le canard de la mare

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La Bergerie Nationale a été créée par Louis XVI, pour être une ferme modèle pour l’innovation en agriculture et élevage. Elle est mondialement connue grâce à son troupeau exceptionnel de moutons Mérinos, importé d’Espagne à la demande du roi en 1786. Ce troupeau a permis au 19ème siècle, d'améliorer des laines de nombreux pays d’Europe ou de l’hémisphère sud. Le développement du Mérinos en France a ensuite été soutenu par Napoléon 1er. Depuis 1794 La Bergerie Nationale est un centre de formation avec l’ouverture de l’école de berger et un centre d'expérimentation.

Durant notre visite nous avons vu :

- des moutons et de nombreux agneaux,

- des vaches, leurs veaux ainsi qu'un taureau,

- des chevaux de trait,

- des chèvres (dont certaines se sont sauvées) et un bouc,

- des lapins (dont le plus gros de l'espèce : le Géant du Nord),

- des volailles (poules, coqs, pintades...)...

Notre animatrice nous a expliqués que la vache est un mammifère , herbivore. La vache arrache l'herbe avec ses incisives. La digestion va pouvoir commencer.

L'herbe va :

1° d'abord dans la panse,

2° puis dans le bonnet où les gros morceaux sont arrêtés et renvoyés dans la bouche pour être mastiqués à nouveau (la vache rumine),

3° ensuite l'herbe est envoyée dans le feuillet pour être transformée en bouillie,

4° enfin l'herbe arrive dans la caillette et les nutriments sont digérés avant que l'ensemble n'aille dans l'intestin grêle puis le côlon.

Il existe un moyen mnémotechnique de se souvenir du parcours.

" Quand je pense à mon bonnet, je feuillette mon cahier."

On a appris que dans un litre de lait, il y avait 89% d'eau.

Dans le lait on trouve :

- des vitamines A-B-D-E,

- des sels minéraux (calcium, phosphore, magnésium...),

- des protéines,

- du sucre,

- des bactéries (il faut donc consommer le lait crû très rapidement).

Nous avons participé à un atelier de fabrication de beurre.

Nous avons fait du beurre en barattant un peu de crème, dans un pot. Après cinq minutes environ (il ne faut pas renoncer!), le babeurre se sépare du beurre. Nous avons alors goûté en étalant "notre beurre" sur une tartine et bu du lait. C'était bon et on était fiers!

Nous avons passé un excellent moment. On aimerait bien retourner à La Bergerie.

Les élèves de 6è et 5è