signaletique_TV_enfants.JPG

Comment réagir en classe quand un élève est manifestement fatigué ou qu'il répond qu'il a regardé la télé tard ?

Cette question, de nombreuses familles et de nombreux professeurs se la pose.

Seule solution : en parler, expliquer, pour faire le bon choix à l'avenir.

Voici ce qu'en dise des spécialistes :

Un manque de sommeil AUX CONSÉQUENCES FÂCHEUSES...

Le déficit en sommeil nocturne se traduit par une non-vigilance, voire une somnolence, des faibles capacités d'attention, surtout en début de matinée, et d'autre part, par de faibles performances des enfants aux tests et tâches scolaires . Sans qu'on puisse établir de façon sûre une relation de cause à effet, les troubles du sommeil apparaissent également comme plus fréquents chez les enfants présentant des signes d'hyperactivité et un déficit de l'attention.

La prévention des déficits qualitatifs et quantitatifs du sommeil se situe non seulement à la maison, mais aussi à l'école. Les parents, face aux difficultés qu'ils rencontrent, ont besoin d'être informés et conseillés.

Le sommeil doit être préparé par un contexte affectif et environnemental adéquat qui permette de faire désirer à l'enfant le moment de la sieste et du coucher : "il faut enfin que l'adulte aide l'enfant à aimer ce moment très agréable qu'est l'endormissement"

Source : https://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/cfes/sante/ecolier.php

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

  1. Mantz J., Muzet A.
    Le sommeil de l'enfant de 3 ans. Arch. Fr Pediat. 1991; 48: 19-24.
  2. Montagner H., Restoin A., de Roquefeuil G., Djakovic H.
    Les fluctuations des rythmes biologiques, des comportements et de l'activité intellectuelle de l'enfant dans ses différents environnements. Pediat. 1992; 47: 85-104

Information donnée titre indicatives. Chacun faisant au mieux de ce qu'il peut. Ces informations peuvent vous servir d'appui pour accompagner votre enfant.

Il s'agit d'être au plus près de ces heures et surtout, il s'agit d'être très régulier sur les heures du coucher :

heures_de_sommeil_indicatives.JPG

heures_de_sommeil_indicatives.

Concernant le choix des films et séries télés : le CSA communique sur ce sujet auprès des familles.

Voici une affiche claire et utile à connaitre :

affiche_CSA.JPG
affiche_CSA.JPG, déc. 2016

Comment réagir et accompagner les enfants dans leur choix ?

En accompagnant les familles dans leur information sur les risques et sur les outils pour se repérer.

La signalétique -10 -12 -16 -18 est là pour cela.

signaletique_enfant_tv_expliquee.JPG
signaletique_enfant_tv_expliquee.JPG, déc. 2016

Elle n'est pas liée au hasard. Elle indique les images et films qui sont potentiellement inadaptés aux enfants et adolescents.

La science du cerveau explique très bien les dangers : le cerveau humain atteint sa pleine maturité et donc sa pleine capacité à l'âge de 16 ans... Pas avant !

Il est donc indispensable de respecter "l'innocence de l'enfance" en ne le soumettant pas très tôt dans sa vie à des images et films choquants et violents. Un film pour adolescent n'est pas un film pour enfant non plus.

Les enfants n'ont pas le recul nécessaire psychiquement. Même si un adulte peut avoir l'impression que l'enfant "comprend que c'est pour de faux"... Le cerveau de l'enfant, lui,  n'est pas en âge de traiter l'information violente comme quelque chose d'extérieur à lui. Il IMPACTE toujours. Cela génère angoisse, stress, excitation et peut conduire l'enfant à "imiter les gestes pour jouer" : il s'agit alors pour lui "d'évacuer" la puissance de l'image qu'il a vu.

  • La fréquence des images violentes visionnées (plusieurs fois dans la semaine ou dans le mois)
  • + leur degré de violence (armes, sang, et/ou décès = forte violence)
  • + le fait qu'aucun adulte ne soit là pour expliquer à l'enfant les images choquantes, avant le film, pendant le film et après le film.

Tout cela peut conduire à impacter sensiblement le psychisme de l'enfant.

Le mieux est donc de suivre les recommandations du CSA en respectant les signes -10 ans , -12 ans...

SOURCE : CSA

Il appartient à chacun de se sensibiliser sur ces sujets. Il en va de l'intérêt de l'enfant.

Les membres de l'équipe enseignantes peuvent en parler en classe et peuvent en discuter ou informer les familles.

 

Des liens vers le CSA pour plus de précisions :

Pour les tout petits :

http://www.csa.fr/Television/Le-suivi-des-programmes/Jeunesse-et-protection-des-mineurs/La-protection-des-tout-petits

Pour les plus grands :

http://www.csa.fr/Television/Le-suivi-des-programmes/Jeunesse-et-protection-des-mineurs/La-signaletique-jeunesse/Quel-signal-pour-quel-contenu

Un pdf donnant des éléments d'informations sur le développement social de l'enfant :

Quelques_reperes_dans_le_developpement_social_de_l_enfant.pdf

Concernant ce dernier document, vous aurez l'impression que votre enfant entre ou ne rentre pas dans ce qui est dit. Cela est normal. Il est indispensable de prendre le recul nécessaire et de venir en parler en confiance avec le professeur si besoin.