Catherine Pozzi, "Nyx", Victoire Diethelm
Par Ariane Bach (ESPE Gennevilliers) le 04 octobre 2016, 15:54 - Lien permanent
Poésie et quête de sens, du Moyen-Age à nos jours
Titre de la séquence : écrire la mort
Problématique : comment la poésie permet-elle d'approcher des expériences limites, et singulièrement celle de la mort ?
Texte n°1 : Catherine Pozzi, "Nyx"
Ô vous mes nuits, ô noires attendues
Ô pays fier, ô secrets obstinés
Ô longs regards, ô foudroyantes nues
Ô vol permis outre les cieux fermés.
Ô grand désir, ô surprise épandue
Ô beau parcours de l’esprit enchanté
Ô pire mal, ô grâce descendue
Ô porte ouverte où nul n’avait passé
Je ne sais pas pourquoi je meurs et noie
Avant d’entrer à l’éternel séjour.
Je ne sais pas de qui je suis la proie.
Je ne sais pas de qui je suis l’amour.
Catherine Pozzi, Très haut amour, Gallimard, Collection Poésie, 2002, page 31.

Par Nils Johan Olsson Blommér — http://webart.nationalmuseum.se/work/work_image.aspx?id=18203, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2247546
Comment le tableau de Blommer permet-il d'approcher la poétique de la nuit propre à ce sonnet de Catherine Pozzi ?
- explication étymologique du titre
- d'où lien avec le tableau
- voir enfin les différences et la proximité entre les deux situations
= tout ceci permet des éléments d'analyse qui constituent une première approche de la LA