La basilique Saint-Denys d’Argenteuil porte le nom du premier évêque de Paris, persécuté, puis élevé au rang de saint.

Elle a été construite en 1865 par l’architecte en chef des travaux de la ville de Paris pour les édifices religieux, Théodore Ballu.

Elle a remplacé l’ancienne église du Moyen-Âge, qui risquait de s’effondrer.

Sa hauteur est de 57 mètres du sol au clocher.

Comme la ville d’Argenteuil avait financé une partie des travaux, elle a fait graver la devise républicaine sur la façade, Liberté, égalité, fraternité, quelques années avant le vote de la loi de séparation de l’église et de l’état en 1905. On trouve depuis cette date la devise républicaine sur les bâtiments publics.

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La basilique est de style néo-roman, c’est-à-dire inspiré de l’architecture du Moyen-Âge, réinterprétée au XIXème siècle. On retrouve ainsi des voûtes en plein cintre, arrondies.

En observant la façade, nous avons remarqué la statue de la vierge Marie en train de coudre la sainte tunique du Christ, celle de Joseph, son époux, ainsi que les trois portails.

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En nous dirigeant sur le côté de la basilique, nous avons observé les contreforts et les arcs-boutants, qui permettent de soutenir les murs, qui peuvent par conséquent s’élever bien plus haut que dans les églises romanes, ainsi que la tombe de la marquise de Mirabeau et de son fils.

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Une fois à l’intérieur, nous avons noté le plan en forme de croix latine, c’est-à-dire que la nef et le transept se croisent pour former une croix.

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La nef mène au chœur où est célébrée la messe.

Devant la chapelle de la sainte tunique, Clémence nous a expliqué que c’est le pape qui a donné le titre basilique à cette église car y est conservée la sainte tunique, relique qui fait l’objet d’un pèlerinage, comme celui du roi Saint-Louis présent sur un vitrail dans cette chapelle ou celui du roi François 1er, qui avait autorisé la construction d’une muraille pour défendre Argenteuil et protéger la sainte tunique.

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Une relique peut-être soit un objet ayant appartenu au christ ou à Marie, soit une partie d’un corps d’un saint. Ces reliques sont conservées dans un reliquaire.

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De nombreuses légendes entourent cette tunique.

Elle aurait été confectionnée par la vierge Marie lorsque Jésus était petit et aurait eu le pouvoir de grandir en même temps que lui. Mais, le carbone 14 a permis de dater ce vêtement du VIIème siècle après Jésus-Christ.

De plus, ce serait le roi Charlemagne qui l’aurait apportée à Argenteuil en l’an 800, pour la donner à sa fille Théodrade, qui était abbesse à l’abbaye Notre-Dame. Elle aurait été conservée dans la crypte. On peut voir cet événement peint ainsi que la légende relatée sur les murs de la chapelle. Mais, aucun document n’atteste que Charlemagne serait venu à Argenteuil. 

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Les vitraux  de la basilique sont récents, à cause des nombreux bombardements de la seconde guerre mondiale. Nous avons observé ceux de la chapelle de la sainte tunique, le roi Saint-Louis et Marie-Madeleine, réalisés par Max Ingrand après la guerre. Cet artiste avait connu la déportation et Clémence nous a expliqué que les personnages qu’il représentait était souvent longiligne et avec un visage à la peau tirant sur le vert.

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Nous avons pris ensuite le déambulatoire pour découvrir les trois chapelles rayonnantes.

Des vitraux ont attiré notre attention.

Tout d’abord, celui des sept péchés capitaux. Au centre, se trouve Adam avec des serpents qui s’enroulent autour de son pied et les péchés représentés en haut à droite vers le bas et à gauche, la colère, l’envie, la gourmandise, l’orgueil, la paresse, la luxure et l’avarice.

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Puis, nous avons observé les vitraux des saints locaux. Argenteuil étant un petit bourg rural au XIXème siècle, la majorité des habitants étaient des cultivateurs. Les cultures principales étaient la vigne, la figue, l’asperge et les cultures maraîchères. Les habitants célébraient des saints protecteurs pour avoir de bonnes récoltes.

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On peut voir par conséquent un vitrail représentant Saint-Vincent, patron des vignerons et protecteur de la vigne, ainsi que Saint-Fiacre, patron des maraîchers et protecteur des cultures maraîchères.

Enfin, nous avons pu admirer les deux rosaces.  

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