C'est un immense succès critique et au box-office à travers le monde.

Il est le premier film sud-coréen et, plus largement, premier film en langue étrangère, à gagner l'Oscar du meilleur film en 2020, Parasite est le seul long métrage à obtenir lors de la même cérémonie l'Oscar du meilleur film. (source wikipédia)

Synopsis du film :

Toute la famille de Ki-taek, mal logée dans un quartier pauvre de Séoul, est au chômage et vit d'expédients. Un jour, le fils, Ki-woo, obtient par relation un emploi de professeur particulier d'anglais auprès de la fille d'un couple très riche, les Park. Il s'emploie ensuite à faire embaucher sa sœur comme professeur d'art. C'est le début d'un engrenage incontrôlable.

Comment le film utilise t'il les clichés ?

Dans un film avec un tel propos, Il est presque inévitable que celui ci s'attaque souvent aux clichés entre les riches et les pauvres notamment celui que les pauvres sentent mauvais. Ce dernier sera est utilisé comme élément du scénario par exemple le moment ou la famille est presque démasquée a cause de leur odeur identique de "vieux chiffon" mais aussi au climax du film ou cette odeur va mener à un drame...

Cependant, l'une des qualités du film est de ne pas tomber dans la caricature : pas de stéréotypes grossiers pour marquer la différence de classes, mais une mise en scène subtile expliquant parfaitement la situation, sans excès. Les prolétaires ne sont pas tous gentils et les bourgeois tous méchants : Bong Joon-ho montre que les prolétaires sont amenés à lutter entre eux en dépit de leurs intérêts communs.

Ce film est très nuancé dans tout ce qu'il fait. Il mêle très habilement pendant deux heures différents codes de genres cinématographiques différents : romance, drame social, espionnage, horreur. L'humour est subtil et bien dosé.
 

article par Noah Loisel