Ateliers › Ecriture

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06 juin 2014

Ecrire un poème lyrique en 4ème

Le soldat

A la guerre tu étais parti

Les ennemis t'avaient recueilli

Ton absence me laissa sans espoir

J'espère un jour, en vie te revoir.


Depuis la guerre, tout ne cesse de trembler 

Les feuilles des arbres ne cessent de tomber

Je suis désespérée à tout jamais

Oh mon soldat bien aimé ! 

Camille S., 4ème 5



Nostalgie 

Est-ce malheureux ? Quand je me souviens 

De la joie, du bonheur des temps anciens 

Se confondent purement, simplement

La nostalgie et le plaisir d’antan.


Quand je me vois dans un miroir, je désespère

Mais je ne peux pas revenir en arrière

La mort est même une sorte de délivrance

Face à la vie, le royaume de mon enfance.


Nao N., 4ème 5

                      


 La peur

Je cours, je cours je suis seul dans le noir,

Je le vois derrière moi dans le miroir .

J'ai peur, je crie à l'aide mais nul ne vient

Je me retourne et je ne vois plus rien.


Je ne sais où il est, il me fait peur

Je l'entends, mon cœur bat à cent à l'heure

Je cours,je cours, j'ai envie de me battre

Je me souviens que je fais du théâtre.

Salomé N. et Fatima E. A, 4ème 5

03 mars 2014

Des chansons engagées...

La différence, Chloé B., 3ème1

Respectoutai, Cassandra D., Julie F., 3ème1

La pauvreté, Gaëlle L.B, Sarah S., 3ème 2

L'impardonnable, Ilona B. et Lucie R., 3ème1

Intimidation, Romane B., Laurène G. et Aurélia L., 3ème1


Tous les mêmes, Lola A. et Corinne P., 3ème 1

Problème, Ayoub N. et Abdoul S., 3ème1


Chômage, Augustin D., Valentin G. et Damien M., 3ème1


Je veux aider, Annabelle L. et Ramou R., 3ème1












28 janvier 2014

Les élèves répondent à Jean FERRAT

Après avoir étudié la chanson Nuit et brouillard de Jean Ferrat, nos élèves de 3emes réagissent : 


Dans ce train, ils étaient des milliers
Beaucoup criaient, mais la plupart priaient
Ils espéraient pouvoir s' échapper
Mais aucune issue, ils étaient condamnés
 
Trop d 'innocents anéantis
Alors maintenant pensez-y 
La Liberté est la clé de la vie
Pour vous, pour nous et surtout pour eux, merci.
Lola, 3ème1  Nous, jeunes, nous comprenons
Ce pour quoi vous chantez
Et vous avez raison
D'honorer les déportés
Ils sont morts en vain
On n'y peut plus rien
Mais se rappeler d'eux
Les fait revivre encore un peu
Damien M., 3ème1


Votre chanson

Rappelle la guerre,

L'horreur que subissaient les déportés, 
Elle témoigne de la cruauté
Rend hommage
Dénonce
Brave la censure
Et nous empêche d'oublier...

Elodie K., 3ème 2


Perdu dans cette obscurité 
Dont vous ne pouviez vous détacher
Tout le monde criait
Et certains priaient

Mais vous ne vous laissiez pas abattre
Il fallait essayer de combattre
Car la perte d'un ennemi
Ne valait pas celle d'un ami

Enzo C.,3ème 1


Plusieurs étés après cette chanson,

Nous écoutons encore ta voix,
Et je pense à tous ces réfugiés
Qui grâce à toi ne sont pas oubliés
L'hommage que tu leur fais,
La tristesse de tes paroles,
Font de cette chanson
Quelque chose d'inoubliable.
Sarah S., 3ème 2

Votre chanson nous atteint tous 
Certains pleurent d'autres non
Mais qu'importe la génération 
Le sujet reste le même 
Les gens oublient vite
La souffrance de toutes ces personnes
Mais vous n'avez pas oublié
C'est pour cela que je vous dis merci 
Gaëlle L.B, 3ème2

Pourquoi et comment oublier toutes ces personnes
Elles sont si importantes pour nous tous
En voyant notre ombre
Nous pensons à eux
En prenant le train 
Nous avons une pensée pour eux
En marchant, nous ne souffrons pas comme eux
Elles resteront à jamais gravées dans nos mémoires.
 
 
Amel B., 3ème2

10 décembre 2013

Des poètes surréalistes en herbe !

