L'esclavage par Barbara MENDES et Amine HAMMA

Pourquoi moi Malick Ambar, j'ai le droit d'être libre. Libre comme un être humain blanc. Libre comme eux. Après tout on était pareil, on avait des sentiments, une famille, de l'amour à donner. Avec notre liberté, ils nous avait tout pris, notre argent, notre famille... notre vie. Notre existence se résumait à un amer travail dans un champ de riche blanc ayant les armes, l'argent et donc le pouvoir. On nous tuaient à petit feux, le trop peu de nourriture, le beaucoup trop de travail, le manque d'eau et de sommeil, tout sa cumulé nous faisait tombé les uns après les autres et le refus de se redresser nous coutaient d'horrible coup de fouet. On n'étais rien d'autre que de la marchandise facilement remplaçable, rien d'autre que des esclaves. J'ai été vendu et acheté tellement de fois qu'il m'arrive oublier mes origines, ma ville natale, cette belle ville Alhura. Une si belle ville, qui m'a été voler sans pitié, voler par ces mêmes habitants qui arpentent encore ces terres.

Par elevebezons2 | le 24 février 2017 11:05

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