Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell.

Par Anne-Claire, élève de première au lycée Jean Monnet

Autant en emporte le vent est une trilogie relatant une partie de la vie de Scarlett O’Hara. De jeune fille à jeune femme, Scarlett reste vive et pleine d’énergie, elle possède des idées bien arrêtées, elle est d’une très grande beauté et utilise celle-ci pour séduire le littéraire Ashley Wilkes, avec qui elle n’a rien en commun. La fillette vit avec sa famille dans une grande et riche plantation de Géorgie, en pleine guerre de Sécession. Lorsque la guerre s’intensifie, que les

« Yahoos » se rapprochent et que son premier mari décède, la jeune femme part vivre à Atlanta, la grande ville la plus proche. Ainsi partagée entre les champs de coton qui l’ont vu grandir, et la vie active d’Atlanta, Scarlett apprend la vie mondaine et ses désagréments, et c’est ainsi qu’elle se rapproche de l’élégant Rhett Butler, avec qui elle entretient une relation étrange mais qui l’attire. Au cours de sa jeunesse pendant la guerre, Scarlett O’Hara connaitra la misère, la faim, le manque d’argent et la responsabilité, notamment de sa fragile cousine Mélanie, mais aussi de ses enfants.

Je pense que ce qui m’a le plus séduit dans cette trilogie, ce sont les descriptions des paysages de Géorgie. En effet, les champs de coton blanc, la terre rouge et poussiéreuse, les grands pins verts et les maisons en bois typiques des films, forment un tableau séduisant. De plus, les images renvoyées par Margaret Mitchell sont accentuées par son écriture qui mêle la légèreté et la cruauté de la vie du personnage principal. L’écrivaine transcrit les aventures de la jeune fille, puis femme, avec précision et permet ainsi au lecteur de s’imaginer sa vie et ses observations.

En outre, j’ai particulièrement aimé le fait que l’écrivaine relate la guerre du point de vu des Sudistes sans émettre de jugements, ce qui laisse la place à notre propre avis en tant que lecteurs. Ainsi, elle active notre curiosité par rapport à cette guerre qui a grandement marqué les américains.

Les points noirs du tableau sont pour moi les réflexions de Scarlett, en effet, la jeune femme possède un état d’esprit affirmé et parfois incompréhensible. Elle se montre avare, bornée et manque complètement de compassion. Il est en revanche intéressant de voir son évolution due aux circonstances compliquées de sa vie. Le caractère de Scarlett O’Hara m’a parfois agacée et ennuyée mais ces pensées ne sont jamais très longues.

Pour finir, j’ai beaucoup apprécié la lecture de ces romans qui m’ont totalement obnubilée pour quelques jours. Ils forment tout un univers : au début presque parfait, puis qui se dégrade petit à petit, pour se terminer par une fin en suspens.

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autant.jpg, juin 2020

 

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