mar.13
Roméo et Juliette : Acte I, Scène 1 (scène réécrite par Hajar et Yanis)
Acte I, scène 1 - RÉÉCRITE
PERSONNAGES : SAMSON, GRÉGOIRE, ABRAHAM + BENVOLIO, TYBALT
SAMSON – Grégoire, sur ma parole, on ne va pas supporter leurs disputes.
GRÉGOIRE – Ouais, je suis trop d’accord avec toi, on s’en fiche de leurs disputes.
SAMSON - Je veux dire qu’il commence à m’souler, s’ils me mettent en colère, ils vont me connaître.
GRÉGOIRE – Non, mais fais gaffe, ça peut aller loin.
SAMSON – Voici mon épée, elle t’attend, je suis derrière toi.
GRÉGOIRE- Ouais, tu es derrière moi mais c’est pour mieux dégager.
SAMSON – T’inquiète pas pour moi.
GRÉGOIRE – De toi ? Bien sûr que non.
SAMSON – Viens, on met la loi de notre côté et on les laisse commencer.
GRÉGOIRE – Je vais les regarder de travers en passant à côté d’eux, ils le prendront comme ils veulent.
SAMSON – Je vais tiper en les regardant de travers et ça sera une insulte pour eux, s’ils le supportent.
ABRAHAM – C’est moi que vous tipez monsieur ?
SAMSON – Je tipe monsieur ?
ABRAHAM – C’est moi que vous tipez monsieur là ?
SAMSON (à Grégoire, tout bas) – Est-ce que la loi est avec nous si je réponds oui ?
GRÉGOIRE (bas) – Pff, non !
SAMSON (à Abraham) – Non monsieur, c’est pas vous que je tipe, monsieur, mais je tipe, monsieur
GRÉGOIRE (à Abraham) – Vous cherchez des problèmes monsieur ?
ABRAHAM - Un problème monsieur ? Non monsieur
SAMSON- Si vous en cherchez monsieur, je suis votre homme. Mon père est aussi bon que le vôtre.
ABRAHAM – Mais pas meilleur.
SAMSON – Si vous voulez monsieur.
SAMSON (à Abraham) – Mais si, monsieur, meilleur !
ABRAHAM – Vous avez menti.
SAMSON – Sors ton arme si t’es un homme. Grégoire, souviens-toi de ton coup fétiche.
BENVOLIO – Séparez-vous imbéciles, rangez vos épées. Vous ne savez pas ce que vous faites.
TYBALT – Quoi ! L’épée à la main, parmi ces coquins sans cœur ! Tourne-toi Benvolio et fais face à ta mort.
BENVOLIO – Je veux la paix, range ton épée ou utilise-la comme moi pour séparer ces hommes.
TYBALT – Quoi, l’épée à la main, tu parles de paix ! Ce mot, je le hais comme je hais l’enfer, tous les Montaigus et toi. A toi lâche !
(PREMIER CITOYEN – A l’œuvre les bâtons, les piques, les lances : frappez ! Ecrasez –les. A bas les Montaigus ! A bas les Capulet !)