23 octobre 1915

Ma chère femme

Il y a beaucoup trop de bombardements alors nous avons décidé de creuser des tranchées pour nous protéger. Nous dormons rarement. Pendant la nuit, nous sculptons des objets en bois pour avoir des souvenirs de la ville.

La vie dans les tranchées est dégoutante : nous avons attrapé des poux, nous sommes malades à cause du manque d’hygiène. Ça ne sentait pas bon du tout Lorsqu’il pleuvait, la pluie était notre ennemie car les tranchées pouvaient se transformer en des torrents de boue Je me suis fait bombarder par avec le gaz moutarde J’ai cru que j’allais mourir. Des infirmiers sont venus me sauver la vie mais maintenant j’ai de l’eau dans les poumons. Je pense à toi tous les jours. Prends soin de toi

Ton mari qui t’aime