ECG Géopolitique 1ère année, lycée Carnot

ECS 1ère année

Les sujets des concours depuis 2015

2021

ESSEC / La maîtrise des espaces communs (maritime, aérien, extra-atmosphérique, numérique), enjeu de puissance par les Etats depuis 1945.

ESCP/HEC / Mondialisation et mise en concurrence des pays et des territoires pour attirer les activités économiques (croquis obligatoire pour l’ESCP)

ECRICOME :

Sujet 1 / Le monde arabe entre fragmentations et intégration

Sujet 2 / Agriculture et alimentation : comment assurer la sécurité alimentaire aujourd’hui et demain ?

E.M GRENOBLE / La politique commerciale, vecteur de la puissance américaine ?

Hist géo et géopolitique GRENOBLE.pdf

 

2020

ESSEC / Le bassin méditerranéen : un espace de crises et de rivalités internationales depuis la fin de la guerre froide.

HEC-ESCP Europe / La France dans la recomposition des puissances dominantes (croquis obligatoire pour l’ESCP pour l’ESCP)

Ecricome sujet 1 / L’influence de la France en Europe : héritages et mutations contemporaines

Ecricome sujet 2 / La recherche et les nouvelles technologies introduisent-elles de nouveaux rapports de force mondiaux ?

Commentaire de carte : L’espace, nouveau territoire de la puissance ?

2019

ESSEC / La puissance chinoise en Asie orientale

HEC-ESCP Europe / Les matières premières dans les stratégies de puissance des Etats (croquis obligatoire pour l’ESCP)

GEM (Grenoble) / Le multilatéralisme est-il menacé ?

Ecricome sujet 1 / La Chine installe-t-elle un nouvel ordre mondial ?

Ecricome sujet 2 / Les Etats-Unis et l'Union européenne dans le nouvel ordre économique et géopolitique mondial; la fin de l'Occident ?

2018

ESSEC / La construction européenne confrontée à la question de la nation (1951-2018)

HEC-ESCP Europe / Etats-Unis et Chine : rivalités de pouvoir et d'influence (croquis obligatoire pour l’ESCP)

Ecricome :

Sujet 1 / Le dérèglement climatique : une nouvelle donne majeure pour l’économie mondiale et les relations internationales
Sujet 2 / La Russie : menace ou partenaire pour l'Union européenne

2016

ESSEC / La construction européenne face aux défis de la Méditerranée et du monde méditerranéen (1957-2016)

ESCP/HEC / Influences et ingérences étrangères au Proche et Moyen Orient (croquis obligatoire pour l’ESCP)

Ecricome :

Au choix

Sujet n° 1 / L’internationalisation puis la mondialisation depuis les années 1950 ont-elles permis la réduction des inégalités ?

Sujet n° 2 / Le Moyen Orient depuis les années 1990, vers un nouvel ordre régional ?

Commentaire de carte : Une guerre froide saoudo-iranienne au Moyen Orient ?

2015

ESSEC : Nourrir la planète : exigences paradoxales et nouvelle “géopolitique de la faim” (de la chute du mur de Berlin à nos jours)
HEC-ESCP / Les espaces maritimes, objet de tensions et de conflits entre les États (croquis obligatoire pour l’ESCP)

ECRICOME :

Au choix :

• Sujet n°1 / Un monde sans frontières : une utopie dépassée ? + Commentaire de carte : Encore plus de murs dans un monde sans frontières ? (Carte extraite de l’Atlas des migrants en Europe, Armand Colin 2012).

• Sujet n°2 / L’Asie de l’Est : nouveau centre géopolitique et économique (...).

Commentaire de carte : Encore plus de murs dans un monde sans frontières ?

 

 

L’histoire-géographie-géopolitique du monde contemporain en ECS1

 

1. Les grands objectifs de la première année

Les étudiants de première année bénéficient de 6 heures par semaine et d’une interrogation orale ("colle" ou « khôlle ») tous les 15 jours (20 mn). Le programme est constitué de deux modules. Les deux modules sont centrés sur l’histoire géopolitique et la notion de puissance, mais ils autorisent des approches variées (histoire politique, économique, sociale, voire culturelle) et complémentaires.

