Après lecture de chaque création par des comités de lecture composé d'élèves, quatre textes se sont dégagés comme étant les plus originaux. Des classiques de la littérature ont été offerts aux quatre heureux lauréats :-) La remise de prix a eu lieu au CDI.

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Les_eleves_de_1BPRA_jugent_les_nouvelles.JPG, juin 2017

 

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Les_quatre_vainqueurs_du_concours.JPG, juin 2017

 

 

De lignes en ligne vous propose de découvrir ces quatre créations originales. Bonne lecture !

 

L’étrangleur à la main droite

Auteur : Axel


Il était une fois, une petite fille qui s’appelait Pauline, qui avait onze ans, qui naviguait sur Internet, plus précisément, elle regardait un film paranormal qui n’était pas du tout de son âge.
Ce film racontait l'histoire d'un tueur en série qui était amputé de la main gauche. Ses victimes préférées étaient des petites filles. Il n’avait aucune arme, aucun bâton ou aucun autre outil, juste sa main droite.
Sa façon de tuer ? Il attrapa ses victimes et les étrangla avec sa main droite. Il était surnommé « l’étrangleur de la main droite » et il faisait ses meurtres d’une manière très discrète. Il suivait des petites filles sortant de l’école et quand elles arrivaient dans le hall de leur immeuble, il sortait sa main droite de sa poche et étranglait sa proie.
Ce tueur était tellement discret et expérimenté qu’à chaque meurtre, il ne laissait aucune trace de lui. Deux semaines plus tard, à la sortie de l’école, il repéra une fille toute mignonne et la suivit jusqu’à chez elle mais il ne la tua pas.
Chaque jour, il suivait cette même fille.
Cinq jours plus tard, la mère de la proie était présente à l’école pour venir chercher sa fille, donc l’étrangleur suivait sa fille, et il entendit dire que la mère disait à sa fille qu’elle rentrerait un petit peu plus tard le lendemain.
Donc le lendemain, le tueur suivit la fille et alors qu’elle rentrait à son domicile, il resta dans le hall de l’immeuble. Quand elle fut dans sa chambre, il s’introduisit et l’étrangla.
Au même moment, Pauline, la fille qui regardait le film eut un petit peu froid. Elle sentait qu’une porte s’était ouverte, elle se leva de son lit et regarda dans son couloir pour voir si aucune porte n'était ouverte et tout à coup, elle vit une main apparaître et cette main l’étrangla.

 


Les aventures de Raiponce

Auteur : Kevin


Bonjour, je me présente : Rainponce, j’ai dix-sept ans et j’habite dans le monde de Disney, dans un pays où l’on regroupe tous les personnages de votre enfance. Par exemple, ma meilleure amie, c’est Fiona dans Shrek. On a pratiquement la même histoire. Vous connaissez l’histoire : une princesse dans une tour et qui est sauvée par un prince charmant sauf que moi, c’est un voleur et pour Fiona c’est un ogre, mais bon, c’est le geste qui compte. Mais bon, je suppose que vous avez déjà vu nos films.
Maintenant je vais vous parler de cette photo, vous allez rire, c’était quand j’avais treize ans. Le jour de mon anniversaire, mes parents m’avaient offert mon premier ordinateur portable et comme toutes les filles à cet âge, la première chose que j’avais faite, c’était de créer un compte Facebook, à cette époque c’était la mode.
La nuit même, mon père m’a dit de ne pas me coucher trop tard car le lendemain j’avais une scène à tourner mais vous connaissez les préados, ça entre par une oreille et ça sort par l’autre, mais bon revenons à nos moutons. Ce soir-là je venais de m’inscrire sur Facebook et là je vois mon père connecté et réciproquement, du coup, en colère  il m’a envoyé un message et m’a dit : « si tu dors pas je vais venir et te prendre l’ordi. » et moi plutôt têtue, j’ai bloqué mon père pour éviter qu’il ne me voit connectée mais… mais j’ai aussi ma mère. Et comme mes parents sont complices, mon père est venu dans ma chambre. Et vous voyez la main avant de venir sur ma joue à cent kilomètres heure ? C’était cette ombre et devinez qui prend la photo ? Evidemment ma mère et elle m’a sorti :  « ça fera un souvenir ». Voilà c’est tout simple comme bonjour.

