Ma guerre de Troie
Dans : Critiques littéraires
Par Laurent Puyatier, Professeur documentaliste (Collège Montesquieu, Evry (91)) le 27 janvier 2012, 11:02 - Critiques littéraires - Lien permanent
Grâce ou à cause de la boule de cristal offerte pour son treizième
anniversaire par sa grand-mère, Léo Cerzanne est amené à emprunter une «
perpendiculaire du temps » qui le propulse sur les rives de la mer Egée
aux prémices de la guerre de Troie. C’est Achille qui accueille avec
bienveillance et naturel le jeune collégien venu d’une autre époque.
Après lui avoir fait part des dons d’invulnérabilité et d’invisibilité
auxquels Léo peut prétendre en tant que
« voyageur », il lui donne comme mission de remettre de sa part une broche à Briséis, jeune femme captive des Grecs. Ainsi au travers de cinq cahiers, le jeune narrateur procède au récit de [sa] Guerre de Troie, en tant que témoin mais également acteur de la lutte qui fait rage entre Grecs et Troyens.
Ce récit des aventures du protagoniste est en fait le « prétexte » qu’utilise Daniel Kammer pour transmettre à un jeune lectorat, dans un style très vif et accessible, des connaissances riches et précises concernant la Guerre de Troie. Notamment, à plusieurs reprises et de manière toujours judicieuse, l’auteur a recours à des citations de l’Iliade, lesquelles viennent éclairer et étoffer l’intrigue.
Cette intertextualité souligne la modernité des thèmes de cette légende. Tous les ingrédients narratifs sont réunis pour satisfaire les appétits de jeunes lecteurs en matière d’amitié, d’amour, de fureur guerrière et de haine, sentiments confondus dans l’hubris antique.
Fatahine Abderhamane, 505
« voyageur », il lui donne comme mission de remettre de sa part une broche à Briséis, jeune femme captive des Grecs. Ainsi au travers de cinq cahiers, le jeune narrateur procède au récit de [sa] Guerre de Troie, en tant que témoin mais également acteur de la lutte qui fait rage entre Grecs et Troyens.
Ce récit des aventures du protagoniste est en fait le « prétexte » qu’utilise Daniel Kammer pour transmettre à un jeune lectorat, dans un style très vif et accessible, des connaissances riches et précises concernant la Guerre de Troie. Notamment, à plusieurs reprises et de manière toujours judicieuse, l’auteur a recours à des citations de l’Iliade, lesquelles viennent éclairer et étoffer l’intrigue.
Cette intertextualité souligne la modernité des thèmes de cette légende. Tous les ingrédients narratifs sont réunis pour satisfaire les appétits de jeunes lecteurs en matière d’amitié, d’amour, de fureur guerrière et de haine, sentiments confondus dans l’hubris antique.
Fatahine Abderhamane, 505