Nous venions d’entrer dans l’amphithéâtre. Soudainement mes yeux se dirigèrent directement sur un grand lustre brillant. Il était tellement grand qu’on avait l’impression qu’on était dans le livre Le fantôme de l’Opéra. Plus précisément la partie où il tombe :

« D’un commun mouvement, ils levèrent la tête au plafond et

poussèrent un cri terrible. Le lustre, l’immense masse du lustre

glissait, venait à eux, à l’appel de cette voix satanique.

Décroché, le lustre plongeait des hauteurs de la salle et

s’abîmait au milieu de l’Orchestre, parmi mille clameurs. Ce fut

une épouvante, un sauve-qui-peut général. Mon dessein n’est point

de faire revivre ici une heure historique. Les curieux n’ont qu’à

ouvrir les journaux de l’époque. Il y eut de nombreux blessés et

une morte »

Rayane SKARFA