Au Népal, la tradition veut qu’une jeune fillette âgée entre 3 et 5 ans soit élevée au rang de kumari, c’est-à-dire déesse. Pour être nommée à ce rang, la jeune kumari doit répondre à 32 critères. Rushmila, 11 ans est une kumari déchue. En effet, une kumari ne doit pas saigner, ce qui va arriver à la belle Rushmila qui devra alors quitter le palais de Katmandou et reprendre une existence simple auprès de sa famille. Rushmila va alors se prostrer dans le silence et refuser de sortir car elle regrette sa vie de déesse. Puis, petit à petit, la jeune fille va retrouver le goût de vivre, elle va rire, pleurer, crier ce qu’elle n’avait pas le droit de faire lorsqu’elle était kumari.  Ce court roman empreint d’un profond sentiment de nostalgie est un véritable conte plein de beauté, de finesse et de magie. J'ai été profondément happée par cette histoire tout en sensibilité qui se situe au Népal et émue par l'histoire plutôt tragique de Rashmila, la kumari déchue.