Le premier module permet de comprendre les grandes mutations de la période du XXe siècle et d‘acquérir progressivement les méthodes de travail de l’enseignement supérieur. La rupture des années 1990 correspond à la fin de la guerre froide et au plein essor de la mondialisation.Le deuxième volet est centré sur l’analyse des mutations géo-économiques mondiales de 1945 aux années 1990. Il fournit les principales clés de compréhension de l'organisation du monde depuis la fin de la guerre froide, et ce à toutes les échelles. La France fait l’objet d’une étude spécifique. Celle-ci permet de comprendre les profondes mutations économiques, sociales, territoriales et géopolitiques qui l’affectent.

La bonne maitrise des programmes de première et terminale S est indispensable.

Module I.

Les grandes mutations du Monde de 1913 à nos jours

I.1. Panorama géopolitique du monde de 1913 à la fin de la guerre froide

I.1.1. Géopolitique et relations internationales : une introduction

I.1.2. Tableaux géopolitiques du monde en 1913, 1939 et en 1945

I.1.3. Géopolitique de la Guerre froide, de la décolonisation et des conflits  jusqu’aux années 1990

I.2.Le monde depuis les années 1990 : entre ruptures et recompositions géopolitiques

1.2.1. Tableau géopolitique du monde à la fin de la Guerre froide

1.2.2. Le monde actuel : ordre et désordre, émergences et rééquilibrages, espaces de paix et espaces  de guerres

1.2.3. La gouvernance mondiale : crises et redéfinitions

I.3. L’économie mondiale d’un siècle à l’autre

I.3.1. La croissance et le développement : une introduction

I.3.2. Économie, croissance et sociétés dans les pays occidentaux de 1913 à 1945

I.3.3. Les modèles de croissance de 1945 à nos jours

 

Module II.

La mondialisation contemporaine : rapports de force et enjeux

II.1. La mondialisation: acteurs, dynamiques et espaces

II.1.1. La mondialisation : une introduction

II.1.2. Les acteurs et leurs stratégies

II.1.3. Nouvelles frontières, nouveaux territoires et limites de la mondialisation

II.2. Les défis du développement et les enjeux d’un monde durable

II.2.1. Les défis géopolitiques et géoéconomiques du développement durable

II.2.2. Les ressources, un enjeu stratégique

II.2.3. Les défis géopolitiques et géoéconomiques du changement climatique

II.3. La France, une puissance en mutations depuis les années 1990

II.3.1. La France : un modèle entre héritages, crises et transformations face à la mondialisation

II.3.2. La France : une puissance européenne

II.3.3. La France : une  puissance mondiale et maritime

 

Les grands objectifs de l’année sont :

·       Se constituer une culture historique ; cela passe par l’apprentissage régulier du cours, la constitution de fiches de lectures, la lecture d’articles spécialisés. Les étudiants sont formés à l’esprit critique et à la mise à distance par rapport à l’actualité médiatique.

·       Comprendre l’organisation du monde contemporain à travers ses grandes mutations géopolitiques et économiques. La mise en perspective des questions du programme vise à préparer les étudiants aux concours des grandes écoles de commerce.

Plusieurs autres objectifs peuvent compléter ces deux objectifs généraux

  • exercer l’esprit critique 
  • favoriser l’ouverture d’esprit, notamment en dégageant, chaque fois que possible, des perspectives culturelles et en établissant, si possible, des liens avec d’autres disciplines 
  • maîtriser l’exercice de la composition
  • améliorer l’expression orale 
  • renforcer l’autonomie

2. Les méthodes de travail

Il convient de se tenir informé de l’actualité. La lecture régulière des journaux, magazines, revues est donc fortement conseillée (Le Figaro, Le Monde, et notamment leurs suppléments économiques, ainsi que Les Echos, The Economist, Alternatives économiques, Questions internationales par ex). Vous pouvez également organiser une veille documentaire en vous abonnant aux fils RSS  de ces mêmes journaux (applications Mozilla Thunderbird pour PC, Vienna pour OS).

