Un monde où l'on joue

Emilie préfère les êtres vivants, même un peu prédateurs

Quelle image ai-je choisi ?
J’ai choisi l’image d’une petite fille en Colombie. C’est une photo. On y voit une jeune fille.
Elle a l’air heureuse et tient un chat dans ses bras. Autour d’eux se trouvent des bâches, des
déchets et un chien étalé sur le sol. On pourrait se dire qu’elle n’aime pas vivre dans ce lieu
délabré, mais cette petite fille n’a pas l’air malheureuse, au contraire. Elle a l’air heureuse
de tenir ce chat dans ses bras, son ami, son jouet et un de ses plus gros soutien dans cette
misère.
Mon « jouet » :
Moi aussi comme « jouet » j’aurais choisi mon chat. C’est un chartreux assez bien en chair
avec de longs poils gris. C’est un soutien dans les moments difficiles, un animal qui me fait
rire quand je pleure, un « doudou » quand je fais des cauchemars. J’ai toujours aimé les
animaux de compagnie dans ma vie. Alors quand mon premier chat est mort, j’était si triste
qu’à mon anniversaire en 2012, mes parents m’ont présenté Hendrix, une petite boule de
poils grise de 6 mois. Nous nous sommes tout de suite appréciés. Je suis devenu sa maman
et lui mon bébé.
Mon « jouet » et le confinement :
Même si le confinement ne change pas grand-chose pour lui, il est encore plus chouchouté
comme un véritable petit prince. Aujourd’hui un oiseau s’est cogné contre une vitre de
notre salon et est resté longtemps sur notre balcon. On a été obligé de fermer les fenêtres
pour que le chat ne se jette pas sur lui ! Même si ce n’est absolument pas un chasseur, un
oiseau immobile et sonné ne pouvait pas lui résister. Il y a environ une heure l’oiseau est
reparti et depuis Hendrix patrouille devant toutes les fenêtres et sur les balcons ce qui est
très drôle à voir.