14 juin 2015

Non, Waterloo n'est pas qu'une chanson du groupe ABBA

Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !


Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,  
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D'un côté c'est l'Europe, et de l'autre la France !
Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l'espérance
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
O, Waterloo ! je pleure, et je m'arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands; ils avaient vaincu toute la terre.

La célèbre bataille qui a inspiré le célèbre poème de Victor Hugo dans le recueil "Les Châtiments" se déroula voici 200 ans. Elle mettait fin à la tentative de reconquête napoléonienne.

Outre ce poème le célèbre auteur a également parlé de cette bataille à travers le personnage du Père Thenardier dans" les Misérable"

Mais Stendhal a également fait participer un de ses personnages ; sUn jeune noble milanais, Fabrice del Dongo, rêve de gloire et de liberté. Pendant les Cent Jours, il brûle de rejoindre l'armée de Napoléon. Sa tante Gina del Dongo, âme également généreuse, l'aide à réaliser son dessein :

Nous avouerons que notre héros était
fort peu héros en ce moment. Toutefois la peur ne venait chez lui
qu’en seconde ligne ; il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui
faisait mal aux oreilles. L’escorte prit le galop ; on traversait une
grande pièce de terre labourée, située au-delà du canal, et ce
champ était jonché de cadavres.
– Les habits rouges ! les habits rouges ! criaient avec joie les
hussards de l’escorte.
Et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua
qu’en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge. Une
circonstance lui donna un frisson d’horreur ; il remarqua que
beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore, ils
criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne
s’arrêtait pour leur en donner. Notre héros, fort humain, se
donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît
les pieds sur aucun habit rouge. L’escorte s’arrêta ; Fabrice, qui
ne faisait pas assez d’attention à son devoir de soldat, galopait
toujours en regardant un malheureux blessé.
– Veux-tu bien t’arrêter, blanc-bec ! lui cria le maréchal des
logis. Fabrice s’aperçut qu’il était à vingt pas sur la droite en avant
des généraux, et précisément du côté où ils regardaient avec leurs
lorgnettes. En revenant se ranger à la queue des autres hussards
restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux
qui parlait à son voisin, général aussi, d’un air d’autorité et
presque de réprimande ; il jurait. Fabrice ne put retenir sa
curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par
son amie la geôlière, il arrangea une petite phrase bien française,
bien correcte, et dit à son voisin :
– Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ?
– Pardi, c’est le maréchal !
– Quel maréchal ?
– Le maréchal Ney, bêta ! Ah çà ! où as-tu servi jusqu’ici ?
Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher
de l’injure ; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine,
ce fameux prince de la Moskova, le brave des braves.
Tout à coup on partit au grand galop. Quelques instants
après, Fabrice vit, à vingt pas en avant, une terre labourée qui
était remuée d’une façon singulière. Le fond des sillons était plein
d’eau, et la terre fort humide, qui formait la crête de ces sillons,
volait en petits fragments noirs lancés à trois ou quatre pieds de
haut. Fabrice remarqua en passant cet effet singulier ; puis sa
pensée se remit à songer à la gloire du maréchal. Il entendit un cri
sec auprès de lui : c’étaient deux hussards qui tombaient atteints
par des boulets ; et, lorsqu’il les regarda, ils étaient déjà à vingt
pas de l’escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout
sanglant qui se débattait sur la terre labourée, en engageant ses
pieds dans ses propres entrailles ; il voulait suivre les autres : le
sang coulait dans la boue.
« Ah ! m’y voilà donc enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se
répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. » A ce
moment, l’escorte allait ventre à terre, et notre héros comprit que
c’étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toutes parts. Il
avait beau regarder du côté d’où venaient les boulets, il voyait la
fumée blanche de la batterie à une distance énorme, et, au milieu
du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il
lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il
n’y comprenait rien du tout. Honoré de Balzac dans le médecin de campagne, donne la description la plus violente de cette bataille racontée par un ancien grognard de Napoléon dans une grange, devant un public rural

Tout ceci montre l'impact des conséquences de ces événements dans l'imaginaire collectif.

Voici une cartographie animée de la bataille :

http://uia95.com/Cours%20UIA/Napoleon/1815/Campagne%20de%20Belgique_2/Campagne%20Belgique%201815.htm

11 mai 2015

La grotte Chauvet est-elle la 1ere bd?


La revue "La Recherche" du mois de mai 2015 présente tout un dossier sur la grotte Chauvet à l'occasion de l'ouverture de son fac-similé le 25 avril 2015.