L’essentiel des connaissances est fourni par le cours (magistral et classe inversée avec exercices), mais des travaux complémentaires sont régulièrement demandés (DM de plan détaillé, résumé). Les devoirs sur table (DS) d’une durée de 4 heures se déroulent toutes les 4 semaines environ et deux concours blancs (CB courant décembre/janvier et avril/mai) sont proposés. Le programme de révision est alors tout le cours, le sujet ne constituant pas un intitulé de cours ou une partie de cours.

Il est donc nécessaire de relire régulièrement son cours, d’en compléter des parties si nécessaires (sur une notion, un Etat etc.), d’en faire des fiches thématiques (et non des cours réduits à la « taille bristol »). Un répertoire (papier ou numérique) peut être utile pour l’apprentissage du vocabulaire spécialisé ou pour des auteurs particuliers.

3. Exercices

  •  La composition

A la différence de la composition d’histoire en terminale, le nombre de sujets est illimité. L’exercice consiste en une réponse argumentée à une problématique géopolitique. En aucun cas, elle n’est la simple restitution « par cœur » des savoirs transmis par le professeur, d’où la difficulté et un certain temps d’adaptation.  

Les types de sujet :

Plusieurs types de sujet sont proposés :

-sujet-évolution qui consiste à expliquer une évolution historique. Le plan est alors chronologique. C’est le plan le moins conseillé car le moins valorisé.

-sujet-tableau qui explique une situation historique à un moment donné (une année, une décade par ex). Le plan est alors thématique.

-sujet-bilan dressant le bilan d’un fait historique (une crise par ex), d’un acteur, d’un phénomène (l’industrialisation par ex). Le plan est dialectique (thèse, antithèse, nuance)

-sujet dialectique mettant en avant des relations entre des acteurs ou des faits. Le plan peut être chronologique ou thématique.

-sujet-comparaison opposant deux faits (différences/complémentarités). Le plan peut être thématique ou chronologique.

La composition se prépare au brouillon. Ce brouillon ne doit pas être rédigé parce que c’est une perte de temps. Elle n’est pas non plus une épreuve d’érudition, mais une démonstration. Inutile de multiplier les citations, les auteurs, les mentions d’ouvrages, les analogies sans lien avec la question posée. Les jurys n’ont jamais rendu obligatoire ces derniers éléments.

A.   Lecture et analyse du sujet

Etape 1.

La lecture du sujet est primordiale. Il faut le définir et le délimiter dans un premier temps : lui fixer des limites chronologiques et spatiales

Ex : La France, une puissance industrielle en déclin depuis 1990 ne vous oblige pas à décrire longuement l’organisation de l’industrie et des espaces industriels.

Etape 2

Il est ensuite conseillé de faire une liste (sous forme classique, sous forme de schéma mental par ex) des notions, des informations classées.

Ces informations sont classées dans un plan et hiérarchisées (idées principales, secondaires, arguments, exemples). Les contextes, dates, acteurs, faits participent à la « mise en intrigue » constitutive du récit historique.

Formuler une problématique : celle-ci ne doit pas consister à poser une question « fourre-tout » comme « qu’est-ce que… ? » ou « quelle est l’évolution de … ? ». La problématique ne doit pas susciter chez votre lecteur correcteur une réponse immédiate « oui », « non »…mais inviter à réfléchir.

Ex : Mondialisation et inégalités dans l’espace mondial depuis les années 1990

Quels sont les liens entre la mondialisation et les inégalités depuis les années 1990 ? La mondialisation a-t-elle accentué ou diminué les inégalités de développement depuis les années 1990 ?

Cette étape capitale doit être particulièrement soignée lors de la préparation au brouillon.

B.   La rédaction

Introduction et conclusion doivent être rédigées avant la rédaction du développement. L’introduction doit faire une page grand maximum, la conclusion pas moins de 10 lignes.

1) L’accroche

L’accroche est recommandée. Elle vise à capter l’attention du correcteur, à susciter sa curiosité. L’originalité (et non l’excentricité) est ici valorisée. L’accroche peut partir de l’actualité, d’un exemple précis, d’un ouvrage récemment publié, d’une citation… etc. Deux ou trois faits précis sont attendus dans l’introduction.  La candidat s’interdit les « on » et les « etc », « certains Etats », les dates approximatives, « …avant guerre » au lieu de « entre 1930 et 1939», ou les termes génériques « les entreprises »…au lieu des FTN par ex.

