Catherine

Pour moi ce texte renvoie bien évidemment au monde hospitalier (cf. champ lexical utilisé), à l'expérience que j'en ai : opposition entre les médecins et infirmières qui détiennent le savoir et qui apparaissent comme bruyants ("une nuée pépiante") et le malade démuni, " bouche close, qui est en position d'infériorité, de dépendance. Un parallèle est fait entre l'hôpital et l'église (cf; champ lexical).

La scène est décrite par un malade occupant la chambre, témoin de ce qui se passe. La description fait surgir des images. Le texte lui-même fait référence à des tableaux évocateurs. Je m'imagine très bien :

- le groupe de médecins, avec à sa tête le médecin-chef, face au malade,

- le jeu d'ombre et de lumière qui met en valeur le père Foucault et non les médecins,

- la présence des tilleuls.

Je ressens même la douce chaleur de ce moment et perçois une opposition entre une certaine "sérénité" et la tension perceptible entre le père Foucault et les médecins, jusqu'à la libération finale avec cette réplique "Je suis illettré." Cette réplique m'interroge car contrairement à ce que le texte affirme, elle ne me semble pas "éclairante" bien au contraire : quel est le rapport entre le monde médical et l'illetrisme du malade ?

 

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