Le loup, un animal tout à fait étonnant !!!
Dans : Culture
Par La Plume de Charles le 26 mars 2024, 13:08 - Culture - Lien permanent
Son histoire :
Le loup est l'ancêtre du chien. Il a été chassé par les Hommes, car on croyait qu'il était un animal dangereux, monstrueux et démoniaque. Le loup a été mis dans les histoires et les contes avec comme rôle de terroriser les enfants et donc les amener à avoir très peur des loups et les tuer. L'histoire la plus connue est celle du loup du Gévaudan en Lozère.
Description :
Le loup le plus répandu en France est le loup gris. Le loup gris a une fourrure hivernale très dense et duveteuse, avec un sous-poil court et le poil de la couche supérieure long et grossier. La plupart des poils sont perdus au printemps et repoussent à l'automne. Les poils les plus longs se trouvent sur le dos, en particulier sur les quartiers avant et le cou. Les poils sont particulièrement longs sur les épaules et forment presque une crête sur la partie supérieure du cou. Les poils sur les joues sont allongés et forment des touffes. Les oreilles sont couvertes de poils courts qui dépassent fortement de la fourrure. Des poils courts, élastiques et étroitement adjacents sont présents sur les membres, depuis les coudes jusqu'aux tendons d'Achille.Une histoire d'espèce :
Chez les loups, il existe différentes espèces:
- le loup à crinière,
- le loup blanc,
- le loup du désert,
- le loup d'Europe,
- le loup rouge,
- le loup d'Abissinie,
- le loup noir et le loup gris...
La vie de famille :
Dans une meute, il n'y a que le mâle dominant et la femelle dominante qui se reproduit (c'est-à-dire avoir des petits). Lors de la naissance, toute la meute s'occupe des bébés. Une femelle fait environ une portée de cinq à neuf petits, elle les allaite pendant environ 6 mois. Une meute se déplace derrière la femelle alpha et leurs pattes ne forment qu'une ligne. Si le loup "hurle" la nuit (ou le jour) c'est pour prévenir sa meute qu'il y a un danger ou pour appeler les membres de sa meute.
Les louveteaux :
Le loup est un mammifère. La gestation de la louve a une durée moyenne de 62 jours en moyenne. La femelle met donc bas en mai ou en juin, parfois fin avril. Durant cette période, la meute se met en quête d’une tanière susceptible d’abriter la petite famille. La portée de louveteaux compte quatre à cinq petits, quelquefois plus. Le nombre de petits est directement lié aux ressources alimentaires disponibles. 
Le cas échéant, la mère n’hésitera pas à éliminer les rejetons les plus faibles ou malades, afin d’offrir le maximum de chances aux louveteaux en bonne santé. La louve met bas dans la tanière aménagée à cet effet. Quelques jours avant la naissance, elle arrache les poils situés sous son ventre, autour des mamelles, pour en faciliter l’accès et de confectionner un nid confortable pour ses petits. Tout le temps que dure la mise bas, la meute adopte un comportement discret et vit « au ralenti ». Le père des louveteaux lui-même ne fait pas mine d’approcher de la tanière. À la naissance, les louveteaux sont totalement sans défense. Sourds, aveugles et dépourvus d’odorat, ils se déplacent en rampant et en poussant de faibles cris. Le poids de naissance des louveteaux oscille entre 300 et 500 g. Durant trois semaines, les petits ne connaissent que la tanière. La louve est alimentée par le mâle dominant et par les autres membres de la meute. Durant cette période, les louveteaux ouvrent les yeux, développent leurs capacités de déplacement et de communication. Enfin, au bout d’une vingtaine de jours, ils font leurs premiers pas à l’extérieur. Le sevrage des louveteaux intervient entre quatre et six semaines. Dès lors, le reste de la meute prend en charge leur éducation et leur enseigne notamment le fonctionnement hiérarchique du groupe et les techniques de chasse. La mortalité des louveteaux reste élevée : de l’ordre de 60 % au cours de la première année. Il est d’autant plus important de préserver cet animal, une mission que le Parc de Courzieu assume sans relâche depuis plusieurs décennies !
Le cas échéant, la mère n’hésitera pas à éliminer les rejetons les plus faibles ou malades, afin d’offrir le maximum de chances aux louveteaux en bonne santé. La louve met bas dans la tanière aménagée à cet effet. Quelques jours avant la naissance, elle arrache les poils situés sous son ventre, autour des mamelles, pour en faciliter l’accès et de confectionner un nid confortable pour ses petits. Tout le temps que dure la mise bas, la meute adopte un comportement discret et vit « au ralenti ». Le père des louveteaux lui-même ne fait pas mine d’approcher de la tanière. À la naissance, les louveteaux sont totalement sans défense. Sourds, aveugles et dépourvus d’odorat, ils se déplacent en rampant et en poussant de faibles cris. Le poids de naissance des louveteaux oscille entre 300 et 500 g. Durant trois semaines, les petits ne connaissent que la tanière. La louve est alimentée par le mâle dominant et par les autres membres de la meute. Durant cette période, les louveteaux ouvrent les yeux, développent leurs capacités de déplacement et de communication. Enfin, au bout d’une vingtaine de jours, ils font leurs premiers pas à l’extérieur. Le sevrage des louveteaux intervient entre quatre et six semaines. Dès lors, le reste de la meute prend en charge leur éducation et leur enseigne notamment le fonctionnement hiérarchique du groupe et les techniques de chasse. La mortalité des louveteaux reste élevée : de l’ordre de 60 % au cours de la première année. Il est d’autant plus important de préserver cet animal, une mission que le Parc de Courzieu assume sans relâche depuis plusieurs décennies !L'info loup :
Les loups sont aujourd'hui des animaux protégés. Le seul prédateur du loup est l'homme.
Voir le site de l'office français de la biodiversité : https://www.loupfrance.fr/suivi-du-loup/situation-du-loup-en-france/
Sarah Blanc
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