REDACTION SUR UN PHENOMENE ETRANGE AUQUEL J’AI ASSISTE

C’était un vendredi 13, jour que la grande majorité des gens redoutent car il est généralement synonyme de malchance ou de malheur. Quant à moi, je n’étais pas particulièrement superstitieuse et je n’avais donc pas de raison d’appréhender ce jour jusqu’à ce qu’un phénomène étrange se produisit. Le vendredi 13 était-il donc un jour à craindre ? Devais-je moi aussi en avoir peur ?

Je me trouvais chez mes grands-parents en bord de mer avec mon père, ma mère, ma cousine Perle et mes deux inséparables chatons Rik et Zik.

Seule dans ma chambre au dernier étage, confortablement installée dans mon lit, le dos calé contre mon oreiller, je lisais un livre fantastique dont l’histoire faisait froid dans le dos car elle mettait en scène vampires, fantômes, spectres et autres créatures fabuleuses et terrifiantes. J’étais totalement captivée et concentrée sur ma lecture …

[SITUATION INTIALE verbes conjugués à l’imparfait]

 

 

[ELEMENT DECLENCHEUR verbes conjugués au passé simple]

lorsque soudain, j’entendis l’escalier craquer. La porte s’entrouvrit lentement et la lumière s’éteignit subitement. Je me retrouvai totalement dans le noir.

Puis, la commode se mit à bouger et à grincer. Les objets posés sur le meuble semblèrent prendre vie. Il me sembla les voir s’agiter et voler dans les airs puis retomber aussitôt dans le vide. Deux petites formes se mouvèrent de bas en haut. On aurait dit des pantins qui dansaient dans l’espace. Les rideaux accrochés aux fenêtres remuèrent également de chaque côté.

Dans l’obscurité de ma chambre, je distinguai dehors, à travers les volets, la lune qui sembla me fixer et se moquer de moi. Je pus voir ses yeux ronds et sa bouche rieuse. Puis, j’entendis au loin des bruits étranges, des cris et des plaintes qui firent penser à une bête furieuse. Elle sembla se rapprocher de la maison car j’entendis le crissement des graviers sous ses pas dans la cour. Je vis alors sur le mur, face à mon lit, l’ombre de la créature. Je vis sa forte mâchoire et ses griffes se dessiner distinctement sur un des pans du mur. On aurait dit une sorte d’araignée géante. Je la contemplai avec des yeux fixes et angoissés. Mes mains tremblèrent et je fus prise de panique. Je me blottis au fond de mon lit afin de me protéger. Que me voulait-elle ?

Etais-je en train de rêver ? Ces choses surnaturelles étaient-elles réellement en train de se passer ? A force de lire des romans fantastiques, mon cerveau n’était-il pas en train de me jouer des tours ?

Mes doutes et mes incertitudes augmentaient avec la frayeur et l’affolement de voir ces événements se dérouler sous mes yeux que je pensais éveillés. Probablement, ma cousine Perle voulait-elle me faire une farce ? Elle était sans doute cachée dans un coin de ma chambre et allait surgir soudainement. Sinon comment expliquer ces événements étranges ?

Finalement, peut-être étais-je dans un rêve ou plutôt en plein délire ? Je lisais trop d’histoires fantastiques. J’allais devenir folle. Prise de panique, je pris ma lampe de poche dans le tiroir de ma table de chevet et éclaira la pièce. Je vis alors devant moi, Rik et Zik en train de jouer en faisant voltiger toutes mes affaires à travers la pièce. Mais, bien sûr, en s’introduisant dans ma chambre, les deux compères s’étaient pris les pattes dans le fil de ma lampe électrique.

Mon cauchemar était enfin terminé et tout avait maintenant un sens rationnel. Je connaissais l’identité des coupables et mon imagination avait fait le reste. Nous étions près de la mer. Quoi de plus normal que d’entendre des bruits au dehors. Puis l’ombre projeté sur le mur n’était autre que celui de l’arbre installé sous mes fenêtres et le bruit des pas sur les graviers, celui de mon grand-père.