L’inspectrice Matilda

Mlle Emeraude a été victime d’un meurtre.

Dans une rue, vers midi, l’inspectrice Matilda sonne à la porte du suspect, M. Grotibole, qui est le voisin de la victime :

L’inspectrice Matilda

 

Mlle Emeraude a été victime d’un meurtre.

Dans une rue, vers midi, l’inspectrice Matilda sonne à la porte du suspect, M. Grotibole, qui est le voisin de la victime :

« - Bonjour monsieur, pourrais-je vous poser quelques questions ?

-Ouais, lesquelles ? , questionne M. Grotibole

-Pour commencer, où étiez-vous le soir du meurtre ?

-J’ m’étais barré dans un pub, annonça le suspect

-Comment avez-vous appris le meurtre de Mlle Emeraude ?

-Quand je suis rentré, y’avait les flics qu’étaient là… En fait moi, j’ai presque flippé, avoue l’homme.

-Alors ça vous a, en quelque sorte, choqué ?

-Non, enfin pas vraiment, j’men doutais, elle s’est fait menacé de tas de choses à causes de son cabot, le voisin en est allergique, bredouille –t-il.

-Vous ne l’avez pas dit à la police, pourquoi ? questionne l’inspectrice

-Et bien parce qu’il m’a aussi agressé, il faut faire gaffe à ce gros sauvage, explique M. Grotibole

-Je, dit-elle avant que le suspect lui coupe la parole.

-Mais pourquoi tu poses ces questions, demande l’homme

-Pour rien monsieur, vous savez je suis… très curieuse, invente la jeune fille pour rester en mission cachée

-M’ ouais, bon, adieu, dit-il avant de claquer la porte.

 

                                                                                             Lise

 

Commentaires

1. Le 21 mars 2014, 07:54 par Grégoire

Lise, tu as respecté la consigne car les deux personnages ont un niveau de langue différent.
J'ai beaucoup apprécié la fin car l'inspecteur part sans arrêter le suspect, ce qui permet d' imaginer la suite. Par contre, je trouve qu'à certains moments, tu aurais pu approfondir le langage familier, comme à ce moment: "quand je suis rentre..."