On a ainsi constaté que cet art vieux de 36 000 ans est bien plus abouti que ce que l'on pensait. La peinture rouge nécessitait ainsi une pratique complexe.

Découverte le 18 décembre 1994 par les spéléologues Jean-Marie Chauvet, Eliette Brunel et Christian Hillaire, la grotte Chauvet, doyenne des grottes ornées du monde, révèle l'inscription sur la roche ardéchoise de la plus ancienne création culturelle de notre humanité, il y a 36 000 ans. Dans une 2eme partie du dossier, le préhistorien Gilles Tosello nous explique comment il a effectué la reconstitution.

On peut ainsi constater que seul le charbon du pin sylvestre a été utilisé.

Vous pouvez également découvrir cette grotte en cliquant sur :

http://archeologie.culture.fr/chauvet/fr

29 janvier 2015

Auschwitz

A l'occasion des 70 ans de la libération du camp d'Auschwitz, le quotidien Le Monde  du 28 janvier 2015 publie une interview du prix Nobel de littérature hongrois Imre Kertez. Arrêté et déporté en 1944, à l'âge de 15 ans. Il a connu Auschwitz  puis les camps de Zeitz et Buchenwald. La grande majorité de son oeuvre aborde le sujet de la shoah :

Être sans destin, Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas....

Pour lui, Auschwitz n'a pas été un accident de l'histoire.

La documentariste Marceline Rozenberg, elle, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d'extermination du complexe d'Auschwitz. Fille d'émigrés juifs polonais, elle en ressort un an et demi après affamée et meurtrie. Écoutez la dans un entretien avec François Busnel :

http://www.franceinter.fr/emission-le-grand-entretien-marceline-loridan-ivens-25


08 janvier 2015

Malala

La revue Phosphore du mois de janvier 2015 présente tout un dossier sur le prix Nobel de la Paix 2015, la jeune Malala âgée de 17 ans. Née le 12 juillet 1997 à Mingora au Pakistan, elle est aujourd'hui  mondialement connue pour défendre le droit à l'éducation des filles  On y décrit sa vie passée, elle répond ç des questions sur sa vie en Grande-Bretagne, sa lutte contre les préjugés, l'égalité fille-garçons, sa rencontre avec Barack Obama.

Sur le site des prix Nobel, lisez son discours sur sa soif d'apprendre, sa lutte pour permettre à toutes les filles de le faire.  :

http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/peace/laureates/2014/yousafzai-lecture_en.html

.                             

ou écoutez le :

   https://twitter.com/NobelPrize/status/542675559084343296

                                                                                                                                                                                                                    

14 novembre 2014

Histoires de migrants

La revue Terreeco du mois de novembre 2014 présent un dossier comportant des témoignages boulversants  de migrants

 A Addis-abeba  en Ethiorpie – Kibrom 31 ans erytrhéen –

 Nasreen son mari, ses enfants – se retrouve de la banlieure de Damas en Sicile –

Yonas – 24 ans est erythréen à Calais et veut traverser a Manche

 Youssef, lui a  23 ans.  Tunisien à Vincennes – Val de Marne

 Hasan l’Afghan à Calais avec son frère Shere  Ahmed 12 ans laisse entendre qu’il était en Grande-Bretagne il y a quelques mois.

 En 2004, dotée d’un visa Sitriani PERERA  a   quitté pour la 2eme fois Colombo  au Sri Lanka avec son mari   et ses 2 enfants pour fuir la guerre civile . En 10 ans elle a déménagé 14 fois  et vit aujourd’hui dans 30 m2 au 6eme étage dans le 18eme arrondissement de Paris.

 Salma -37 ans – est Péruvienne. Elle a quitté son pays et rejoint son copain pour aller travailler en Suisse  8 ans de clandestinité et 100 cent jobs plus tard, le couple est revenu à Lima pour y faire fructifier l’épargne accumulée. Elle a appris à raser les murs et baisser la tête.

Pour bien approfondir le sujet, le site du musée de l'immigration à Paris permet de découvrir des dossiers et des  podcasts de L'UniverCité - un cycle de conférences qui interroge l'histoire de l'immigration et la confronte aux débats de notre temps. Toutes les conférences sont en accès libre et ont lieu dans l'auditorium du Palais.

http://www.histoire-immigration.fr/

06 octobre 2014

Les Mayas au quai Branly

Le  musée du quai Branly de Paris présente l'exposition: "Mayas Révélation d'un temps sans fin" jusqu' au dimanche 8 février 2015, A cette occasion, la revue Vocable espagnol  du 2 octobre 2014 publie un article intitulé : Tras los pasos de los pueblos precolombianos.

La route Maya s'étend du sud-ouest du Mexique au Bélize en passant par le Guatelama, le Honduras et Le Salvador. On peut y admirer les magnifiques sites de Chitzém Itzà, Uxmal, Palenque,Tikal; Copán à l'ouest du Honduas  ou encore Teotihuacan à 48 km du district de Mexico. Avec Tula elles représentent les cités des dieux hommes.

A cela s'ajoute la route des Incas avec Xochicalto et bien sûr le Machu Picchu peut se faire en 4 jours avec un guide local.

Au Chili il ne faut pas oublier l'île de Pâques : l'île Moaï

Après la lecture de l'article et la visite du musée près de la Tour Eiffel, allez jeter un coup d'œil à Cancun et à son musée Maya.

http://museomayacancun.blogspot.mx/2009/03/bienvenida.html

17 septembre 2014

L'écosse et le référendum

La revue Today du mois d'octobre 2014 ne peut laisser de côté la question du référendum sur l'indépendance de l' Ecosse. Le dossier intitulé "Scotland under the kilt" répond à divers clichés que l'on porte sur cette région : le mauvais temps, les cheveux roux, les kilts.... The Scottish wall of fame présente des Ecossais célèbres

Pour aller plus loin vous trouverez toute l'histoire du pays ayant le chardon pour emblème sur le site ci-dessous :


http://www.educationscotland.gov.uk/scotlandshistory/index.asp

26 août 2014

New York New York


La revue Phosphore du mois d'août présente un dossier complet sur la ville de New York.

  On peut ainsi trouver des portraits de < jeunes new-yorkais qui font bouger la ville, comment devenir un vrai habitant de la "Big Apple ainsi que  des témoignages  et conseils de jeunes lycéens. Suivent 9 récits sur cette énorme ville. 3 pages présentent les principaux buildings. Des étudiatns français nous parlent de leurs études. Mais New-York est aussi une ville de tournages et un personnage de fiction.

Le site ci-dessous vous donnera plus d'informations sur cette ville magique

http://www.nyhistory.org/about

11 avril 2014

Didier Van Cauwelaert au CDi

Mercredi 9 avril -le  Prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple  est venue au lycée pour présenter  son livreaux élèves de 1ere STMG et 1ere S.

Une discussion sur le rôle de l'écrivain et la conception personnelle de Monsieur Van Cauwelaert s'est engagée. Ce dernier a également égayé

l' entretien par des anecdotes personnelles.


02 mars 2014

Apprenez l'anglais avec le Docteur Who

La revueToday de janvier 2014 présente un article sur la série télévisée de science-fiction produite par la BBC : " Docteur Who"..  
Jusqu'ici, douze acteurs ont officiellement interprété le rôle principal du Docteur. L'actuelle incarnation du Docteur est jouée par Peter Capaldi, qui succède au populaire Matt Smith. 
Rien que le nom du personnage - Who - souligne son caractère énigmatique. Son âge est ainsi inconnu. 
 Extraterrestre de la planète  Gallifrey qui voyage de manière aléatoire sur différentes planètes grâce au vaisseau spatial, le TARDIS (Time and Relative Dimension in Space/Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale dans la version française)  

Etant un voyageur du temps, le Docteur a été directement ou indirectement impliqué dans d'innombrables événements historiques majeurs sur la planète Terre.
Bien que les Seigneurs du Temps ressemblent à des humains, on peut noter des différences : ils possèdent  deux cœurs, un « système de dérivation des voies respiratoires » qui leur permet de se passer d'oxygène (pendant un certain temps) et une température corporelle interne de 15-16 degrés Celsius. Ils ont aussi la capacité d'absorber, de résister, et d'expulser de grandes quantités de certains types de rayonnements. Le Docteur résiste bien à l'électricité 
Doué de capacités  télépathiques, le docteur Who a la faculté d" entrer dans la mémoire d'autres individus, Il peut également percevoir le tissu temporel et discerne les points fixes du temps ; il voit ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait être etc. Il peut aussi transmettre ses pensées ou ses souvenirs à un individu par un simple coup de tête, néanmoins très douloureux pour l'un et l'autre..
Lorsqu'il sent sa mort approcher, un Seigneur du Temps peut se régénérer
Le Docteur possède également  de nombreux gadgets dont  son célèbre tournevis bionique qui lui permet d'effectuer plusieurs actions : ouvrir les portes, manipuler des objets, fermer une issue, etc. I
Trouvez ci-dessous  le site de la BBC sur un de ses programmes préféré des Britanniques.http://www.bbc.co.uk/programmes/b006q2x0

- page 3 de 8 -