Avec leur professeur de français (M. Brière) et d'histoire (Mme Natali), des élèves de 5e ont rédigé un conte oriental !

Voici un des exemples les plus réussis. Bonne lecture!

Le Coup du siècle

 

C

'est l’histoire d’un jeune homme brun aux yeux verts qui vivait sous le règne du Calife Haroun-al-Bachid. Il se nommait Moha. Il paraissait jeune ; personne dans la ville de Bagdad ne savait dire son âge exact. Moha était d’une profonde avarice, malgré cela, il avait un meilleur ami appelé Azar. Lui était vicieux, vilain et malin.

Hormis tout cela, Moha était quelqu’un de très pieux. Il travaillait dans un souk à Bagdad et en était le gérant. Cependant, son commerce lui rapportait peu. Il décida alors de monter le coup du siècle. Il alla en parler à Azar et celui-ci accepta d’être son complice.

Le lendemain, à l’aube, ils partirent pour le palais du calife et se firent passer pour des architectes pour remplacer l’ancienne toiture du palais. Arrivés à l‘intérieur de la forteresse royale, ils eurent le feu vert pour commencer les travaux. Une fois entrés dans la demeure du calife, ils purent passer à l’action. Tout se déroula comme prévu. Ils allèrent dans la salle des trésors et dérobèrent toutes sortes de bijoux et de diamants. Puis, ils s’enfuirent en toute discrétion.

Ensuite, ils se rendirent chez Moha pour partager le butin. Le commerçant tua son meilleur ami Azar et garda toutes les richesses pour lui. Le calife ne prit pas longtemps pour se rendre compte du vol, il mena son enquête et apprit que l’un des voleurs était mort. Il chercha en vain le deuxième voleur.

Moha s’était rendu à Médine pour s’y installer. Il y devint très puissant. Or, sa notoriété douteuse remonta jusqu’au calife. Ce dernier comprit que Moha était le voleur qu’il recherchait. Il le fit arrêter et le mit en prison.

Moha prit deux longues années à planifier son évasion. Le jour de son évasion venue, il passa par les conduits d’aération et sortit de prison. Il pensait être sorti d’affaires quand un garde le surprit et l’arrêta à nouveau. Le garde l’amena devant le calife qui voulut le donner à manger aux crocodiles.

Cependant, Moha le supplia d’amener ses amis et sa famille pour témoigner en sa faveur. Les proches du voleur vinrent au palais. Le calife annonça que s’il était réellement innocent, on le libérerait. Dans le cas contraire, s’il était reconnu coupable, il serait donné aux crocodiles. Aucun des membres de l’entourage de Moha ne désira lui apporter de l’aide car il s’était montré méchant avec eux.

Moha fut mangé par les crocodiles.

 

Maxime et Happy, 5e1