Les élèves ont étudié le tableau de Friedrich intitulé (cliquez sur le titre)  "Voyageur contemplant une mer de nuages" . Ils ont compris peu à peu que ce tableau est une invitation à imaginer ce que perçoit le voyageur, du haut de son rocher.

Si vous regardez bien, en fermant les yeux ou en s'éloignant, on a l'impression que cet homme est sur la poupe d'un navire et qu'il traverse une mer déchaînée. Faites-en l'expérience, vous verrez que le titre n'a pas été choisi par hasard...

Je laisse aux élèves le soin de nous faire partager ce qu'ils ont imaginé découvrir en prenant la place du voyageur. C'est beau!

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Texte de Juliette : 

Je suis là, immobile au bout d'une falaise , à regarder la mer de nuages qui s'étend devant moi. La beauté des montagnes dressées dans ce paysage grandiose me laisse sans voix. Face à celle-ci, je me sens infiniment petite. En baissant la tête, le vertige m'envahit quelques instants. Je prends alors conscience que je suis à au moins dix mètres au dessus d'un violent torrent. Il se termine par une cascade dont je ne vois pas la fin. Après ce moment d'angoisse, je reprends mes esprits et je songe à quel point la nature est belle et puissante.
      Je me demande pourquoi les Hommes ne prennent pas la temps de venir ici et de contempler la nature qui s'offre à nous. Ainsi, ils comprendraient peut être qu'il ne faut pas la détruire mais la protéger.

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Texte de Leïa :

Je me suis retrouvé là, par hasard. Je ne sais pas comment je suis arrivé au sommet. Mais je remercie ce qui a guidé mes pas jusqu'ici.

   En arrivant au sommet, je suis resté bouche bée devant ce magnifique paysage. Quand j'ai vu cette mer de nuages, devant moi, je me suis senti inexistant.

   Comment ne pas ressentir cette impuissance face à la grandeur de la nature? Même dans cet endroit reculé du monde la nature est présente.

   J'aurais tellement voulu immortaliser cet endroit sur une toile! Mais la seule chose que je puisse faire, c'est profiter de ce paysage au maximum, afin qu'il soit gravé dans ma tête, et que je puisse le revoir dans les moindres détails quelques années plus tard.

   C'est donc à regret que je quitte cet endroit magique, en me jurant d'y retourner, un jour, et de ne jamais l'oublier.

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Texte d'Agathe: 

Je suis là, au bord de cette falaise abrupte, stupéfait par le vide. En voyant cette immense étendue de nuages, je suis ébloui par la beauté de ce merveilleux paysage. Impuissant face à cette nature, la vue qui s'offre à moi devient magique. Seul et immobile, je me demande comment la nature peut créer une telle émotion. Le vent souffle dans mes cheveux. Je suis sidéré par ces belles montagnes qui transpercent cette mer de brume. 
Je m'avance un peu plus, et soudain, je suis effaré par le vide qui se tient devant moi. Le calme revient petit à petit mais je n'arrive pas à me détacher de cette  splendide image. 
Je suis donc là, à attendre que quelqu'un me rejoigne afin de partager ce moment unique avec moi.

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Texte d'Aysel: 

Arrivé, après tant d’effort au sommet de cette montagne je vis enfin l’immensité de ce paysage. Ces nuages qui se déplaçaient calmement, doucement et légèrement m’apaisaient. Cette brise qui caressait mes joues et emportait mes cheveux me donnait la sensation de voler.

La vue était impressionnante. J’avais les yeux rivés sur ces grandes étendues de nuages et sur l’horizon. Le vide devant moi était recouvert de cette nappe blanche et me faisait oublier mon vertige. Le soleil au loin qui se levait, éclairait et réchauffait mon visage.

J’étais là pensif, isolé et seul. A la fois la tête dans les nuages j’avais les pieds sur terre. Dominant les plaines et les vallées je paraissais tout petit face à cette nature infinie.

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