2018 fév. 6

Lecture analytique n°11 - La Peste, Albert Camus, incipit

    Les curieux événements qui font le sujet de cette chronique se sont produits en 194., à Oran. De l’avis général, ils n’y étaient pas à leur place, sortant un peu de l’ordinaire. À première vue, Oran est, en effet, une ville ordinaire et rien de plus qu’une préfecture française de la côte algérienne.

    La cité elle-même, on doit l’avouer, est laide. D’aspect tranquille, il faut quelque temps pour apercevoir ce qui la rend différente de tant d’autres villes commerçantes, sous toutes les latitudes. Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles, un lieu neutre pour tout dire ? Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel. Le printemps s’annonce seulement par la qualité de l’air ou par les corbeilles de fleurs que des petits vendeurs ramènent des banlieues ; c’est un printemps qu’on vend sur les marchés. Pendant l’été, le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d’une cendre grise ; on ne peut plus vivre alors que dans l’ombre des volets clos. En automne, c’est, au contraire, un déluge de boue. Les beaux jours viennent seulement en hiver.

    Une manière commode de faire la connaissance d’une ville est de chercher comment on y travaille, comment on y aime et comment on y meurt. Dans notre petite ville, est-ce l’effet du climat, tout cela se fait ensemble, du même air frénétique et absent. C’est-à-dire qu’on s’y ennuie et qu’on s’y applique à prendre des habitudes. Nos concitoyens travaillent beaucoup, mais toujours pour s’enrichir. Ils s’intéressent surtout au commerce et ils s’occupent d’abord, selon leur expression de faire des affaires. Naturellement ils ont du goût aussi pour les joies simples, ils aiment les femmes, le cinéma et les bains de mer. Mais, très raisonnablement, ils réservent ces plaisirs pour le samedi soir et le dimanche, essayant, les autres jours de la semaine, de gagner beaucoup d’argent. Le soir, lorsqu’ils quittent leurs bureaux, ils se réunissent à heure fixe dans les cafés, ils se promènent sur le même boulevard ou bien ils se mettent à leurs balcons. Les désirs des plus jeunes sont violents et brefs, tandis que les vices des plus âgés ne dépassent pas les associations de boulomanes, les banquets des amicales et les cercles où l’on joue gros jeu sur le hasard des cartes.

Commentaires

1

Arrivez-vous à vous représenter la ville d'Oran à partir de cette description ?

Le 06 février 2018, 15:38 par prof

2

Je n'arrive pas à me représenter la ville d'Oran à partir de cette description car pour moi elle n'est pas assez décrite.
"Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles, un lieu neutre pour tout dire ? " cette question montre que la ville est presque inimaginable. on a une vison peu détaillé de la ville.

Le 09 février 2018, 11:17 par Lucy

3

On arrive à se représenter la ville d'Oran car cette une ville très ordinaire et la description qui est donnée, "Naturellement ils ont du goût aussi pour les joies simples, ils aiment les femmes, le cinéma et les bains de mer" se rattache facilement à n'importe quel ville que l'on connait.

Le 09 février 2018, 11:18 par Rose

4

A partir de cette description oui je peux me représenter la ville d'Oran. je peux me la représenter mais contrairement a une représentation de l'espace j'arrive plus a m'imaginer l'ambiance de la ville les sentiments qu'on peut ressentir en y habitant. Pour moi c'est plus une représentation du mode de vie des habitant pas de l'architecture de la ville en elle même. Je me le représente plus de façon culturel "les habitants sont comme sa et vive comme sa" plutôt que "les maisons sont comme ça,dedans il y a sa".