Définition et limites du sujet sont ensuite exposés. Aucun terme du sujet n’est oublié, donc il faut prendre en compte tous les aspects du sujet. Ainsi « Espaces maritimes et mondialisation depuis 1990 » ne se limite pas à la mer et aux échanges ; il faut aussi évoquer les ports, leurs aménagements, leur compétition actuelle etc.

2) L’introduction

Elle définit  le sujet et en délimite les bornes chronologiques et géographiques. Les bornes chronologiques ne doivent pas seulement être explicitées, mais aussi justifiées. Ces limites donnent son sens au sujet en faisant généralement émerger des enjeux et des notions. L’annonce du plan vient après la problématique. Cette annonce peut être formulée de différentes manières -les « on va voir dans une première partie », « on verra dans une deuxième partie » etc. sont proscrits. Préférer : « une première partie est consacrée à ….puis nous évoquerons…. ». Si l’annonce du plan est un passage quelque peu formel, elle donne un fil directeur au correcteur pour la suite de sa lecture. Chaque partie doit répondre à la problématique.

3) Le plan et l’argumentation

Tous les plans (ou presque) sont acceptés à condition qu’ils soient cohérents, construits, ordonnés, équilibrés et que les termes de l’organisation du plan soient légitimés. L’idéal étant un croisement entre les plans thématiques et chronologiques. Dans tous les cas, il faut justifier les dates, problématiser les introductions, définir les concepts. Le hors-sujet est doublement pénalisé (moins de points, temps perdu à rédiger).

Le plan doit être cohérent, en trois grandes parties (mais un plan en deux parties est toléré). Entre chaque partie, sauter une ligne (ne pas numéroter les titres des parties, ni les souligner), entre paragraphes aller à la ligne. Ne pas couper les mots au mauvais endroit si vous devez aller à la ligne. La composition doit être équilibrée (pas de partie deux fois plus grande qu’une autre). Si le plan est chronologique,  les parties l’indiquent ainsi que les sous-parties, et vice versa pour le plan thématique.

4) La conclusion

La conclusion clôt le sujet. Il ne s’agit pas de résumer le devoir, mais d’en indiquer l’intérêt, de le mettre en perspective. Un élargissement (ou « ouverture ») est conseillé, mais pas obligatoire, surtout si elle est très formelle et improvisée comme « mais comment les espaces maritimes vont-ils évoluer avec le développement de l’Afrique ? »

5) Les « bonus » et les « malus »…

Une bonne copie est équilibrée, aérée. Le style est fluide. Évitez, autant que possible, un style « assez plat », les fautes d’orthographes (moins d’une dizaine est tolérée), mais aussi la « répétition de formules standard, parfois jargonnantes ». Évidemment, l’idéal serait « un minimum d’élégance ».

Au minimum, visez une « orthographe correcte » (sans fautes d’accord ni de concordance des temps) et un « style concis » et non ampoulé.

Copies

Feuilles doubles grands carreaux. Laisser un cartouche pour les commentaires, une marge de deux carreaux supplémentaires et utiliser une encre noire ou bleue suffisamment foncée pour permettre une lecture aisée. Numéroter les pages.

Le croquis

Il y autant de croquis que de professeurs… et de correcteurs. Toute carte est également une déformation  et ne visualise qu’une organisation très générale (certains diront approximative) de l’espace. L’exercice  fait appel à l’esprit de synthèse du candidat. Voir le colloque 2011 ENS-géoconfluences sur la cartographie.

Pourquoi un croquis ?

L’épreuve d’admissibilité de l’ESCP exige la construction d’un croquis. Il faut s’y préparer dès la première année. Il convient au préalable de connaître par cœur les localisations des mers, océans, Etats, principales métropoles, détroits, canaux. Le croquis est une démonstration. Il doit mettre en évidence les logiques d’organisation de l’espace, les spécificités des territoires, leur interdépendance parfois, en lien avec la mondialisation. Il échappe au par cœur et nécessite une bonne culture géographique générale. Il vous invite à toujours penser en termes spatiaux les rapports de force. C’est aussi un exercice qui contraint un à un bon timing durant l’épreuve. Il permet une vérification instantanée des connaissances du candidat. Son utilité est évidente : comment travailler plus tard dans une entreprise dont les cadres ignoreraient les logiques économiques et politiques dont dépendent ses activités à l’échelle régionale ou mondiale ? L’exercice permet également de hiérarchiser rapidement les copies proches les unes des autres.

