son vocalique, il devient « cet » pour éviter le hiatus (la prononciation de deux voyelles consécutives). On risque alors de le confondre avec son féminin « cette » qui se prononce pareil. Ex : Un chien, un chat, un oiseau, une poule, un homme, une femme → ce chien, ce chat, cet oiseau, cette poule, cet homme, cette femme.

À/dans + y : le pronom « y » remplace un complément de lieu dans une phrase. Il ne peut donc pas y avoir en même temps un groupe en « dans... » et un pronom « y ». Où + y : de même, puisque la relative introduite par « où » désigne un lieu, elle ne peut contenir « y ». En + y : même chose, avec « en... » qui désigne un lieu. On écrira donc : Dans ce texte, on relève… En France, on va au lycée à 15 ans. À la ligne 6, on remarque... Ce paysage où le soleil brille est caractérisé par…

« dont » est un pronom relatif qui reprend un groupe en « de... ».. Ainsi, on ne doit pas répéter le groupe repris, ni avec son, ni avec y. Ex : Laura est dans une classe. Les meilleurs joueurs de basket du lycée font partie de sa classe. → Laura est dans la classe dont font partie les meilleurs joueurs de basket du lycée.

« malgré que » n’est pas correct. On peut utiliser « bien que » à la place. Malgré s’emploie avec un groupe nominal. Devant une proposition, on emploie « bien que ». Ex : Bien que « malgré » ne prenne jamais de « s », certains élèves en mettent à chaque fois. Malgré ses efforts sur le projet Voltaire, il se trompe parfois sur l’usage de « malgré ».

Quand un complément circonstanciel est placé en début de phrase, on doit placer une virgule avant le sujet. Ainsi, quand on utilise des connecteurs, on les fait suivre d’une virgule : « ainsi, ensuite, cependant, alors, » Ex : Ensuite, nous verrons que la virgule est placée avant le sujet. Quelle que soit la nature du groupe placé avant, on met une virgule avant le sujet.

Attention aux verbes comme appeler (un appel), envoyer (un envoi), désirer (un désir), clouer (un clou), statuer (un statut, une statue), crier (un cri), balayer (un balai), travailler (un travail), choquer (un choc), stocker (un stock), zigzaguer (un zigzag), flairer (un flair), saisir ( une saisie), écrire (un écrit), se pourvoir (un pourvoi), entretenir (un entretien), maintenir (un maintien), soutenir (un soutien), accueillir (un accueil). Ces verbes peuvent être confondus avec le nom de la même famille. De manière générale, on dit que le nom est plus court puisque le verbe porte la marque de sa conjugaison : on peut remplacer le verbe par un imparfait. Si c’est le cas, il suffit de remplacer la terminaison de l’imparfait par celle du présent. Ex : Il appel/appelle son ami → Il appelait son ami → Il appelle son ami. Il a reçu un appel/appelle en cours. → Il a reçu un appelait en cours. → Il a reçu un appel en cours.

Ne confondez pas les noms en -isme avec les adjectifs en -iste. Le nom en -isme désigne un mouvement ou un concept qui appartient généralement aux idées : le classicisme, le romantisme, le réalisme, le naturalisme, le surréalisme mais aussi le marxisme, l’olympisme, le pointillisme, l’impressionnisme, le cubisme, le lyrisme, l’héroïsme etc. L’adjectif qui permet de dire d’une œuvre ou d’un auteur qu’il présente des traits liés à ce concept est souvent en -iste : un tableau impressionniste, un roman réaliste ou naturaliste, un tableau cubiste, une économie marxiste mais une œuvre classique, une action héroïque ou un auteur romantique.

« En train » s’écrit en deux mots.

homophones à/a : a peut être remplacé par avait, car c'est le verbe avoir à la troisième personne du présent. À ne peut pas être remplacé car c'est une préposition imposée par la construction du verbe ou du groupe complément. 

Les erreurs sur les finales en -er et en -é, qui concernent les verbes du premier groupe (chanter, manger, donner...). Pour ne pas se tromper, on remplace le verbe par un autre verbe du 2e ou du 3e groupe (courir, finir, dire...) dont les participes passés sont différents des infinitifs. Ainsi, si on peut remplacer par couru, fini, dit..., c'est qu'il faut mettre -é, comme dans chanté, mangé, donné. Si au contraire on utilise l'infinitif courir, finir, dire..., c'est qu'il faut mettre l'infinitif en -er, chanter, manger, donner... Il est important de bien revoir régulièrement cette règle car c'est une erreur très fréquente et si vous la faites à chaque fois au bac, ça va vous coûter beaucoup de points !

Un parti et une partie ne sont pas la même chose : « faire partie » signifie être une partie de quelque chose. Il y a donc un « e ». En revanche, « prendre parti » ou « tirer parti » signifient choisir son parti, son camp, ou son intérêt.

On ou l'on ? sur antidote.info

Il y a : sur le Figaro 

Pour qu'il aitSur orthodidacte

Lexique/orthographe

Des erreurs sur ces mots (à apprendre si vous êtes concernés) : un champ, d’abord, c’est-à-dire, quotidien, atmosphère