Le 09 février 2018, 11:18 par Sara

5

Nous ne pouvons pas vraiment s'imaginer cette ville. Tout d'abord l'auteur commence à la décrire en disant qu'elle laide ainsi, j'imagine une ville pas très belle mais il n'y a pas vraiment d'élément qui justifie le fait qu'elle soit laide. Nous ne savons pas réellement pourquoi cette ville est laide. Puis l'auteur nous parle de son aspect en la qualifiant de tranquille. Tranquille n'est pas un mot assez précis pour, nous aider à rapprocher cette ville d'une autre afin de nous en faire une représentations. Puis il nous dit que la ville ne contient absolument rien selon lui. Or une ville ne serait pas une villes si elle était complètement neutre. Nous ne pouvons développer une vision précise de cette ville. Car l'auteur la survole, cette ville peut représenter chaque villes et en représenter aucune en même temps.L'auteur nous inflige sa propre vison des choses, ainsi, il nous est difficile de se mettre à sa place pour nous représenter comme lui la ville.

Le 09 février 2018, 11:18 par Maryse

6

la ville d'Oran est facilement imaginable grâce à la description vague de celle-ci qui nous permet de relié cette ville à d'autre ville que l'on connait personnellement. La phrase: "c’est un printemps qu’on vend sur les marchés. Pendant l’été, le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d’une cendre grise ; on ne peut plus vivre alors que dans l’ombre des volets clos. En automne, c’est, au contraire, un déluge de boue. Les beaux jours viennent seulement en hiver." Nous montrent que la ville peut être en fait n'importe quelle ville imaginable pour permettre au lecteur de s’imaginer sa propre vision de Oran.

Le 09 février 2018, 11:19 par Adam

7

La représentation la ville d'Oran n'est pas évidente, d'un côté on peut se la représenter et d'un autre non. La description détaillée de cette ville me permet de l'imaginer mais pas entièrement. la description fait appel a nos sens, notre vue que l'on peut s'imaginer la ville, par nos connaissance de différentes villes que l'on a pu voir. La vision de cette ville n'est pas forcement la bonne mais on se l'imagine comme lui, a sa propre vision.

Le 09 février 2018, 11:20 par Cécyl

8

@Rose *
je ne trouve pas que c'est une représentation qui se rattache à n'importe quelle ville qu l'on connait pour moi justement c'est une représentation atypique il représente le peuple d’Oran contrairement a ce qu'on pourrait attendre c'est à dire une description géographique

Le 09 février 2018, 11:23 par Sara

9

A partir de cette description ,j'arrive a me faire une représentation très brève de la ville d'ORAN .

Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles, un lieu neutre pour tout dire ? la description est vague mais fortement imaginable . on peut ressentir qu'a travers ce texte ,son imagination est nécessaire.

Le 09 février 2018, 11:26 par Kenza

10

La description n'est pas assez détaillée pour pouvoir s'imaginer la ville géographiquement mais nous avons la vision de la personnalité des personnes qui y habitent ainsi que leur culture.
nous n'avons pas la vision de l'architecture de la ville, comme par exemple les bâtiments ou encore les maisons. nous avons seulement les sentiments des habitant.

Le 09 février 2018, 11:27 par Lucy

11

@Rose
Mais qu'est ce qu'une ville ordinaire ? D'autres peuvent dire qu'une ville est ordinaire si elle est semblable à celle de Fosses. D'autres pourront dire que Paris est une ville ordinaire. D'autre part, les villes que nous connaissons ne sont pas toutes identiques, alors comment fait-tu pour te représenter cette ville en t'appuyant sur le fait qu'elle est ordinaire ? Ensuite, comment peut tu dire qu'une ville est ordinaire lorsque l'auteur dit qu'elle ne contient rien, qu'elle est complètement neutre. Je ne pense pas que "Neutre" soit un adjectif qui qualifie parfaitement toute les villes.

Le 09 février 2018, 11:28 par Maryse

12

@Maryse
On ne peut en effet se représenter exactement la ville, mais nous pouvons nous représenter par cette description une ville dans laquelle la vie est calme "notre petite ville". On peut alors s'imaginer cette ville mais en effet on ne peut pas vraiment se représenter cette ville comme elle est en vrai.

Le 09 février 2018, 11:29 par Cécyl

13

@Rose:
l'imagination de la ville "comme une autre" montre que l'on peut l'imaginer n'importe comment. Et qu'on a pas une vision propre à la ville d’Oran. C'est pourquoi je trouve qu'on l'on a du mal à se l'imaginer.

