C'est la faute à Rousseau !

Je ne suis pas notaire,
C'est la faute à Voltaire,
Je suis petit oiseau,
C'est la faute à Rousseau.

Cette chanson, fredonné par Gavroche sur les barricades, s'entendra souvent cette année qui célèbre le tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, Né à Genève le 28 juin 1712, second fils d'un petit horloger, il perdit sa mère en naissant,  Ses écrits ont  exercé dans divers domaines une profonde influence: le Discours sur les sciences et les arts ; le Discours sur l'inégalité ; la Lettre à d'Alembert sur les spectacles ; la Nouvelle Héloïse ; l' Emile et le Contrat social, dont la condamnation l'obligea à quitter la France en 1762 ; la Réponse à l'archevêque de Paris, les Lettres de la Montagne ; les Confessions. Également féru de musique,il a apporté de nouvelles innovations en musique telles que, par exemple celles notées  dans Pygmalion qui a inspiré Berlioz.

Pour l'occasion, la Bibliothèque Nationale de France  recense, sur son site Gallica quelques-uns des manuscrits, partitions, et brouillons autographes de l'écrivain, disponibles en ligne.
Sur Curiosphère lui est consacré un dossier spécial : « C'est la faute à Rousseau ». Contrat social, loi de la nature, religion naturelle, éducation de l'enfant... Des articles permettent d'approfondir ces notions.
Par le CRDP de l'académie de Grenoble, un site consacré à l'auteur, avec des conférences en ligne et un espace pédagogique pour les enseignants («La page d'Emile »).
Sur le blog Gallica
http://blog.bnf.fr/gallica/?p=3378
Sur curiosphère
http://www.curiosphere.tv/ressource/27977-cest-la-faute-a-rousseau
CRDP de Grenoble
http://www.ressources-rousseau.fr/

  • Et à partir du mois de mai, allez visiter le musée Jean-Jacques Rousseau à Montmorency

http://museejjrousseau.montmorency.fr/fr

« Chacun commença à regarder les autres et à vouloir être regardé soi-même, et l’estime publique eut un prix. Celui qui chantait ou dansait le mieux ; le plus beau, le plus fort, le plus adroit ou le plus éloquent devint le plus considéré, et ce fut là le premier pas vers l’inégalité, et vers le vice en même temps : de ces premières préférences naquirent d’un côté la vanité et le mépris, de l’autre la honte et l’envie ; et la fermentation causée par ces nouveaux levains produisit enfin des composés funestes au bonheur et à l’innocence »

— Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes