catablogue de la 3e5

Résumé du premier acte

Les deux soldats qui gardent les remparts de Thèbes la nuit reçoivent la visite de leur chef. Celui-ci a appris qu’ils avaient reçu la visite d’un fantôme toutes les nuits au même moment et au même endroit. Les deux soldats racontent à leur chef tous les échanges qu’ils ont eu avec le fantôme du Roi Laïus qui veut avertir sa veuve, Jocaste, d’un danger.

Jocaste et Tirésias arrivent sur les remparts pour s’informer de ce qu’a dit le fantôme. Jocaste écoute le récit du jeune soldat et s’éprend de lui. Après le départ de Tirésias et de Jocaste, le fantôme réapparait mais ne termine pas son récit.

Ressemblances et différences avec la pièce de Sophocle

Ressemblances :

Dans les deux pièces, les personnages sont les mêmes :

• La Reine Jocaste
• Tirésias
• Œdipe
• Créon

L’histoire est aussi la même :

• Jocaste est veuve et va se marier avec son fils Œdipe.

Différences :

Dès le début de la pièce, on connait toute l’histoire grâce à la voix alors qu’on la découvre petit à petit dans Sophocle.

Cocteau fait apparaître un fantôme ce qui rend la pièce surréaliste.

L’acte est drôle avec :

à Des allusions à la fin de la pièce :

• « Crois-tu que je vais laisser à la maison cette broche qui crève l’œil de tout le monde. » (p63)
• « Tout le jour, cette écharpe m’étrangle. Une fois, elle s’accroche à une branche, une autre fois, c’est le moyeu d’un char où elle          s’enroule, une autre fois tu marches dessus. C’est un fait exprès. Et je la crains. Je    n’ose pas m’en séparer. C’est affreux ! C’est affreux ! Elle me tuera.» (p50)

à Des remarques contre le pouvoir :

• « Et pourtant, c’est pas faute de gueuler après les chefs. » (p46)
• « D’habitude, les hommes sont blessés à mort et jamais les chefs. » (p57)

à De l’humour :

• «  Je ne vois pas le rapport que vous cherchez à établir entre la reine qui est toute jeune, et cette matrone. » (p54)

à Des références anachroniques comme les boites de nuits qui sont omniprésentes tout au long de l’acte 1.

à Un vocabulaire familier avec par exemple « le bleu » ou « les grosses légumes ».