J’ai choisi la scène où le roi se rend compte qu’il est face à la mort et que le temps est passé vite. Cela fait partie du début de la troisième partie du livre. Dans cette scène, le roi serait avachi sur son trône en train de pleurer sans larmes, et à ses côté Marie. Lorsque dans la scène ils évoquent la mort du roi, celui-ci se met à la fenêtre en bois et arrête de pleurer puis lorsqu’il y a un écho qui dit que le roi va mourir, il la quitte, mais juste après, il revient à la fenêtre sans savoir où donner de la tête et il resterait à la fenêtre jusqu’à la fin de cette scène et ses cheveux blanchiront et il souffrira de rhumatisme. Il serait dans cette scène, désesperé, apeuré et stressé, devenu conscient de sa situation et aurait une intonation avec une voix forte et affaiblie.

Marie serait, comme je l’ai dit au-dessus, à ses côtés, jusqu’à qu’il aille à la fenêtre, inquiète, défendant le roi et prenant soin de lui. Elle serait en train de jouer avec sa mèche par stress et ne se déplacerait pas beaucoup pendant cette scène. Tout cela serait joué avec une intonation douce et désesperée.

Passons à Marguerite, elle serait assise sur son trône, les jambes croisées, le dos droit contre son trône regardant droit devant elle et ne montrant aucune émotion. Elle serait exaspérée de la situation, s’énervant très vite et ne perdant pas de temps à dire les choses car elle veut en finir avec cette situation qui l’agace. Elle serait statique et ne ferait aucun geste à part tourner sa tête vers la personne à qui elle parle. Elle aurait une intonation grave et crue, voire qui fait peur.

Ensuite le médecin serait au milieu de la scène, se déplaçant beaucoup en assistant le roi dans son état. Il ne serait point rassurant et ne mâcherait pas ses mots même si cela fait mal de les dire. Il irait se déplacer beaucoup vers le roi pour lui parler ainsi que vers Marguerite. Il aurait une intonation confiante et sérieuse reflétant un savoir concernant son travail.

Pour finir, Juliette au début de cette scène et vers la fin ne serait pas présente, seulement au milieu de la scène. Elle n’aurait aucune pitié envers le roi et ne ferait que semblant de se soucier de lui paraissant fatiguée et lassée de la situation. Elle serait au fond de la scène à droite et ne ferait aucun déplacement ni aucun geste. Elle serait recroquevillé sur elle-même, debout et regardant au sol, levant les yeux seulement lorsqu’elle parle. Elle aurait une intonation douce et soumise.

Quant au garde, il serait sur le devant de la scène à gauche, devant la grande porte. Il serait tourné vers la scène et serait de côté vis à vis des spectateurs. Il prendrait une intonation avec une voix très grave et sérieuse ne se déplaçant pas du tout au cours de cette scène.

Concernant les effets de lumière, je représenterais celle-ci centrée vers le roi, Marguerite, Marie et le médecin, mais à chaque fois que le roi parlerait la lumière serait plus vers lui. Quant au son je mettrais une mélodie dramatique en fond pas trop forte seulement pour accompagner l’air désesperé de la situation et du roi.

 

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Le dénouement :

La lumière suit le Roi qui «entre par la pièce du fond à droite ». Une musique que l’on entendait déjà depuis l’annonce du garde s’intensifie.

 

Tout au long de la scène, la lumière suit le Roi avec une lumière toujours sombre dans le fond. Excepté le début, il n’y a pas de musique, ce qui intensifie les moments de blancs.

 

Dans cette scène, on retrouve plusieurs atmosphères, d’abord de l’inquiétude puis après, majoritairement de la tension.

 

Pendant que le médecin examine le Roi, la lumière s'éteindra. On transmettra le son des battements de cœur du Roi au public à l'aide d'une enceinte, ce qui créera une atmosphère sinistre, dans le noir.

 

Dans son intonation de voix, elle créé comme un écho pour donner l’impression au Roi que tout ce qu’elle lui dit restera dans sa tête en boucle sans s’arrêter. 

 

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Le dénouement :

Le Roi crie en courant partout dans la salle du trône en    faisant des mouvements de droite à gauche avec ses bras comme si il cherchait quelqu’un.                                             

La voix du roi tremble, il essaye de suivre le Médecin mais c’est trop tard.                     

Le Roi se retourne et regarde désormais Marguerite. Il hausse le ton et tend le bras droit en lui donnant des ordres.                                                                                                        

Marguerite regarde le Roi droit dans les yeux et le questionne en le prenant de haut.          

Le Roi répond en étant complètement perdu et se dirige près des portes du fond.                 

Lorsque le Roi prononce sa réplique, il doit bégayer et regarder au loin en étant aiguillé vers le public.                                                                                                                                   

Le Roi dit cela en hurlant de souffrance et se tient proche du sol à cause des boulets imaginaires qu’il porte.                                                                                                         

Marguerite répond à Bérenger avec une voix très rassurante. Elle enlève et jette tout le poids que porte le Roi. Plus Marguerite enlève des boulets et fait semblant de les jeter, plus le Roi se soulève progressivement.