Le 09 février 2018, 11:30 par Lucy

14

@Maryse
Je pense que l'auteur ne donne pas beaucoup d’éléments précis car justement la ville n'a rien de spécial et qu'il n'y a donc aucun élément a décrire et quand on parle d'une ville on ne parle pas que de son architecture, le plus important ce sont les habitants, comment ils vivent et à partir de là on peut se représenter la ville.

Le 09 février 2018, 11:30 par Rose

15

On arrive à représenter la ville d’Oran à partir de cette description par la vision de l'écrivain et son expérience,il l'a trouve laide ce qui la personnifie.

Le 09 février 2018, 11:31 par Emmanuel

16

@Kenza
je ne suis pas d'accord justement pour qu'on l'on puisse l'imaginer il faut que l'on puisse le rattacher a une autre ville que l'on connait or s'il cette une représentation complètement personnel on ne peut se le représenter ce n'est clairement pas une représentation géographique

Le 09 février 2018, 11:31 par Sara

17

Bon début ! Vous avez déjà relevé des éléments pertinents pour notre travail.

@Cécyl @Kenza : Vous évoquez les sens et l'imagination. Pouvez-vous trouver des indices qui confirment vos impressions ? Essayez de les analyser, ce sont deux éléments importants.

@Emmanuel : où vois-tu que l'écrivain donne sa vision et son expérience de la ville ?

Pour synthétiser ce que vous avez trouvé :

- la description de la ville est vague : on ne nous la décrit pas de façon géographique, on ne sait finalement pas à quoi elle ressemble d'un point de vue architectural.

- certains éléments peuvent servir à décrire n'importe quelle ville : on arrive à rapprocher Oran d'une ville que l'on connaît.

- c'est finalement plus l'atmosphère de la ville qui est décrite, le quotidien des habitants, leurs habitudes et leur culture.

 

Pour la suite : Cette description d'Oran vous donne-t-elle envie d'y aller ? Pourquoi ?

Le 09 février 2018, 16:17 par prof

18

La description de la ville ne nous donne pas forcément envie d'y aller car dès le début l'auteur dit : "La cité elle-même, on doit l’avouer, est laide" mais le fait que l'on connaisse le quotidien de ses habitants "Naturellement ils ont du goût aussi pour les joies simples, ils aiment les femmes, le cinéma et les bains de mer " nous permet de s'intégrer au coutume de ses habitants et de nous y apparenté grâce à de possible activités communes.

Le 10 février 2018, 18:58 par Adam

19

Cette description de l'Oran ne me donnes pas l'envie d'y aller. En effet, il semblerais que cette ville ne soit pas digne de s'y arrêter en vue de sa banalité. Sa description n'est pas très avantageuse, il semble ainsi dévaloriser sa propre ville comme s'il ne lui même ne l'aimait. Toutefois, cette ville laisse paraître du mystère. Dans un second temps, seul un sentiment de curiosité pourrais nous pousser à aller visiter cette ville, pour comprendre pourquoi l'auteur la décrit ainsi.

Le 15 février 2018, 00:04 par Maryse

20

j'arrive bien à me représenter cette ville, elle est décrite comme une ville banale et laide :" À première vue, Oran est, en effet, une ville ordinaire et rien de plus qu’une préfecture française de la côte algérienne.La cité elle-même, on doit l’avouer, est laide.". la ville parait sans vie "une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles".Camus utilise beaucoup d'adjectifs qualificatifs qui nous permettent de très biens nous imaginer la ville.

Le 16 février 2018, 11:22 par léa

21

Cette description de la ville ne nous donnes pas l'envie d'y aller car dès le début Camus dit:" La cité elle-même, on doit l’avouer, est laide." Par la description de la ville:" une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles" nous avons qu'il n'y a aucun signe de vie. De plus " le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d’une cendre grise ; on ne peut plus vivre alors que dans l’ombre des volets clos." Cette ville est plus repoussante qu'attirante, elle a l'air d'une ville triste.

