La COP21

 

La COP21 est la 21ème conférence sur l’environnement. On l’appelle la <<Conférence des parties>>  (en anglais, on dit Conference of the Parties). Elle a lieu tous les ans, cette année elle a lieu au Bourget à côté de Paris.  Toutes les délégations du monde entier, 40 000 personnes vont se réunir au Bourget. Celle-ci est pour limiter le réchauffement climatique à 2°c pendant 100 ans. Elle va durer deux semaines : du 30 novembre au 11 décembre. C’est le plus grand événement diplomatique jamais organisé en France. 

 

Ceux qui agissent sans attendre la COP21

 

Il y a des pays où des Etats n’attendent pas les décisions de  la COP21.

Comme San Francisco au Etats-Unis :

-Les habitants ont décidé de trier les déchets. Si les ordures ne sont pas triées, elles vont dans des décharges ou sont brûlées, ce qui dégage des gaz à effet de serre. En plus, quand on recycle, on économise nos ressources naturelles, ce qui protège davantage la planète. La ville de San Francisco recycle 80% des déchets. C’est un record car les Etats-Unis est le deuxième pays le plus pollueur au monde ! En France certaines personnes font du recyclage mais à San Francisco c’est obligatoire pour tous les habitants sous peine d’amende ! Chaque famille compte trois poubelles chez elles : une verte pour les déchets organiques (biodégradable), une bleue pour les déchets recyclables et une noire pour tout le reste. Plus la poubelle noire est pleine, plus les habitants doivent payer pourles déchets. Il est donc mieux pour eux d’utiliser des déchets recyclables. Des contrôleurs surveillent !

Les déchets sont ensuite transformés : le papier et le carton permettent de fabriquer des boîtes d’œuf, des emballages ou du papier recyclé. Le plastique permet de fabriquer des sacs, des jouets ou des vêtements, les bouteilles de lait permettent de fabriquer des frisbees ! Mais les déchets organiques sont transformés en compost que la commune revend aux fermes biologiques de la région. La ville de San Francisco a aussi interdit la vente de bouteilles d’eau en plastique dans les rues. Avec tout cela, San Francisco espère recycler 100% de ses déchets d’ici 5 ans.    

 

Les îles, première cibles du réchauffement

 

Les îles sont la première cible du réchauffement climatique.

A la COP21, les petits pays composés d’îles jouent leur survie. Les petits Etats en développement sont 1% de la population mondiale.  Mais à la COP21, ils veulent se faire entendre car leur survie dépendra de l’accord qui sera signé à Paris.

Leurs noms évoquent des petits paradis.  Mais ces îles tiennent plutôt dans un cauchemar !...
<<En tant que petits Etats insulaires, nous sommes les premiers à payer le prix des changements climatiques, mais personne n’y échappera. >> martèle le président  de Nauru.

<<Si la température augmente de plus de 1,5°C d’ici 2100, Tuvalu disparaîtra. >> dit comme un appel au secours Elene Sosene Sopoaga, le Premier ministre de Tuvalu.

Etant donné que tous ces peuples sont vulnérables à la montée des eaux. Certaines îles sont très peu hautes par rapport au niveau de la mer, qui est à un ou quelques mètres. Pour plus de poids, 44 petits états du Pacifique, de l’océan Indien ou encore des Caraïbes se sont regroupés en 1990 pour faire partie de l’alliance Aosis. Leur but : qu’un accord contraignant soit pris à Paris pour limiter le réchauffement non pas à 2°C mais à 1,5 °C ! Et que les pays plus riches s’engagent pour mettre en place une collecte d’indemnisation pour la cause des dégâts liés au réchauffement.

Aosis demande une <<justice climatique>>.

 

Pour limiter le réchauffement, utilisons nos excréments…

 

Des glaciers peints en blanc, des millions de miroirs placés en orbite autour de la Terre, une protection couvrant le Groenland… Des projets surprenants pour limiter le réchauffement ne manquent pas !  Même farfelus, certains projets sont mis en œuvre et sont scientifiquement viables.

Des nuages de protection.

Injecter dans l’atmosphère certains gaz qui se combinent aux gouttelettes d’eau constituant les nuages, voilà l’idée. Cela permettra alors de créer une surface  du rayonnement solaire renvoyé dans l’espace.

Autant dire, beaucoup moins de chaleur pour la Terre ! Une technique similaire est utilisée dans plusieurs régions du monde confrontées à la sécheresse. Mais la manipulation des nuages est loin d’être à l’unanimité.

<<Des puits de carbones>>

Il s’agit des dispositifs, naturels ou artificiels, permettant de capter et stocker le carbone présent dans  l’atmosphère. Des ingénieurs envisagent notamment d’augmenter la capacité des puits de carbone naturels (par exemple : en déversant du sulfate de fer dans les océans, on augmente la quantité de plancton.  Une expérience  a été faite dans le Pacifique Nord, en 2012, par un homme d’affaire américain).

En modifiant l’atmosphère ou les océans, des projets risquent d’avoir un impact désastreux pour l’environnement.

 

L’activité humaine à interdire :

La déforestation

 

Parmi toutes les activités humaines déplorables pour la planète : la déforestation est la plus désastreuse d’après nos avis. Selon nous, cela doit être bannie en priorité. Par exemple, pour la culture de l’huile de palme, des forêts entières d’Indonésie  disparaissent. Un rapport indique que la moitié des espaces d’arbres risquent de disparaître.

 

L’espèce animale à sauver :

                                    Les abeilles

 

Ce choix est très surprenant pour la COP21. Il est quand même vrai que la disparition croissante d’espèce d’abeilles les préoccupe beaucoup. Il n’y a pas très longtemps, une enquête a été effectuée par le journal L’ACTU pour expliquer ce qui se passerait si les abeilles avaient disparu de la Terre.

Le héros de l’environnement :

                                                       Nicolas Hulot    

 

Depuis trois ans, il est l’envoyé spécial du Président François Hollande pour le climat. Il s’agit d’une tâche favorable pour mobiliser la communauté  internationale sur la crise écologique mondiale.

A 60 ans, Nicolas Hulot est quand même notre sauveur écologique.    

 

Définitions des mots en gras :

 

Gaz à effets de serre : c’est un phénomène qui piège la chaleur à la surface de la Terre. Il permet de maintenir la température moyenne à +15 C° au lieu de -18 C°. Le dioxyde de carbone, la vapeur d’eau, le méthane, le dioxyde d’azote et les choroflurocabures de l’atmosphère sont les principaux responsables de ce phénomène.

Ressource naturelle : ensemble formé par la nature.

Recyclage : récupérer des déchets ou les recycler.

Compost : engrais formé par le mélange fermenté de débris avec des matières minérales.

Biologiques : productions naturelles non traitées chimiquement.

Réchauffement climatique : c’est le phénomène du réchauffement moyen de la température de l’océan et de l’atmosphère terrestre.

Etats insulaires : Etats composés d’îles.

Atmosphère : enveloppe gazeuse entourant une planète.

Sulfate de fer : sels obtenus par une réaction de l’acide sulfurique.

Plancton : ensemble des animaux microscopique flottant dans les milieux marins.

 

Sources

- L’ACTU n°4843 vendredi 27 novembre

- L’ACTU n°4854 jeudi 10 décembre

- Le p’tit libé (n°2 la COP21)

- Dictionnaire Larousse 2016

- Dictionnaire Le Robert illustré 2014

- Encyclopédie Larousse

 

Justine et Daphné