 

Comment faire le croquis ?

Plusieurs étapes sont à considérer avant de se lancer dans un croquis.

1.   Bien comprendre le sujet : le croquis répondant également au sujet, il est donc le résultat d’une réflexion approfondie exposée dans le récit. Il convient donc de ne pas y transposer des informations que vous n’auriez pas mises en valeur au préalable. La légende doit être démonstrative. Ce travail de réflexion est primordial avant tout travail sur le fond de carte.

2.   Fonds et implantation des informations : les fonds de carte ont des échelles différentes suivant les années, ainsi que les projections. (rappel : un espace très vaste est représenté par une petite échelle).

Sémiologie graphique : les figurés sont de trois types (aires, points, lignes). Il convient donc d’adapter les figurés aux informations (on ne représente pas un flux par une aire !). Les aires servent à identifier et différencier les espaces, et également marquer leur hiérarchie. Les lignes servent à délimiter. Elles peuvent être continues ou en pointillé. Ces lignes localisent (tracé d’un axe), relient (flèches) et hiérarchisent également par leur épaisseur, ou leur couleur éventuellement. Les points situent les phénomènes (métropolisation par ex) ou les équipements, les infrastructures (un cluster, un aéroport par ex).

Le croquis combine obligatoirement ces 3 types de figurés.

3.     Les codes couleurs :

Les couleurs ont un sens. Les couleurs chaudes ont une signification positive (forte intégration, forte instabilité politique), les couleurs froides une signification plus négative (faible IDH, faible intégration). Une couleur peut être associée à des hachures (hachures serrées = forte intensité et vice versa), utiles quand deux informations se superposent. Selon les couleurs, l’information peut être quantitative ou qualitative

Matériel : crayons de couleurs, feutres fins type roller. Sont prohibés les coloriages au fluo, au crayon papier, au stylo.

Soin : les aplats doivent être homogènes, les lignes régulières, les figurés de légende tracés à la règle.

4.       La légende

Elle constitue le cœur du croquis. Son contenu dépend du libellé du sujet. Le hors-sujet est donc sanctionné (inutile par exemple de légender l’IDH si le thème concerne les flux de marchandises)

En général les thèmes sont ceux de la puissance, de l’intégration à la mondialisation, des inégalités de développement. La légende mobilise les notions clés de la géographie (espace, acteur, flux, limite, interface, ressource, fracture, foyer, pôle etc.). Elle vise à différencier les espaces en montrant les phénomènes de diffusion, polarisation, distribution, agrégation, dissymétrie, discontinuité, inégalité (voir le site Hypergéo). La légende doit présenter des dynamiques (modifications, tensions, recompositions etc.) et être explicative. Il est préférable d’expliciter les titres et sous-titres. Ainsi 1. La population a) Les migrations est moins valorisé que 1. Une population concentrée sur les littoraux a) Les migrations vers les fronts pionniers Le commentaire de carte

Il concerne les épreuves Ecricome. Il doit faire au minimum deux pages.

Il faut d’abord bien lire la carte (échelle, source, date), son titre (thèmes politique, économique etc.), sa légende afin d’appréhender la problématique. Vous devez repérer les limites de la carte (soit dans l’information transposée, soit dans la légende). Vous devez repérer les enjeux soulevés par la carte : enjeux économiques, sociaux, environnementaux etc. Dans le commentaire, vous devez présenter la carte, insister de manière critique sur son origine (une carte issue d’une entreprise n’a pas la même portée que celle issue d’un laboratoire universitaire), en signaler les manques. Le développement comprend 3 à 4 idées principales. La conclusion dégage l’intérêt de la carte, mais également ses limites.

 

 

 

 

 

Publié le 03 juillet 2015 par OLIVIER GOLLIARD (professeur en CPGE, lycée Carnot)