Le 16 février 2018, 11:23 par Fiona et Chiara

22

Je n'arrive pas à m'imaginer la ville d'Oran à partir de cette description car selon moi elle n'est pas assez décrite.Camus décris plus les habitants que la ville en elle-même ¨des petits vendeurs¨

Cette description d'Oran ne me donne pas envie d'y aller car l'auteur la décris d'une manière ennuyante et banal ¨en effet, une ville ordinaire¨; il nous donne pas envie d'y aller ¨Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles, un lieu neutre¨

Le 16 février 2018, 11:24 par Justine Ma

23

Cette description d'Oran vous donne-t-elle envie d'y aller ? Pourquoi ?

Grace a la description de cette ville nous nous imaginons une ville assez triste sans forcement grand interet. C'est pour cela que celle ci nous donne pas forcement envie d'y aller.
De plus, le fait que l'auteur parle de cette ville de facon pessimiste, cela nous donne l'impression que la ville est maussade. En effet, l'auteur s'exprime de manière simple et objective tel que :"La cité elle-même, on doit l’avouer, est laide". Ici, il nous montre et nous avoue que la ville n'est pas un endroit forcement spectaculaire comme on pourrait nous y attendre. Cela renforce son opinion.

Le 16 février 2018, 11:25 par Justine Mh

24

Oui j'arrive a me visualiser cette ville. Il la décrit comme "laide"; "d'aspect tranquille". Mais ne fait pas une description assez précise de la ville. Il la compare a d'autres villes commerçantes. Mais la différencie par le fait qu'il n'y a rien là bas, c'est une ville sans "pigeons";"arbres" Il qualifie cette ville de lieux neutre du fait qu'on n'y croise rien. Je n'ai pas l'envie de m'y rendre car il en fait une vision pessimiste, l'été "le soleil incendie les maisons trop seches et couvres les murs de cendresgrise"

Le 16 février 2018, 11:27 par nathan 1

25

nous n'avons pas une description géographique de la ville mais une description par petit tableau. " À première vue, Oran est, en effet, une ville ordinaire et rien de plus qu’une préfecture française de la côte algérienne." Camus commence par une description générale de la ville. Puis il décrit avec plus de précision des petits lieux et les saisons " Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel. Le printemps s’annonce seulement par la qualité de l’air ou par les corbeilles de fleurs que des petits vendeurs ramènent des banlieues ; c’est un printemps qu’on vend sur les marchés. Pendant l’été, le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d’une cendre grise ; on ne peut plus vivre alors que dans l’ombre des volets clos. En automne, c’est, au contraire, un déluge de boue. Les beaux jours viennent seulement en hiver."

Le 16 février 2018, 11:27 par léa

26

Cette description de la ville d'Oran ne donne pas envie au lecteur d'y allez puisque la ville est décrite comme "ordinaire et rien de plus qu'une préfecture française" mais Camus montre une certaines admiration pour les habitants de cette ville qui "s'y applique à prendre des habitudes"et cela montre qu'avec le vide du paysage la ville vie quand même.

Le 16 février 2018, 11:29 par Yohann

27

La description d'Oran ne donne pas envie d'y aller, Albert Camus la décrit comme "laide" (l.4). Il présente Oran comme une ville "sans pigeons, sans arbres et sans jardins" (l.6).
Il explique que lorsque l'été arrive les maisons prennent feu a cause du soleil (l.10) et an automne il y a des "déluge de boue" (l.11-12).Il ne présente pas cette ville comme un endroit agréable mais comme un une ville horrible.
De plus il dit qu'on "s'ennuie" (l.15).

Le 16 février 2018, 13:14 par Lesly

28

Cette description d'Oran vous donne-t-elle envie d'y aller ? Pourquoi ?
D'après mon humble avis, la description de la ville d'Oran ne me donne aucunement envie d'y habiter ou bien d'y aller. Je pense que l'aspect de cette ville est sans vie. En effet, quand il dit "une ville sans pigeons, sans arbres, et sans jardins, ou l'on ne rencontre ni battements d'ailes ni froissements de feuilles" il décrit une ville sans amusements, sans "pep's". La ville est d'après moi, beaucoup trop calme. Il ajoute aussi que dans cette ville on "s'y ennuie", on ne devrait pas s'ennuyer dans une ville, l'ennuie serait plutôt présent dans un village. Je pense donc que la description de cette "ville" n'est autre qu'une description d'un village. Je préfère les villes du coup, c'est une autre raison de ne pas aller dans ce village.