 


La fameuse nuit diabolique

Auteur : Jonathan F.


Je m’appelle Anna, j’ai vingt ans, je vais maintenant vous raconter mon étrange histoire qui fait froid dans le dos. Un soir d’hiver dans l’obscurité de la nuit sur les coups de vingt-trois heures, je me suis connectée sur mon ordinateur quand soudain, j’ai entendu un étrange bruit qui provenait de ma cuisine. Je me suis donc précipitée pour voir ce qui se passait. Quand je suis arrivée dans la cuisine, j’ai aperçu mon ordinateur sur la table alors qu’il était dans le salon. J’en ai déduit qu’il s’était étrangement déplacé jusqu’à la table de la cuisine. Je commençais à paniquer, j’avais des frissons dans le dos. J’étais terrifiée à l’idée de me retourner, quand j’ai eu le courage, j’ai fait un quart de tour avec mon corps et j’ai aperçu proche de mon ordinateur portable une mystérieuse main démoniaque qui sortait de mon écran dégoulinant de sang.
Tout à coup mon pc s'est refermé brusquement sur lui-même et une femme diabolique est apparue devant moi. Elle m'a foncé dessus et a essayé de me prendre le cou pour m’étrangler. J'ai réussis à m’enfuir, mais d’un coup brusque, j'ai été projetée contre le mur et le sol de ma maison s'est mis à trembler. Abasourdie, je n'ai pas pu me relever, mais la nuit ne faisait que débuter et de nombreux activités paranormales se déroulaient dans ma demeure.
Cette femme était extrêmement puissante, elle voulait s’emparer de moi. Plus précisément de mon corps afin qu’elle puisse vivre dans un monde réel. Ma seule chance de pouvoir être enfin débarrassée de cet esprit surnaturel était de céder ma vie. Par chance mon voisin, prêtre à l’église du village,  a entendu des cris, et il a couru à mon secours. Il m'a demandé de sortir de la maison afin de pratiquer un exorcisme pour libérer ma demeure et l’emprise qu’avait cet esprit sur moi.
Ont suivi quelques minutes durant lesquelles le prêtre poursuivait l’exorcisme. Et soudain plus rien. Grâce à l’aide du religieux, tout s'était arrêté. La femme diabolique était retournée dans l’enfer le plus sombre pour l’éternité. Les années ont passé et plus aucun événement ne s'est reproduit depuis cette fameuse nuit noire.
A l’heure où je vous raconte mon histoire, j’ai maintenant vingt-cinq ans et je poursuis mes études. J’ai fait le choix de déménager plus proche de mes parents afin d’être plus rassurée.

 


La peur

Jonathan L.


Après être rentrée du collège, éreintée et maussade, j’avais envie d’aller sur le réseau social que je fréquentais depuis peu. C’est en m’asseyant sur la chaise du bureau de mon père que j’ouvris son ordinateur afin de me connecter sur mon compte Facebook. Ayant reçu plusieurs notifications, j’ai cliqué sur l’une d’elles et je vis des publications ridicules avec mon prénom identifié au-dessus de celles-ci pour m’humilier.
Consternée par ces publications, j’ai décidé de me rendre ensuite sur mon mur. C’est à ce moment précis que je découvris des insultes sur mon physique. Elles étaient si blessantes que j’eus envie de fondre en larmes. Ces injures faisaient partie de mon quotidien au collège, je devais les supporter et les vivre tous les jours. C’était une frustration pour moi car je ne pouvais pas me défendre et il n'y avait personne pour me défendre.
J’étais devenue une fille qui souffrait du harcèlement scolaire et je désespérais. D’un point de vue subjectif, j’ai toujours pensé que les réseaux sociaux avaient pour but de rendre une personne épanouie et de faire partager de belles choses via des photos de voyages et d’amitiés sincères avec des amis. Malgré cela, je savais que mon harcèlement devenait plus omniprésent dans mon esprit et au fur et à mesure de ma lecture de ma page Facebook, j’avais le sentiment que les insultes se métamorphosaient en une main noire qui se rapprochait de moi avec lenteur. C’était comme une sensation de promiscuité visuelle qui me guettait dans le but de me faire du mal. Cette crainte s’arrêtera-t-elle un jour ?