Classe Médias - Lycée de l' Hautil

Chacun des individus qui composent notre classe Médias de Première générale au lycée de l'Hautil de Jouy-le-Moutier, a eu l'immense honneur d'accueillir le génial documentariste Thomas Balmès via une visioconférence sur l'Internet. Comment en sommes-nous arrivés là ?

Le 6 octobre 2020 a marqué le début d’une grande aventure. Malgré tous les problèmes engendrés par la COVID, nous avons réussi à braver les épreuves imposées par la crise sanitaire. 6 octobre 2020 donc, 13h30 : nous quittons nos campagnes du fin fond du Val d'Oise et prenons le bus 34 pour récupérer à Neuville université le RER A direction Marne la Vallée - Chessy. Premier arrêt dans la capitale à Châtelet les Halles, nous marchons puis prenons le métro pendant quatre stations, soit environ sept minutes. Et soudainement, face à nous : le Théâtre Libre. Nous sommes arrivés à bon port. Là, il faut attendre pendant environ 40 minutes (C’était long quand même).  Les masques ont été changés, nous avons été aspergés de gel hydroalcoolique, bien que les mesures de distanciation physique n’ont pas toujours été respectées par tout le monde…(choqué et déçu).

Suite de notre odyssée

Après toutes ces émotions, nous entrons dans le théâtre. Quelle n'est pas notre surprise en découvrant une véritable merveille architecturale, une scène digne des plus grands théâtres italiens. Comble de la satisfaction, nous sommes installés dans la mezzanine centre. Puis sans plus tarder, les lumières s'éteignent, plus un bruit dans la salle, et le show commence. Défile alors devant nous tout un cortège de témoignages, le journalisme nous dévoile ses secrets. Nous passons par toutes les émotions : la joie, le rire, la tristesse, la curiosité nous envahissent. Le fond nous intéresse, la forme tout autant : le Live magazine tourne le dos aux écrans et aux rediffusions. Les spectateurs sont les confidents des journalistes qui nous racontent une part de leur vie privée, une anecdote unique en son genre qui ne sera jamais retransmise ou diffusée. Parmi tous ces conteurs, celui qui s’est distingué est le Grand Thomas Balmès. Ses paroles telles des nuages nous ont  ouvert les yeux sur ce monde insensé. Il nous a raconté son périple ainsi que les péripéties qu’il a vécu en voyageant au Bhoutan et les rencontres qu’il y a faites. Parmi toutes les pépites (une femme qui collecte des lettres perdues, une autre qui photographie tous les objets de sa maison), que nous avons entendues, la sienne fut la meilleure à nos yeux. Ensuite nous sommes rentrés, en prenant le même chemin qu’à l’aller (mais dans l’autre sens). 

Changement de masques à mi-parcours, Paris le 6 octobre 2020. Photo CK

Notre éveil au savoir

Quelques mois plus tard, nous avons pu obtenir une audience auprès de Thomas Balmès. Suite aux mesures sanitaires, nous n’avons malheureusement pas pu profiter de sa présence en chair et en os, mais grâce aux technologies modernes permettant la visualisation à distance, et grâce surtout à ses grandes connaissances il a pu répondre à nos innombrables questions (au nombre de dix) en se servant de son savoir et de sa sagesse. Il nous a appris tellement de choses qu’on ne peut les quantifier, nous nous sommes sentis tel Jeanne d’Arc, entendant les paroles de dieu, il nous a illuminés de son savoir. Nous avons entre autres appris qu'il était parti au Bhoutan environ trente-cinq fois sur deux périodes de trois ans et qu'il y a donc passé un bout d'temps.

Aujourd’hui, nous écrivons ce récit en son honneur. (Vive Thomas Balmès). (Et vive la France)

Ecrit collectivement par la classe de Première G1

Collectif PG1