Le 16 février 2018, 13:16 par Louna

29

Je ne peux pas vraiment dire si je voudrais allée a Oran ou non suite à cette description ,car cette description est très personnelle l'auteur donne sa vision de cette ville rien ne me confirme ses propos.
Il parle d'une ville "laide" ceci est son point de vue d'autres l'a trouve sans doute merveilleuse.
Il parle des saisons dans cette ville , qu'en été "le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d'une cendre grise" ou qu'en automne il y a un "déluge de boue". Il parle de ce qu'il a observé pendant qu'il était à Oran. J'aimerais allée à Oran pour me faire mon propre avis de cette ville et de ne pas m'arrêter sur la description d'une seule personne.

Le 16 février 2018, 13:20 par Narjisse

30

Dans cette lecture analytique , une description de la ville de Oran située en Algérie nous est présentée.

Albert Camus décrit cette ville comme "banale", "laide" , "sans pigeons , sans arbres et sans jardins" ou encore "nos concitoyens travaillent beaucoup " et tous ceux-ci sont des descriptions personnelles a cette écrivain et pour ma part malgré le fait qu'il tire de cette ville que des description négatives çà me donne d'y aller voir de mes propres yeux afin d'en tiret moi aussi un avis personnel.

Le 16 février 2018, 13:20 par Kahina

31

@Louna *
Je ne suis pas d'accord avec toi pour pouvoir donné son avis sur une chose il faut d'abord l'observer de ses propres yeux et ne pas se focaliser sur la vision d'autrui. Il décrit cette ville par rapport à ce qu'il n y a pas et non par rapport à ce qu'il y a de positif.

Le 16 février 2018, 13:25 par Narjisse

32

En faite je me suis trompé, je n'avais pas compris le texte. Je reviens donc sur ma réponse, et j’affirme que oui, cette description me donne envie d'y aller. Il décrit une ville banale "une ville ordinaire et rien de plus qu'une préfecture française et de côte algérienne.". Les villes banales sont faites pour moi.

Le 16 février 2018, 13:25 par Louna

33

Au début on pas l'envie de découvrir cette ville, il l'a décrit comme banale , rien d'extraordinaire "ville ordinaire" et évoque des défauts négatifs "La cité elle-même, on doit l'avouer,est laide" mais ces défauts qui ne donne aucune envie de s'y rendre transforme peu a peu l'avis du lecteur et lui laisse une curiosité de découvrir cette ville mystérieuse. IL dit que a chaque saison, la ville n'embelli pas sauf en hiver , l'hiver est un signe de pureté et une période conviviale ce qui crée un contraste entre l'aspect laide et négatif de la ville et le coté chaleureux de ses habitants. En effet,la description des habitudes de ses habitants donne un effet sympathique de la ville , l'adverbe "Naturellement" renvoie a la simplicité des habitants de cette ville. le lecteur est donc mitigé entre l'envie de s'y rendre ou non . La curiosité seul peut l'emmener a s'y rendre. Pour ma part elle me donne envie de m'y rendre.

Le 16 février 2018, 13:27 par Samantha

34

@Samantha
Je suis tout à fait d'accord avec toi. Ta réponse est très réfléchis et très constructive. :)

Le 16 février 2018, 13:29 par Narjisse

35

Cette description de Oran ne me donne pas forcément envie d'y aller. Camus nous donne une image banal de la ville dès le début "qu'une préfecture française de la côte algérienne". Il l'a décrit comme "laide", il dévalorise la ville. La métaphore "un déluge boue" renforce cette idée négative.
Il ne cherche pas à nous promouvoir les aspects de la ville. Il compare la ville à "tant d'autres villes commerçantes. L'énumération "une ville sans pigeons , sans arbres et sans jardin" nous suggère une image négative sans vie, sans verdure, éteinte. "Les beaux jours viennent seulement en hiver", indirectement il nous donne l'idée que les autres jours ne sont pas "des beaux jours". Cette ville est visiblement triste et maussade comme le montre ce parallélisme de construction "on s'y ennuie et on s'y applique".