Atelier 2 : Décrire une sensation 



Je me suis bâtie sur une feuille de papier,

Que certains se sont amusés à froisser,

Sur laquelle ils se sont acharnés.

Je me suis battue contre cette fragilité

J'ai lutté pour ne pas m'effondrer

Depuis j'ai bâti sur cette feuille de papier

Une énorme cloison de béton

Qui me protège en toute façon.

Cette cloison n'est pas âgée, mais elle est usagée,

Celle ci est déformée

A cause de tous les coups qu'on lui a donné.

Mais quant à la feuille de papier,

Elle est à tout jamais protégée.

Ilona B., 3ème 1


Je me suis bâti sur du béton

Je suis droit, immobile, froid

Et très solide.

Je suis comme un mur, ou comme un sol

On m'habille de vêtements comme du papier peint,

J’écoute toute les conversations tel un mur immobile 

Et je protège ma famille

Entre mes mains de béton.

Habryel R., 3ème1


Je me suis bâtie sur ce pilier un peu trop étroit

Je suis un tonnerre qui pleure
ou un nuage enfermé dans une cage en or
Je marche et je tombe sur un sol cassé
Je suis une lionne qui ne demande qu'à s'exprimer
J'ai besoin d'un couteau, mais aussi d'un pansement...
Je me suis construite derrière un masque qui m'a beaucoup sauvée,
Je suis inconnue à mes yeux et à vos yeux aussi
Je me regarde devant ce miroir qui m'empêche de m'en sortir par peur que mon cœur ne souffre
Mon pire ennemi est la personne qui me regarde dans cette glace
Mais je me calme sur ce petit nuage blanc immaculé qui apaise ce paisible tonnerre.
Maëlys J., 3ème2


Je me suis bâti sur des sables mouvants

J'ai besoin d'envie, de motivation, mais c'est trop dur
La joie me détruit
Petit à petit, sans que je ne puisse rien faire.
Je ne suis pas vide, mais presque.
La fragilité me tient, mais j'y résiste,
Ma haine glisse sur le sable, puis disparaît.
Mon être semble vouloir partir mais je résiste.
Jonathan C.  3ème2

Je me suis bâtie sur des briques

Un mur de briques qui m'a protégée

De la souffrance, du chagrin

Des briques retirés mais comblés par l'amour maternel

Un mur qui m'a appris à forger mon caractère

A affronter ma peur de tout perdre

Ma faiblesse est de ne rien refuser

Ma gentillesse et mon honnêteté sont ma plus grande force

Me juger sans me connaître est une grave erreur.

Amel B., 3ème2


Je me suis bâtie sur du sable.

J’y suis instable.

Mes fondations sont bancales. Mais elles résistent malgré le temps qui passe.

J’essaie de mettre des dalles sur ce sable pour tracer devant moi le chemin de mon âme.

Mais je suis faite d’hésitation.

Je veux lutter contre ce vide et ces hésitations qui me créent, qui m’obsèdent, et qui m’empêchent d’avancer.

Le temps m’est compté car ma façade s’effrite déjà et j’ai peur de ne pouvoir la rebâtir.

Je tremble, j’ai peur, je me crains tout autant que mes incertitudes.

J’ai peur d’elles et de ce qu’elles renferment, de ce qu’elles pourraient révéler …

Dans le labyrinthe qu’est mon cœur, je cherche un moyen de démêler ces fils qui entravent mon chemin mais j’ai peur de tirer lorsque je vois à quel point les poutres de mon esprit sont bancales.

Alors je reste là, à la croisée des chemins, à la croisée des sentiments incertains, des doutes et de tout autre sentiment que je ne sais démêler.

Je suis sourde aux conseils que l’on me hurle, qu’on me lance à la figure et comme je suis sourde et têtue, que je ne veux comprendre, je me replie sur moi-même.

La solitude et la peine, ces deux sœurs jumelles m’enveloppent de leur bras, elles deviennent au fur et à mesure les fondations de mon âme.

Et j’en ris.

Annabelle L., 3ème1


Je me suis bâtie sur un château de cartes,
Qui résiste aux tempêtes mais peut s'envoler à tout moment
La reine de mon cœur m'aide à surmonter les épreuves
Je me tiens à carreaux pour ne pas me piquer
C'est grâce à la chance du trèfle que je vis.
Les jokers ne sont pas éternels
Et les cavaliers ne sont pas des milliers.

Chloé S., 3ème2

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