Un jour, il y a 17 ans, le 24 mars 1999 à 10h53, un camion transportant de la margarine et de la farine a pris feu sous le tunnel du Mont-Blanc, ce qui, dans les minutes qui ont suivi, l’a transformé en brasier mortel.

 

 

En effet, 39 personnes y ont disparu en fumée.

Cet évènement a relancé le débat de la sécurité dans les tunnels routiers.

Des abris de sécurité ont été aménagés, etc.

Un procès a eu lieu en 2005 condamnant sévèrement (peines de prison ferme ou avec sursis) les responsables de la catastrophe (responsables, dirigeants, ou encore le chauffeur de ce camion).

 

Le tunnel, aujourd’hui :

Il s’agit d’un tunnel reliant les villes de Chamonix, en Haute-Savoie, à Courmayeur, en Italie, dans la vallée d’Aoste. Il est long de 11,611 km.

Il est équipé de 37 refuges répartis tous les 300 mètres permettant d’évacuer les usagers en cas d’incendie, de trois casernes de pompiers, dont une en plein milieu du tunnel, de caméras, de radars et de téléphones « S.O.S. » répartis tous les 100 mètres. Le trafic y est étroitement surveillé.

 

Pour éviter un tel drame, que faire ?

Pour éviter le pire, dés que l’on sait qu’un incendie s’est déclaré, il faut quitter le véhicule et rejoindre un abri, généralement reconnaissable par une porte verte. Une fois dans cet abri, suivez les instructions qui y sont affichées.

 

Abélard LANGLOIS, 3F