Cependant la ville a des coutumes chaleureuses comme l'énumération l.18, l.20-24.

Le 16 février 2018, 13:29 par Prya

36

Cette description d'Oran vous donne-t-elle envie d'y aller ? Pourquoi ?
Pour moi la ville d'Oran est une ville plus que banale l.3 "une ville ordinaire et rien de plus qu’une préfecture française de la côte algérienne.".Elle me donne donc pas vraiment envie d'y aller car il n'y a pas d'artifice, juste une ambiance ennuyeuse l.15 "C’est-à-dire qu’on s’y ennuie et qu’on s’y applique à prendre des habitudes.". Les saisons font aussi parti de la banalité de la ville mais Camus fait une métaphore l.10 à 11 "Pendant l’été, le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d’une cendre grise ; on ne peut plus vivre alors que dans l’ombre des volets clos.", pour accentuer la violence qui va bientôt s'abattre sur la ville.

Le 16 février 2018, 13:31 par Britany

37

Cette description d'Oran ne me donne pas forcement envie d'y aller.L'auteur donne une description négative de la ville " la cite elle-même , on doit l'avouer, est laide " . Cette ville me fait penser a Paris car les coutumes et les mœurs sont similaire "les associations de boulomanes" "les banquets des amicales et les cercles ou l'on joue gros jeu sur le hasard des cartes".
Contrairement a la ville de paris pour son dynamisme cette ville est decrite comme une ville vide et maussade "une ville sans pigeons" "ou l'on ne rencontre ni battements d'ailes ni froissement de feuilles"

Le 16 février 2018, 13:31 par ines,ismanie

38

elle donne malgré tout envie de s'y rendre pour une courte durée pour confirmé tous se qui se dit et surtout de s'y rendre en periode d'hiver meme si il dit qu'on s'y "ennnuis"

Le 16 février 2018, 13:32 par Samantha

39

La description de la ville d'Oran est plutôt pessimiste. Dès le début du texte, on comprend que des événements louches (Le cycle de l'absurde) se sont produit dans la ville "les curieux événements qui font le sujet de cette chronique" (ligne 1). Nous savons qu'Oran est confronté a l'épidémie de la Peste; L'absurde correspond à la fatalité, quelque chose dont on ne pourra s’échapper. Dans cet extrait de La Peste, nous pouvons identifier la fatalité à de nombreuses reprises: "La cité elle-même, on doit l'avouer, est laide" (ligne 4) dès le début du texte, la vision de la ville est mauvaise, négative. Lorsque Camus évoque les saisons, il dénigre en quelques sortes les saisons, l'été est personnifier, il "incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d'une cendre grise". L’automne est décrit comme un "déluge de boue" l'utilisation du terme "déluge" montre que la violence est présente dans le ciel, ce qui laisse présager l'arrivé de la maladie.

Tout ces éléments ne donnent pas envie d'aller à Oran car on ressent une sorte de danger.

Le 16 février 2018, 13:32 par Laurie

40

@Léa
De plus le fait qu'il décrive la ville par petits tableau montre surtout l'atmosphère de la ville qui est sans vies, inconfortable où la vie là bas est désagréable.
Il montre également le temps qui passe avec les saisons qui se succèdent "le printemps, l'été et l'automne".
Lorsqu'il explique l'atmosphère qui se fait ressentir au printemps il donne comme exemple que "la qualité de l'air", l'été est décrit comme assombrie par une "cendre grise".

Le 16 février 2018, 13:32 par Lesly

41

Cette ville paraît on ne peut plus banale,l.4 " une ville ordinaire", avec toutes les caractéristiques des autres villes l.5-6 "Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins",une ville qui ne vit pas l.9 " Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel" et décrit les saisons en les énumérant de façon dramatique

Le 16 février 2018, 13:33 par nathaim

42

Vous avez relevé de nouveaux éléments intéressants et pertinents, qu'il faut maintenant développer de façon plus scolaire pour correspondre aux attentes du bac. Comme dit en classe, vous pouvez soit vous concentrer sur les éléments sur la feuille distribuée, soit sur les axes suivants, ici ou sur feuille :

- L'idée de cycle apparaît fortement dans ce début de roman : vous avez relevé les saisons, mais il y a d'autres indices qui nous montrent qu'Oran est marqué par la répétition.

- @Laurie et @Prya et @Britany ont commencé à analyser les termes "incendier" et "déluge de boue" : il faudrait voir plus précisément comment la catastrophe à venir est annoncée. D'autres éléments nous indiquent que la ville semble "sans vie" pour reprendre @Louna et @Lesly.

Le 16 février 2018, 17:59 par prof

43

En plus des saisons, Camus montre la répétition a Oran en parlant de l’air qu’il décrit comme « frénétique » et «absente » ce qui donne le climat de cette ville.
Il dit aussi que l’ennuie est devenue comme une « habitude » donc quelque chose qui est répété tous les jours. Les habitants d’Oran selon Camus on un goût pour « les joies simples, les femmes, le cinéma et les bains de mer », il dit qu’ils « réservent ces plaisirs le samedi soir et le dimanche » ce qui montre encore une répétition. Le fait qu’ils « se réunissent à heure fixe dans les cafés » et qu’ils se « promènent sur le meme boulevard » montre egalement une habitude prise par les habitants qui repetent cela toutes les semaines.

Le 25 février 2018, 12:47 par Lesly

44

On voit des le début du texte que le debut est mysterieux car l auteur annonce la future épidémie par "les curieux événements qui font le sujet de cette chronique" l'adjectif curieux nous informe que le narrateur n'en sais pas beaucoup au sujet de cet épidémie. Il utilise un euphémisme pour qualifier ces événements que sont la peste et son épidémie. "Sortant un peu de l'ordinaire" celui ci donne l'impression le narrateur fait parti de l'histoire et qu il en apprend d avantage au fur et a mesure du temps tout comme le lecteur qui li le livre. La vision du narrateur dans ce debut de livre est personnelle. Sa description l usage de l'expression " À premiere vue " montre sa vision de cette ville. Par là on voit aussi qu'il parle au lecteur et que tout comme lui ne trouveras pas cette ville speciale mais plutot ordinaire. L'usage de la 3em personne du singulier "on" fait office de l'implication qu'a le narrateur pour décrire Oran. Son usage montre aussi qu'il y vit ou qu'il y a vécu "on s'y ennuie et qu'on s'y applique" et utilise ensuite la 1er personne du pluriel "Nos". La description qu'il fait d'Oran nous fait comprendre qu elle est ordinaire au tout debut par "À première vue, Oran, est en effet une ville ordinaire" mais cette indication est par la suite atténué, on y voit qu'elle est tout de même différente des autres villes. Il en fait une description négative par sa description des saisons où "Pendant l'été, le soleil incendie les maisons trop sèches" et En automne, c'est, au contraire, un déluge de boue." Cela ne donne en aucun cas envie d'y vivre et en ayant lu le livre on peut croire que cet description des saisons fait références a l épidémie qui les toucheras. L'atmosphère d'Oran nous montre qu c'est une ville inhumaine ou "chercher comment on y travaille, comment on y aime et comment on y meurt.", " tout cele se fait ensemble' du même air frénétique et absent." L'usage de l oxymore entre frénétique et absent amenne le narrateur à nous expliquer comment cela est possible. Le narrateur nous donne une proposition d'acteur "le climat" qui pourrait être a l'origine du fait qu'ils cherchent tout en même temps. Le narrateur nous donne l impression que dans cet ville "ordinaire" tout est différent surtout danq le temps qui passe. Il donne a nouveau une vision negative de la ville où les oranais "s'ennuient" mais s'applique a prendre des habitudes on voit par la toute l'inhumanité des oranais qui ont une vie ennuyante et où rien n'est fait pour contrer cet aspect. L'existence des oranais est monotone ils y font les même choses tout le temps avec un emploie du temps bien stricte qui ne change pas où "le samedi soir et le dimanche" se font plaisir et "les autres jours de la semaine, de gagner beaucoup d'argent par là on voit que les oranais porte une grande importance sur des choses matérielles comme l'argent on le sait car l auteur nous répète à deux reprises qu'ils trvaillent beaucoup pour s'enrichir. La monotonie de leur existence est aussi refleter dans le fait que le narrateur décrit leur vie comme redondante où tous les soirs se rejoignent pour se promener sur le "même boulevard" . Ensuite le narrateur utilise un parallélisme de construction entre " les desirs des plus jeunes sont violents et brefs" et "tandis que les vices des plus âgés ne dépassent pas les associations de boulomanes" celui ci oppose le desir de jeunes aux vices des plus âgés. Par là il montre différentes sortes de plaisirs. Mais tout cela montre aussi que les habitant font preuves de conformisme et qu'il n'essaie pas de changer les choses et restent dans un système ou la semaine ils travaillent pour s'enrichir et où le samedi et le dimanche l'on répond à ses désirs.

Le 02 mars 2018, 12:29 par nathan1

45

L'idée de cycle:

Camus le cycle des saisons en énumérant dramatiquement leurs différentes caractéristiques et impactes sur la vie de la ville ainsi que le cycle de vie des habitants d'Oran. Quand Camus décris les saisons, on peut ressentir une forme de lassitude chez lui comme s'il les avait vécu et qu'il pouvait maintenant en parler avec un regard extérieur car il ne les subit plus. Ce regard triste de la vie de la ville se fait aussi ressentir quand il décrit la vie des habitants. Il décrit leurs vies qui semblent monotones et répétitives, s'enrichir la semaine pour profiter le samedi et le dimanche soir, se retrouver chaque soir avec les mêmes personnes pour jouer aux mêmes jeux. Le fait que ces cycles soient installés montre une une atmosphère fade puisque tout vient a se répéter et donc laisse deviner qu'un événement va venir tout bouleverser.

Le 04 mars 2018, 16:49 par nathan B

46

En quoi la ville est triste? Quelle est la fatalité?

La ville nous parait triste car des le début du texte l'auteur dit :" Les curieux événements qui font le sujet de cette chronique", c'est comme une sorte de mise en garde pour nous prévenir des evenements de la ville. La description de la ville en elle-même n'est pas joyeuse et ne nous donne pas vraiment envie d'y aller. Les élements descriptifs de cette ville sont triste:"on s’y ennuie et qu’on s’y applique à prendre des habitudes", les habitants ne restent que parce qu'il sont habitués et non pas parce que la ville leur plait.

Le 04 mars 2018, 17:48 par @Fiona

47

Le narrateur nous décrit là une ville banale et maussade. En effet la routine de cette ville "ordinaire" y est marquée. Tout d'abord, il décrit la ville de facon négative qui n'incite personne à y venir "l.4" et qui n'incite pas non plus à être imaginé "l.6". Il n'y ressort que les aspects négatifs "l.6-8". De plus le fait que les saisons soient décrites, cela montre la volonté du narrateur de nous prouver que ces élements sont tellement habituels qu'ils font partis des caractéristiques de cette ville. L'emplois du présent met également en evidence que la ville est de cette nature et le sera toujours.
"L.15-16" Ce parallélisme affirme que dans cette ville les habitants n'ont pas d'autres choix que de prendre des habitudes, car c'est une ville où seul la routine domine et rythme la vie des habitants. En outre les compléments circonstencielles de temps "l.19" intensifient cet effet de routine chez les habitants. Ainsi les activités definit par le narrateur montrent une fois de plus qu'elles sont répétitives et habituelles. Ce qui en fait une description banale de cette ville. Aussi, l'affirmation au début du texte "l.2" nous indique déjà que cette ville ne change jamais et que tout y est habituellement prévisible.

Le 04 mars 2018, 18:14 par Ismanie